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Vigna subterranea (L.) Verdc.

Protologue  
 Kew Bull. 35(3) : 474 (1980).
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Famille  
 Papilionaceae (Leguminosae - Papilionoideae, Fabaceae)
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Nombre de chromosomes  
 2n = 22
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Synonymes  
 Glycine subterranea L. (1763), Voandzeia subterranea (L.) DC. (1825).
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Noms vernaculaires  
 Voandzou, pois de terre, pois bambara (Fr). Bambara groundnut, bambarra groundnut, earth pea, jugo bean (En). Mancara de Bijagó, jinguba de Cabambe (Po). Njugu mawe (Sw).
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Origine et répartition géographique  
 Le centre d’origine du voandzou est probablement le nord-est du Nigeria et le nord du Cameroun. On le trouve à l’état sauvage depuis le centre du Nigeria jusqu’au sud du Soudan, et il est désormais cultivé dans toute l’Afrique tropicale, et dans une moindre mesure dans les parties tropicales des Amériques, d’Asie et d’Australie. Son utilisation en tant que légume sec en Afrique de l’Ouest a été rapportée par des voyageurs arabes au XIVe siècle. Son importance a diminué suite à l’introduction de l’arachide en provenance des tropiques du Nouveau Monde.
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Usages  
 Le voandzou est cultivé surtout pour ses graines, qui sont utilisées dans de nombreux aliments, dont certains représentent une importante partie du régime alimentaire et jouent un rôle dans les cérémonies traditionnelles (par ex. les rites funéraires) et les échanges de cadeaux. Les graines sèches et mûres sont bouillies et consommées comme un légume sec. Les graines séchées, entières ou cassées, sont aussi mélangées avec du maïs ou du plantain puis bouillies. On peut moudre les graines en farine, quelquefois après les avoir grillées, pour préparer une bouillie. Elles peuvent également être ajoutées à la farine de maïs pour enrichir des mets traditionnels. Quelquefois les graines sont prétrempées dans l’eau et moulues pour former une pâte utilisée pour préparer des plats frits ou cuits à la vapeur. Les graines immatures sont souvent bouillies avec du sel et consommées comme en-cas. Elles peuvent combler la disette de la fin du cycle agricole, lorsque les greniers sont vides et que les cultures ne sont pas encore prêtes à être récoltées. Du lait végétal et des produits fermentés ressemblant à du tempe (de Glycine max L.) et au dawadawa (Parkia biglobosa (Jacq.) R.Br. ex G.Don) peuvent être fabriqués à partir des graines.
Les graines sont données aux porcs et aux volailles, et les tiges feuillées servent de fourrage. Au Sénégal, des préparations de feuilles sont utilisées pour traiter les abcès et les plaies infectées, le jus de la feuille est appliqué sur les yeux pour traiter l’épilepsie, et les racines sont parfois prises comme aphrodisiaque. Des graines pilées mélangées avec de l’eau sont administrées pour traiter la cataracte. Les Igbos du Nigeria utilisent la plante pour traiter les maladies vénériennes.
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Production et commerce international  
 Des données de production fiables sont difficiles à obtenir pour le voandzou, car la plante est principalement cultivée pour l’autoconsommation et la vente sur les marchés locaux. Au début des années 1980, la production mondiale annuelle était estimée aux alentours de 330 000 t, dont 45–50% étaient produits en Afrique de l’Ouest. Les principaux pays producteurs sont le Burkina Faso, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et le Nigeria, mais la culture est également largement pratiquée dans l’est et le sud de l’Afrique et à Madagascar. Les principaux pays exportateurs sont le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, le Niger et le Sénégal ; ils fournissent les marchés du Bénin, du Ghana, du Nigeria et du Togo.
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Propriétés  
