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Acokanthera schimperi (A.DC.) Schweinf.

Protologue  
 Bol. Soc. Afr. Italia 10(11–12) : 12 (1891).
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Famille  
 Apocynaceae
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Synonymes  
 Carissa schimperi A.DC. (1844), Acokanthera ouabaio Poisson (1888).
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Noms vernaculaires  
 Common poison bush, arrow-poison tree (En). Msunguti, msungu (Sw).
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Origine et répartition géographique  
 Acokanthera schimperi est présent de l’Erythrée à la Tanzanie et vers l’ouest jusqu’en Ouganda, au Rwanda et à l’est de la R.D. du Congo. On le trouve aussi au sud du Yémen.
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Usages  
 Les espèces d’Acokanthera font partie des plantes les plus utilisées dans la préparation de poison en Afrique de l’Est. La plante peut être employée seule ou mélangée à d’autres parties de végétaux ou d’animaux. L’écorce, le bois et les racines sont les ingrédients habituels du poison de flèche, et ils servent aussi pour les suicides et les homicides. Le seul et unique antidote consiste à exciser immédiatement la chair entourant la plaie, ou à aspirer le sang de la blessure. Le poison sert également à tuer les animaux sauvages et les chiens errants près des champs et des habitations.
En Ethiopie, les feuilles et l’écorce sont appliquées sur la peau en cas d’affections cutanées, et des gargarismes d’infusion de feuilles permettent de lutter contre l’amygdalite. Les feuilles séchées et réduites en poudre, additionnées de miel, servent de médicament contre la fécondité. Au Kenya, les femmes samburues boivent une décoction d’écorce si leurs menstruations ne s’arrêtent pas. Au Kenya et en Tanzanie, on consomme en petites quantités une infusion brûlante de racines broyées tant pour traiter les maladies sexuellement transmissibles que comme aphrodisiaque. En Ouganda, on administre une décoction de feuilles aux bovins qui ont pris froid. Un mélange de feuilles, d’écorce et de beurre permet de soigner les problèmes de vésicule biliaire. La fumée de racines et de ramilles séchées est un insectifuge, mais un excès de fumée est également nuisible pour l’homme.
Les fruits sont comestibles et constituent un aliment de famine non négligeable. Ils sont sucrés et légèrement amers à pleine maturité. On les utilise aussi pour faire des confitures. Les fruits immatures de même que les graines sont très toxiques et plusieurs cas d’empoisonnements accidentels d’enfants ont été signalés. Les enfants utilisent le latex contenu dans les fruits comme chewing-gum. Le bois est très dur et compact et les branches servent à fabriquer des javelots. En Ouganda, il est utilisé comme bois de chauffage et pour faire du charbon de bois. Acokanthera schimperi est planté comme arbre ornemental ou d’ombrage ou bien comme haie vive dans les parcs ou autour des maisons.
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Production et commerce international  
 L’écorce du tronc et les racines d’Acokanthera schimperi font l’objet d’un commerce local pour la production de poison. On vend aussi du poison prêt à l’emploi en Afrique de l’Est. On ne dispose d’aucune information sur les volumes échangés ni sur leur valeur.
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Propriétés  
 Toutes les parties d’Acokanthera schimperi, à l’exception de la pulpe du fruit mûr, contiennent de grandes quantités d’hétérosides cardiaques (les cardénolides), dont une vingtaine ont été identifiés. Ces hétérosides sont responsables de l’activité en tant que poison de flèche, mais ils agissent aussi comme cardiotoniques. Les principaux composés sont l’acovénoside A (0,3–1,8%), dont l’aglycone est l’acovénosigénine, suivi par l’ouabaïne (0,1–5%) dont l’aglycone est l’ouabagénine, ainsi que des traces d’acolongifloroside K. Les individus d’Acokanthera schimperi de la région de Nairobi au Kenya contiennent les plus fortes concentrations d’acovénoside A, et les plus faibles d’ouabaïne. Les arbres du littoral kényan contiennent principalement de l’ouabaïne, alors que ceux originaires d’Erythrée ne contiennent que la moitié d’acovénoside A par rapport à ceux provenant de Nairobi, mais beaucoup plus d’ouabaïne. Les composants secondaires varient aussi en fonction de l’origine et peuvent inclure les acoschimpérosides N, P, Q et V. Les principales différences avec Acokanthera oppositifolia (Lam.) Codd sont les taux supérieurs d’ouabaïne et les quantités inférieures d’acolongifloroside K, mais les deux espèces sont aussi toxiques l’une que l’autre. L’ouabaïne et l’acolongifloroside K sont les composés les plus cardiotoniques ; ils sont très toxiques et peuvent entraîner la mort même à doses infinitésimales. Les autres composés sont légèrement moins toxiques. Les hétérosides cardiaques sont prescrits à faibles doses aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque. A fortes doses, ils ont une action inhibitrice directe sur la conduction atrio-ventriculaire associée à un ralentissement de la fréquence cardiaque. Une piqûre de flèche empoisonnée provoque la mort presque instantanée d’un animal, alors qu’un homme blessé par flèche mettra entre 30 minutes et 2 heures avant de mourir. En médecine, l’ouabaïne permet de soigner l’insuffisance cardiaque, comme les hétérosides de Digitalis.