 Les graines immatures crues de voandzou contiennent par 100 g de partie comestible : eau 57,3 g, énergie 636 kJ (152 kcal), protéines 7,8 g, lipides 3,1 g, glucides 30,0 g, fibres 3,0 g, cendres 1,8 g, Ca 14 mg, P 258 mg et Fe 1,2 mg. La composition de graines mûres sèches, par 100 g de partie comestible, est de : eau 10,3 g, énergie 1537 kJ (367 kcal), protéines 18,8 g, lipides 6,2 g, glucides 61,3 g, fibres 4,8 g, cendres 3,4 mg, Ca 62 mg, P 276 mg, Fe 12,2 mg, β-carotène 10 μg, thiamine 0,47 mg, riboflavine 0,14 mg, niacine 1,8 mg et traces d’acide ascorbique (Leung, Busson & Jardin, 1968). La teneur en acides aminés essentiels, par 100 g d’aliment, est de : tryptophane 192 mg, lysine 1141 mg, méthionine 312 mg, phénylalanine 991 mg, thréonine 617 mg, valine 937 mg, leucine 1385 mg et isoleucine 776 mg (FAO, 1970). Comme pour d’autres légumes secs, les acides aminés soufrés, cystine et méthionine, sont limitants. Les principaux acides gras dans l’huile des graines sont l’acide palmitique 18–24%, l’acide stéarique 5–12%, l’acide oléique 18–24%, l’acide linoléique 34–40%, l’acide linolénique 2–3% et l’acide béhénique 3–7%. Cependant, on a également observé un taux d’acide linolénique de 21% sans présence d’acide oléique. Le rapport entre les acides gras saturés et insaturés est environ de 1:2. La teneur en huile des graines est trop faible pour qu’elles soient utilisées comme oléagineux. Il y a inhibition de la trypsine. Les graines contiennent des tanins, principalement dans le tégument. Dans des études comparatives au Botswana et au Ghana, les taux de tanins étaient faibles dans les graines de couleur crème, moyens dans les graines rouges et élevés dans les graines noires. La cuisson et d’autres modes de transformation (par ex. le trempage, la mouture, le décorticage, la germination, la fermentation) réduisent la concentration en facteurs antinutritionnels. Les graines mûres sont très dures et doivent habituellement être cuites plus longtemps que celles d’autres légumineuses. Les graines de couleur crème sont souvent préférées aux graines rouges et noires, car elles sont moins amères (“plus sucrées”) et prennent moins de temps à cuire. Les grosses graines sont plus appréciées que les petites, par ex. comme amuse-gueule ; les petites graines sont broyées en farine pour être utilisées dans différentes recettes. Les feuilles séchées pour le fourrage contiennent 15,9% de protéines brutes, 31,7% de fibres brutes, 7,5% de cendres et 1,8% de lipides.
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Description  
 Plante herbacée annuelle à tiges rampantes qui se ramifient juste au-dessus de la surface du sol ; système racinaire constitué d’un pivot avec des racines latérales plus profondes, à nodules arrondis et parfois lobés. Feuilles alternes, 3-foliolées, glabres ; stipules d’environ 3 mm de long, éperonnées, striées ; pétiole érigé, cannelé, atteignant 30 cm de long, épaissi à la base, rachis de (0,1–)1–2,5 cm de long ; stipelles ovales-oblongues, atteignant 3 mm de long ; pétiolules de 1–3 mm de long ; folioles elliptiques à oblancéolées, de 3–10 cm × 1–5 cm. Inflorescence : fausse grappe axillaire, proche du sol, à (1–)2(–3) fleurs ; pédoncule de 0,5–2 cm de long. Fleurs bisexuées, papilionacées, sur un pédicelle court ; calice à tube d’environ 1 mm de long et 5 lobes d’environ 1 mm de long ; corolle jaune blanchâtre, étendard obovale, de 4–7 mm de long, ailes et carène légèrement plus courtes ; étamines 10, dont 9 aux filets connés sur plus de la moitié de leur longueur et 1 libre ; ovaire supère, 1-loculaire, à style courbé. Fruit : gousse indéhiscente presque globuleuse d’environ 2,5 cm de diamètre, contenant habituellement 1 graine. Graines de 8,5–15 mm × 6,5–10 mm × 5,5–9 mm, colorées diversement en blanc, crème, rouge, noir ou brun, parfois mouchetées, tachetées ou rayées ; œil autour du hile parfois présent, de forme et de couleur variable. Plantule à germination hypogée.
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Autres données botaniques  
 Le genre Vigna, qui comprend environ 80 espèces, se rencontre partout dans les régions tropicales. Cependant, il est probable que les espèces américaines seront placées dans un genre séparé dans un avenir proche. Il existe des différences morphologiques considérables entre les types de voandzou sauvages et domestiqués. Le voandzou sauvage produit de longs stolons, les gousses sont minces et ne se rident pas au séchage, et les graines sont petites (9–11 mm de long) et de taille uniforme. Les formes domestiquées sont plus compactes, avec des pétioles plus longs, moins fins et plus érigés, des gousses charnues qui se rident au séchage, et des graines plus grandes (11–15 mm de long). Les données morphologiques et isozymiques indiquent une gradation du voandzou sauvage vers le voandzou domestiqué en passant par les populations adventices. Des types sauvages et domestiqués sont parfois distingués en tant que var. spontanea (Harms) Hepper (sauvage) et var. subterranea (cultivé). Il n’y a pas de cultivars de voandzou nommés, mais des génotypes sont distingués sur la base des caractéristiques des graines (couleur, taille, dureté) et le port de la plante (buissonnant ou étalé). Parfois les noms sont basés sur le lieu où les graines ont été collectées.
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Croissance et développement  
 La température optimale pour la germination du voandzou est de 30–35°C ; en dessous de 15ºC et au-dessus de 40ºC, la germination est très faible. La levée prend 5–21 jours. La croissance végétative peut continuer après que la phase reproductive a débuté. La floraison commence 30–55 jours après le semis et peut continuer jusqu’à la mort de la plante. L’autofécondation est de règle. Après la fécondation, le pédoncule se développe et les gousses sont formées sur ou sous la terre. Les gousses atteignent leur taille maximale au bout de 30 jours environ. Les graines grossissent et atteignent la maturité pendant les 10 jours suivants, lorsque la couche parenchymateuse entourant l’embryon a disparu et que des taches brunes apparaissent à l’extérieur de la gousse. Les graines sont mûres 3–6 mois après la germination. Le voandzou est capable de fixer l’azote atmosphérique en formant des nodules avec des bactéries du groupe Bradyrhizobium.
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Ecologie  
 Le voandzou est cultivé dans les tropiques à des altitudes atteignant 2000 m. Une période sans gel d’au moins 3 mois est nécessaire. Des températures journalières moyennes de 20–28ºC et une pleine exposition au soleil ont sa préférence. La plante tolère la sécheresse et est cultivée avec succès dans des régions à pluviométrie annuelle moyenne de 600–750 mm, quoique les meilleurs rendements soient obtenus lorsque la pluviométrie est plus élevée (900–1200 mm/an). Elle pousse également en conditions humides, par ex. dans le nord de la Sierra Leone, où la pluviométrie annuelle dépasse 2000 mm. Il y a des différences considérables entre les génotypes en ce qui concerne leur réaction à la température et à la photopériode. Chez beaucoup de génotypes, la floraison n’est pas sensible à la photopériode, alors que la formation des gousses est retardée par des photopériodes longues. Chez certains génotypes, la floraison comme la formation des gousses sont retardées par des photopériodes longues. La fructification peut également être retardée par la sécheresse.
La plante pousse sur tout type de sol bien drainé, mais des limons sableux légers avec un pH de 5,0–6,5 sont les plus appropriés. Des sols riches en phosphore et en potassium lui sont favorables, mais les sols calcaires ne le sont pas. Des sols riches en azote favorisent la croissance végétative aux dépens du rendement en graines. Les sols sableux favorisent la pénétration des gousses dans le sol, mais l’incidence des nématodes est généralement plus élevée sur sols sableux que sur sols limoneux.
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Multiplication et plantation  
 Le voandzou se multiplie par graines. Les graines sont orthodoxes et peuvent être stockées en dessous de 0ºC. Le poids de 1000 graines est de 500–750 g ; les densités de semis varient de 25–160 kg/ha, selon le système de culture et le climat. Les semences sont habituellement gardées à partir d’une précédente récolte ou achetées sur des marchés locaux. Le matériel végétal est habituellement choisi après la récolte sur base des caractéristiques des graines et non sur les caractéristiques de la plante. Souvent on choisit de planter de grandes graines. Les semences sont stockées dans des sacs, des bouteilles ou des calebasses qui sont parfois scellées avec de la boue. Elles doivent être écossées juste avant le semis afin de garder un maximum de viabilité, et elles sont par ailleurs rarement prétraitées.
Le voandzou n’est généralement pas semé immédiatement après les premières pluies, car les cultures vivrières et les cultures de rapport tendent à être prioritaires. Les dates de semis varient considérablement dans une même région. En Zambie et au Botswana, par exemple, les semis ont lieu de novembre à février. Des semis tardifs peuvent cependant engendrer des réductions de rendement importantes. Quelquefois on pratique le semis échelonné, par ex. au Sukumaland, en Tanzanie. La terre est nettoyée et peut être labourée et billonnée avant le semis. Au Botswana, les champs sont quelquefois labourés après un semis à la volée. La culture vient bien dans des champs labourés profondément avec un lit de semis fin, permettant ultérieurement à la plante d’enfouir ses fruits en développement. Il est conseillé de mettre en place des billons si le sol est peu profond ou sujet à l’engorgement. Le voandzou peut être semé sur des buttes, comme au Ghana. Lorsqu’un semis est effectué dans une nouvelle parcelle, une inoculation avec du sol provenant d’une ancienne parcelle de voandzou est recommandée afin de favoriser la nodulation par les bactéries rhizobiennes.