Un extrait au méthanol des feuilles a montré une nette activité antivirale contre le virus de la grippe A, le virus Coxsackie B3 et le HSV-1 en bloquant leur réplication. L’extrait a également montré une activité antibactérienne notable contre Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa, de même qu’une nette activité antifongique contre Trichophyton mentagrophytes.
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Falsifications et succédanés  
 Le poison d’Acokanthera oppositifolia peut remplacer celui d’Acokanthera schimperi, même si cette dernière espèce est plus largement utilisée pour la production de poison. Des marchands malhonnêtes frelatent parfois le poison en y incorporant de la terre noire.
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Description  
 Arbre, quelquefois arbuste, sempervirent, très ramifié, atteignant 9(–10) m de haut, à tronc court ; écorce brune, molle ; cime dense, arrondie ; jeunes branches glabres ou poilues, nettement anguleuses et côtelées. Feuilles opposées décussées, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 1–6(–9) mm de long ; limbe elliptique à ovale ou largement ovale, de 2–10 cm × 1,5–6,5 cm, base cunéiforme ou arrondie, apex aigu, obtus ou arrondi, à mucron dur, coriace, lustré, glabre ou courtement poilu, pennatinervé, à nervures latérales indistinctes, se raccordant en boucles. Inflorescence : cyme axillaire dense, à nombreuses fleurs. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, odorantes ; sépales libres, ovales à lancéolés, de (1–)1,5–2,5 mm de long, apex acuminé à aigu, courtement poilus ou glabres à l’extérieur, ciliés ; tube de la corolle cylindrique, de 8–12,5 mm de long, glabre ou courtement poilu à l’extérieur, à l’intérieur légèrement poilu dans la moitié supérieure et ridé en dessous, rose ou rouge, lobes ovales, de 2,5–5 mm de long, apex aigu, glabres dessus, glabres à courtement poilus dessous, ciliés, blancs ; étamines insérées à 7–10 mm de la base du tube de la corolle, légèrement exsertes ; ovaire supère, ellipsoïde, 2-loculaire, style fin, de 7–10 mm de long, stigmate très légèrement bifide. Fruit : baie ellipsoïde de 1–2,5 cm de long, violette à maturité, à pulpe verte à rouge profond, renfermant 1–2 graines. Graines ellipsoïdes, plano-convexes, de 6–13 mm de long, lisses, glabres.
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Autres données botaniques  
 Le genre Acokanthera comprend 5 espèces et se limite à l’Afrique, mais Acokanthera schimperi se trouve aussi au Yémen. Il est apparenté au genre Carissa. Il existe deux types d’Acokanthera schimperi : un type à grandes feuilles (mesurant jusqu’à 11 cm) et un type à petites feuilles. Un troisième type, grimpant et dont le bord des feuilles est courtement et abruptement recourbé, a été signalé au Kenya. Acokanthera schimperi a été domestiqué sur le littoral kenyan par les Giriamas. La domestication a accentué la variabilité génétique de l’espèce ; le type à grandes feuilles, vraisemblablement domestiqué, présente des taux très importants d’ouabaïne.
L’écorce du tronc d’Acokanthera laevigata Kupicha de Tanzanie et du Malawi, appelée aussi “msunguti” en swahili, est très utilisée pour fabriquer du poison de flèche. Elle contient des alcaloïdes semblables à ceux des autres espèces d’Acokanthera. Les troncs résistants conviennent à la fabrication de poteaux, de manches d’outils et comme bois de chauffage.
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Croissance et développement  
 La vitesse de croissance d’Acokanthera schimperi est modérée. Au Kenya, il donne des fruits de février à mars et en Tanzanie d’avril à juillet. Les fleurs sont essentiellement pollinisées par les abeilles et les graines sont dispersées par les animaux.
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Ecologie  
 Acokanthera schimperi se rencontre en lisière de forêts sèches, en forêts relictes, dans les fourrés, en savanes herbeuses et arbustives, à 1100–2400 m d’altitude et avec une pluviométrie annuelle de 600–1000 mm. Il résiste à la sécheresse, préfère les sols rocailleux rouges ou noirs, bien drainés, mais pousse aussi sur les vertisols et sur les sols pauvres en lieux secs. Sa répartition dans les basses terres semble être due à son introduction par l’homme.
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Multiplication et plantation  
 Acokanthera schimperi se régénère naturellement par graines. Au Kenya et en Ethiopie, on repique des sauvageons dans les jardins. Les graines ont une teneur en eau importante et perdent facilement leur viabilité tant à température ambiante qu’au stockage. On compte 400–450 graines par kg. La germination des graines est faible.