Le voandzou est semé en ligne ou à la volée ; les densités varient de 2500 pieds/ha (culture mixte au Botswana) à 250 000 pieds/ha (culture pure au Nigeria). La distance interligne peut être de 20–40 cm (au Nigeria) à 50–100(–400) cm (au Botswana). L’espacement sur la ligne peut être de 20–40 cm (au Nigeria) à 10–100 cm (au Botswana). La production de matière sèche du voandzou est faible, et de fortes densités sont recommandées. Cependant, de fortes densités ne sont possibles que lorsque la pluviométrie et la fertilité du sol sont suffisantes. Par ailleurs, un espacement rapproché rend le buttage difficile. Les graines sont souvent placées dans des trous, en laissant tomber 1–4 graines dans chaque trou et en le recouvrant de sol. Parfois on utilise un semoir, ou bien les graines sont semées juste derrière la charrue. En culture pluviale, une profondeur de semis d’au moins 6 cm est recommandée dans les sols sableux, mais les paysans sèment souvent moins profondément. Un éclaircissage peut être pratiqué, souvent en même temps que le désherbage. Lorsqu’il y a des problèmes d’établissement, les vides sont parfois complétés avec des graines ou des plantes démariées à un autre endroit. Le voandzou peut être cultivé en culture intercalée avec des céréales, d’autres légumes secs, des cultures à racines et à tubercules, ou des légumes. On le cultive souvent en association avec du maïs, du sorgho, du mil, de l’arachide ou du niébé. Le voandzou est surtout cultivé par de petits paysans, souvent des femmes, en général sur de petites parcelles (rarement supérieures à 0,5 ha).
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Gestion  
 Le désherbage du voandzou a lieu 1–3 fois, souvent à la houe. Il est courant de recouvrir les jeunes gousses de terre, ceci pouvant être effectué manuellement, à la houe ou avec un outil tracté par un bœuf. Le buttage améliore les rendements, mais consomme de la main d’œuvre ; il est souvent associé au désherbage. Les besoins en azote peuvent être couverts par la fixation de l’azote symbiotique. Des taux de fixation d’azote atteignant 100 kg/ha ont été signalés, mais une disponibilité suffisante en phosphore est nécessaire pour la nodulation. L’utilisation du fumier animal ou d’engrais chimiques n’est pas courante. Des recherches au Botswana ont montré que dans les conditions courantes, l’apport d’engrais azoté n’est pas recommandé, alors qu’un apport de phosphore n’est bénéfique que s’il est fait près des plantules dans les 2 semaines suivant le semis et lorsque le sol est humide pendant cette période.
Le voandzou est utilisé en rotation, par ex. avec du maïs, du sorgho, du mil, du manioc et de l’igname. Les paysans du Swaziland et de certaines régions d’Afrique du Sud préfèrent semer du voandzou immédiatement après la jachère, pour maximiser les rendements.
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Maladies et ravageurs  
 Bien que le voandzou est considéré être généralement moins affecté par les maladies et ravageurs que l’arachide ou le niébé, plusieurs maladies et ravageurs peuvent provoquer de sérieux dégâts à la culture. Les maladies fongiques les plus importantes sont la cercosporose (Cercospora spp.), l’oïdium (Erysiphe polygoni) et la fusariose (Fusarium oxysporum). Les symptômes de la cercosporose sont des taches circulaires brun rougeâtre sur les feuilles, ainsi que des lésions sur les tiges, les pétioles, les pédoncules et les gousses. Les lésions peuvent fusionner et donner une apparence de brûlure. Si l’attaque est sévère, une défoliation a lieu et les plantes peuvent mourir prématurément. La rotation des cultures et le brûlage des débris végétaux de la saison précédente sont recommandés pour réduire les dégâts, mais la meilleure solution consiste à utiliser des génotypes plus résistants. Les symptômes d’oïdium se caractérisent par une poudre blanchâtre sur les deux faces des feuilles, particulièrement sur la face supérieure. Les feuilles infectées se dessèchent et meurent. Un traitement avec un fongicide à base de chlorothalonil s’est parfois avéré efficace. La fusariose provoque une décoloration des tissus vasculaires, un jaunissement, une nécrose et un flétrissement, et les plantes rabougrissent et finissent par mourir. La rotation des cultures peut apporter une aide, mais l’utilisation de types plus résistants semble être la meilleure façon de lutter. Parmi les autres champignons pathogènes qui affectent le voandzou, on citera Macrophomina phaseolina (pourriture charbonneuse), Phomopsis sp. (brûlure), Phyllosticta spp. (taches foliaires) et Sclerotium rolfsii (brûlure et pourriture de la gousse). Les maladies virales comprennent le virus de la marbrure du niébé (CPMoV), le virus de la mosaïque du niébé transmis par pucerons (CABMV), et le virus de la marbrure de l’arachide (PeMoV). Des génotypes résistants au virus de la marbrure du niébé ont été identifiés. Des nématodes à galles (Meloidogyne incognita, Meloidogyne javanica) peuvent sérieusement affecter les rendements.
Parmi les ravageurs des semences en cours de germination, on trouve les rongeurs, les termites, les fourmis et les vers gris (Agrotis). La culture sur pied peut être attaquée par des insectes ravageurs tels que les pucerons, les cicadelles de l’arachide (Empoasca facialis et Hilda patruelis), la chrysomèle brune (Ootheca mutabilis), et la pyrale (Hedylepta indicata, synonyme : Lamprosema indicata). Un ravageur important au Swaziland est la noctuelle (Helicoverpa armigera). Pour lutter contre les insectes ravageurs, on utilise des insecticides, par ex. du malathion contre les pucerons. Les feuilles peuvent aussi être consommées par des mammifères tels que les céphalophes. Les graines en cours de maturation peuvent être attaquées par des rongeurs, des fourmis, des cochons sauvages, des singes et des galagos (Galago spp.).
Des ravageurs importants des denrées stockées sont les bruches Callosobruchus maculatus et Callosobruchus subinnotatus, et le charançon du maïs Sitophilus zeamais. L’infestation débute souvent lors de la maturation des graines au champ et est ensuite introduite dans les greniers. Les graines stockées dans la cosse souffrent moins de la détérioration et des infestations par les insectes que les graines écossées. Les graines stockées sont quelquefois protégées par l’application de cendres, de produits chimiques (malathion, carbamyl) ou de produits végétaux, comme des feuilles de tabac moulues, des piments moulus ou des feuilles de basilic (Ocimum basilicum L.). Les plantes parasites Alectra vogelii Benth. et Striga gesnerioides (Willd.) Vatke peuvent réduire considérablement les rendements.
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Récolte  
 Le voandzou est récolté 90–180 jours après le semis, selon le génotype, les conditions écologiques et les objectifs des paysans. Comme les graines peuvent être consommées immatures ou mûres, différentes méthodes de récolte existent. Les graines immatures peuvent être récoltées lors de plusieurs passages sur les mêmes plantes. Les graines mûres sont récoltées lorsque les feuilles jaunissent et tombent, et lorsque les gousses ont durci. Dans ce dernier cas, la récolte s’effectue en arrachant les plantes à la main ou à la houe. Les feuilles sont laissées au champ ou servent à nourrir les animaux.
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Rendements  
 Les fluctuations de rendement selon les années sont grandes chez le voandzou et dépendent principalement de la pluviométrie. Le rendement en graines le plus élevé observé au champ avoisine les 4 t/ha. Les rendements moyens sont de 300–800 kg/ha, mais des rendements de moins de 100 kg/ha ne sont pas rares. Le voandzou fournit encore un certain rendement dans des conditions (sols pauvres, sécheresse) qui sont submarginales pour l’arachide.
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Traitement après récolte  
 Les gousses de voandzou sont séchées au soleil jusqu’à une teneur en eau de 12% et stockées dans des sacs ou des bidons dans des greniers ou à la maison. Elles peuvent être écossées d’abord au mortier, au fléau ou avec des écosseuses d’arachide modifiées. Le pourcentage d’écossage varie de 70–77% du poids des gousses. Le voandzou est typiquement une culture à deux fins : généralement une partie de la récolte est vendue et une partie est gardée pour l’autoconsommation. L’appertisation de graines de voandzou a été effectuée au Ghana et au Zimbabwe.
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Ressources génétiques et sélection  
 La collection la plus importante de ressources génétiques de voandzou (environ 2000 entrées en provenance d’Afrique subsaharienne) est détenue par l’IITA (Institut international d’agriculture tropicale) d’Ibadan au Nigeria. La plupart des entrées (1400) de cette collection ont été caractérisées, évaluées et documentées. D’autres collections importantes sont présentes à l’IRD (Institut de recherche pour le développement) de Montpellier, France (environ 1200 entrées cultivées et 60 entrées sauvages du Cameroun, dont 50 ont fait l’objet d’une caractérisation morphologique), à l’université de Zambie à Lusaka (460 entrées), au Grain Crops Institute à Potchefstroom en Afrique du Sud (200 entrées) et au Plant Genetic Resources Centre à Accra au Ghana (170 entrées). Dans de nombreux pays africains, des collections plus petites sont maintenues.