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Gestion  
 Acokanthera schimperi peut être taillé et étêté en culture associée.
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Récolte  
 Acokanthera schimperi n’est pas également toxique tout au long de l’année. Pour évaluer la toxicité des individus, il suffit quelquefois d’observer les insectes et les oiseaux morts au pied des arbres. Les fruits sont récoltés à la main ou ramassés à l’aide d’une gaule.
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Rendements  
 Un kg de bois d’Acokanthera schimperi, auquel on ajoute 250 g de racines et 100 g de feuilles, donne 100 g de poison. Le bois des rameaux et des racines contient 0,2% d’ouabaïne.
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Traitement après récolte  
 Le bois du tronc est débité en morceaux de 15 cm. Les morceaux de bois, les racines, les feuilles et plus rarement les graines d’Acokanthera schimperi, additionnés de substances animales et d’autres végétaux, sont jetés dans un grand récipient en terre rempli d’eau ; on fait bouillir le tout, en remuant de temps en temps, pendant au moins 10 heures au-dessus d’un feu, à l’écart. Si l’eau s’évapore avant que le poison ne soit prêt, on peut en rajouter. Dans certaines communautés, la fabrication du poison est complexe, et on observe des rituels, tels que des psalmodies, destinés à renforcer l’efficacité du poison. Une fois que toute l’eau s’est évaporée, il reste une épaisse substance noire et collante dans le récipient. On retire les morceaux de végétaux utilisés, puis on coupe la pâte en morceaux, on la met dans des récipients ou on l’emballe. Avant d’être utilisé, l’extrait collant est réduit en boules dont on enduit, par petites quantités, les pointes de flèches. On rajoute souvent des morceaux de végétaux et d’animaux non seulement pour renforcer le pouvoir du poison mais aussi pour des raisons magiques. Au Kenya, on utilise un grand nombre d’additifs végétaux différents avec le poison d’Acokanthera schimperi, alors qu’en Tanzanie ce sont principalement Strophanthus spp., et dans une moindre mesure Euphorbia candelabrum Kotschy et Urginea spp. qui sont employées. Au Rwanda, c’est surtout Strychnos usambarensis Gilg qui est mélangé au poison. Le poison est commercialisé de la même façon qu’il y a 150 ans, sous la forme très caractéristique d’un “cigare de poison”, dans lequel le poison est solidement enroulé dans des feuilles de maïs. Il est parfois vendu emballé dans du papier, des feuilles, du tissu, ou dans une feuille métallique ou encore présenté dans des boîtes ouvertes. Le poison doit être entreposé dans un endroit frais, à l’abri de la lumière, moyennant quoi il conservera son efficacité pendant des dizaines d’années.
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Ressources génétiques et sélection  
 Acokanthera schimperi n’est pas menacé mais il est considéré comme rare dans le sud de l’Ethiopie.
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Perspectives  
 Les arbres d’Acokanthera schimperi du littoral kenyan contiennent un fort pourcentage d’ouabaïne, et pourraient donc offrir des possibilités médicales et commerciales dans le traitement de l’insuffisance cardiaque.
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Références principales  
 • Kupicha, F.K., 1982. Studies on African Apocynaceae: the genus Acokanthera. Kew Bulletin 37(1): 41–67.
• Maundu, P. & Tengnäs, B. (Editors), 2005. Useful trees and shrubs for Kenya. World Agroforestry Centre - East and Central Africa Regional Programme (ICRAF-ECA), Technical Handbook 35, Nairobi, Kenya. 484 pp.
• Neuwinger, H.D., 1996. African ethnobotany: poisons and drugs. Chapman & Hall, London, United Kingdom. 941 pp.
• Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
• Tadeg, H., Mohammed, E., Asres, K. & Gebre-Mariam, T., 2005. Antimicrobial activities of some selected traditional Ethiopian medicinal plants used in the treatment of skin disorders. Journal of Ethnopharmacology 100: 168–175.
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Autres références  
 • Abebe, D., Urga, K., Debella, A., Ambaye, C. & Dejene, A., 2001. Survey of poisonous plants in Southern Ethiopia. Ethiopian Journal of Health Development 15(3): 209–221.
• Cassels, B.K., 1985. Analysis of a Maasai arrow poison. Journal of Ethnopharmacology 14(2–3): 273–281.
• Dharani, N., 2002. Field guide to common trees and shrubs of East Africa. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 320 pp.
• Gebre-Mariam, T., Neubert, R., Schmidt, P.C., Wutzler, P. & Schmidtke, M., 2006. Antiviral activities of some Ethiopian medicinal plants used for the treatment of dermatological disorders. Journal of Ethnopharmacology 104: 182–187.
• Giday, M., Asfaw, Z., Elmqvist, T. & Woldu, Z., 2003. An ethnobotanical study of medicinal plants used by the Zay people in Ethiopia. Journal of Ethnopharmacology 85: 43–52.
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