Lors d’études de la diversité génétique du voandzou cultivé avec des marqueurs RAPD et AFLP, on a découvert une variabilité génétique considérable, les entrées se groupant principalement selon leur origine géographique. Parfois, par ex. au Swaziland, les paysans sèment un mélange de variétés locales pour étaler les risques dus aux stress biotiques et abiotiques, et contribuent ainsi à maintenir la diversité de l’espèce.
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Sélection  
 L’amélioration génétique du voandzou s’est principalement limitée à la sélection entre les populations et en intra-population pour le rendement, la résistance aux maladies (fusariose et cercosporose) et la tolérance à la sécheresse. A partir de la collection de ressources génétiques de l’IITA, des génotypes ont été identifiés avec un système racinaire plus long et plus dense, qui pourraient être utiles en sélection pour une meilleure tolérance à la sécheresse. La sélection de génotypes à cycle plus court semble également utile pour les régions arides. La sélection des combinaisons de génotypes et de souches rhizobiennes les plus efficaces semble prometteuse pour améliorer la fixation de l’azote et augmenter les rendements de la plante.
Des hybrides artificiels entre génotypes cultivés et entre formes cultivées et sauvages ont été effectués au Royaume-Uni et au Swaziland, mais les taux de réussite sont généralement faibles. Une carte de liaison génétique du voandzou utilisant des marqueurs AFLP est en cours de développement au Royaume-Uni également. La micropropagation du voandzou est possible en utilisant des boutures de nœuds de tige ou des axes d’embryon.
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Perspectives  
 Le voandzou est une espèce adaptée aux régions semi-arides car elle tolère la sécheresse et les sols pauvres, et elle apparaît également moins affectée par les maladies et les ravageurs que le niébé ou l’arachide. Les paysans l’apprécient également pour ses usages multiples et son goût agréable. Malgré le fait que le voandzou restera une culture vivrière secondaire d’une certaine importance en Afrique, la superficie cultivée va probablement diminuer du fait des besoins de main-d’œuvre importants, particulièrement pour le buttage et la récolte, de l’absence d’un marché à l’exportation en dehors de l’Afrique, et de la concurrence de l’arachide et du niébé. Les perspectives du voandzou comme culture vivrière peuvent être améliorées par le développement de cultivars à haut rendement possédant une résistance accrue aux maladies et une teneur moindre en facteurs antinutritionnels. Le développement de nouveaux aliments composés avec des céréales peut également conduire à une utilisation accrue de cette espèce.
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Références principales  
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• Heller, J., Begemann, F. & Mushonga, J. (Editors), 1997. Bambara groundnut. Vigna subterranea (L.) Verdc. Proceedings of the workshop on conservation and improvement of bambara groundnut (Vigna subterranea (L.) Verdc.), 14–16 November 1995, Harare, Zimbabwe. Promoting the conservation and use of underutilized and neglected crops No 9. International Plant Genetic Resources Institute, Rome, Italy. 166 pp.
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• Massawe, F.J., Roberts, J.A., Azam-Ali, S.N. & Davey, M.R., 2003. Genetic diversity in bambara groundnut (Vigna subterranea (L.) Verdc) landraces assessed by Random Amplified Polymorphic DNA (RAPD) markers. Genetic Resources and Crop Evolution 50(7): 737–741.
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Autres références  
 • Allen, D.J. & Lenné, J.M., 1998. Disease as a constraint to production of legumes in agriculture. In: Allen, D.J. & Lenné, J.M. (Editors). The pathology of food and pasture legumes. CAB International, Wallingford, United Kingdom. pp. 1–61.
• Amarteifio, J.O., Karikari, S.K. & Moichubedi, E., 1998. The condensed tannin content of bambara groundnut (Vigna subterranea (L.) Verdc.). In: Jansman, A.J.M., Hill, G.D., Huisman, J. & van der Poel, A.F.B. Recent advances of research in antinutritional factors in legume seeds and rapeseed. Proceedings of the 3rd international workshop on antinutritional factors in legume seeds and rapeseed. European Association for Animal Production (EAAP) Publication No 93. Wageningen Pers, Wageningen, Netherlands. pp. 141–143.
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Afriref references  
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Auteur(s)  
 
M. Brink
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
G.M. Ramolemana
Department of Crop Science and Production, Botswana College of Agriculture, Private Bag 0027, Gaborone, Botswana
K.P. Sibuga
Department of Crop Science and Production, Sokoine University of Agriculture, P.O. Box 3005, Morogoro, Tanzania



Editeurs  
 
M. Brink
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
G. Belay
Ethiopian Agricultural Research Organization, Debre Zeit Center, P.O. Box 32, Debre Zeit, Ethiopia
Editeurs associés  
 
J.M.J. de Wet
Department of Crop Sciences, Urbana-Champaign, Turner Hall, 1102 South Goodwin Avenue, Urbana, IL 61801, United States
O.T. Edje
Faculty of Agriculture, University of Swaziland, P.O. Luyengo, Luyengo, Swaziland
E. Westphal
Ritzema Bosweg 13, 6706 BB Wageningen, Netherlands
Editeurs généraux  
 
R.H.M.J. Lemmens
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
L.P.A. Oyen
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Editeurs traduction française  
 
M. Chauvet
Bureau national de PROTA pour la France, Agropolis International, Avenue Agropolis, F-34394 Montpellier, Cedex 5, France
J.S. Siemonsma
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Editeur des photos  
 
A. de Ruijter
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands



Additional references  
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Vigna subterranea
planted



Vigna subterranea
1, habit of flowering plant; 2, flower; 3, fruits; 4, seed. Source: PROSEA



Vigna subterranea
crop



Vigna subterranea
flowers and young fruits



Vigna subterranea
plant with ripe and unripe fruits



Vigna subterranea
plant with subterranean fruits



Vigna subterranea
seeds



Vigna subterranea
intercropping with maize



Vigna subterranea
weeding



Vigna subterranea
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