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Phaseolus coccineus L.

Protologue  
 Sp. pl. 2 : 724 (1753).
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Famille  
 Papilionaceae (Leguminosae - Papilionoideae, Fabaceae)
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Nombre de chromosomes  
 2n = 22
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Synonymes  
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Noms vernaculaires  
 Haricot d’Espagne (Fr). Scarlet runner bean, runner bean, multiflora bean, case knife bean (En). Feijão da Espanha, feijão escarlata, feijão trepador (Po).
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Origine et répartition géographique  
 Le haricot d’Espagne est présent à l’état sauvage du Mexique à Panama. Il a probablement été domestiqué au Mexique et les données archéologiques indiquent que l’espèce était déjà domestiquée vers 900 après J.-C. De nos jours le haricot d’Espagne est cultivé dans les pays tempérés et parfois dans les régions de hautes terres d’Amérique centrale et du Sud, d’Afrique (par ex. en Ethiopie, au Kenya, en Ouganda, en Afrique du Sud) et d’Asie. On le cultive probablement à Madagascar et on a signalé sa culture dans la partie est de l’Afrique australe tropicale, mais aucun pays n’est cité en particulier.
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Usages  
 En Amérique centrale, on consomme tant les graines immatures que mûres alors qu’ailleurs, ce sont surtout les graines mûres, comme en Ethiopie. On les prépare surtout en les cuisant à l’eau. Dans les régions tempérées, il est très courant de consommer les gousses immatures comme légume, coupées en petits morceaux et cuites. En Amérique centrale, ce sont parfois les jeunes pousses, les feuilles et les inflorescences qu’on mange comme légume (simplement cuites à l’eau ou frites après cuisson à l’eau) ; les racines tubérisées quant à elles se mangent aussi cuites à l’eau ou se mâchent comme une confiserie. Une décoction de racine se prend contre la malaria, ou s’applique sur les yeux gonflés. En Amérique centrale, le haricot d’Espagne est brouté par le bétail et on en fait du foin. On le cultive comme plante ornementale.
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Production et commerce international  
 On ne dispose pas de statistiques précises sur la production de haricot d’Espagne. La production est réservée presque exclusivement à un usage local. Il existe une production commerciale de gousses au Royaume-Uni et en Argentine, ainsi que de graines des cultivars à graines blanches en Afrique du Sud. Au Kenya, le haricot d’Espagne est principalement cultivé par les petits exploitants.
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Propriétés  
 La composition de la graine séchée de haricot d’Espagne, par 100 g de partie comestible, est de : eau 12,5 g, énergie 1415 kJ (338 kcal), protéines 20,3 g, lipides 1,8 g, glucides 62,0 g, fibres 4,8 g, Ca 114 mg, P 354 mg, Fe 9,0 mg, thiamine 0,50 mg, riboflavine 0,19 mg, niacine 2,3 mg et acide ascorbique 2 mg (Leung, Busson & Jardin, 1968). Les graines contiennent des facteurs antinutritionnels tels que des inhibiteurs de trypsine, et il faut donc les cuire avant de les consommer pour éliminer ces substances.
Par 100 g de partie comestible, les gousses vertes crues (extrémités et bords parés) contiennent : eau 91,2 g, énergie 93 kJ (22 kcal), protéines 1,6 g, lipides 0,4 g, glucides 3,2 g, fibres 2,6 g, Ca 33 mg, Mg 19 mg, P 34 mg, Fe 1,2 mg, Zn 0,2 mg, carotène 145 μg, thiamine 0,06 mg, riboflavine 0,03 mg, traces de niacine, et acide ascorbique 18 mg (Holland, Unwin & Buss, 1991). De nombreux cultivars améliorés montrent une forte réduction des bandes vasculaires fibreuses au niveau des sutures des gousses (“haricots d’Espagne sans fils”).
La racine tubérisée du haricot d’Espagne est comestible, mais elle est fibreuse et susceptible de contenir des substances toxiques, que l’on peut faire disparaître par trempage ou en ôtant la pelure et en jetant l’eau de cuisson.
La coccinine, un peptide isolé de la graine du haricot d’Espagne, a manifesté une efficacité antifongique contre tout un ensemble de champignons. Elle a également inhibé la prolifération de lignées de cellules leucémiques et réduit l’activité de la transcriptase inverse du VIH-1.
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Description  
 Plante herbacée vivace grimpante (à rames), à tiges atteignant 4(–7) m de long ou plante herbacée annuelle buissonnante (naine) atteignant 60 cm de haut ; racine pivotante tubérisée. Feuilles alternes, 3-foliolées ; stipules triangulaires ; pétiole de (6–)8,5–10,5(–16) cm de long, rachis de (1,5–)2,5–4(–5) cm de long ; stipelles d’environ 5 mm de long ; folioles ovales-rhombiques, de (5–)6,5–10,5(–12,5) cm × (3,5–)5–8,5(–12,5) cm, base cunéiforme ou tronquée, apex aigu, finement pubescentes à glabrescentes. Inflorescence : grappe axillaire ou terminale, portant de nombreuses fleurs ; pédoncule de (5–)11–16,5(–25,5) cm de long ; rachis de (2–)10–16(–39,5) cm de long. Fleurs bisexuées, papilionacées ; pédicelle de 0,5–1,5 cm de long ; calice campanulé, glabrescent, tube d’environ 3 mm de long, les 2 lobes supérieurs réunis, les 3 lobes inférieurs triangulaires, d’environ 1 mm de long ; corolle écarlate, rose ou blanche, étendard cucullé, circulaire ou largement obovale, d’environ 17 mm × 17 mm, ailes largement obovales, d’environ 25 mm × 17 mm, carène spiralée, d’environ 10 mm de long ; étamines 10, dont 9 soudées et 1 libre ; ovaire supère, d’environ 6 mm de long, finement pubescent, style spiralé, à collier de poils en dessous du stigmate. Fruit : gousse linéaire-lancéolée, droite ou légèrement courbe, de (4,5–)9–13(–30) cm × 1,5–2,5 cm, comprimée latéralement, pourvue d’un bec, glabrescente, rugueuse à petites côtes obliques, contenant (1–)3–5(–10) graines. Graines ellipsoïdes-oblongues, de 13–25 mm × 6–13(–16) mm, noires, blanches, crème ou brunes, souvent marbrées de rose à violet. Plantule à germination hypogée ; première paire de feuilles simples et opposées.
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Autres données botaniques  
 Le genre Phaseolus comprend une cinquantaine d’espèces, la plupart se trouvant sur le continent américain. Phaseolus coccineus s’apparente étroitement à Phaseolus dumosus Macfad. (synonyme : Phaseolus polyanthus Greenman ; “year bean”) et à Phaseolus costaricensis Freytag & Debouck. Des hybrides entre Phaseolus coccineus et ces 2 espèces ont été obtenus ; il existe également une hybridation naturelle. Les 3 espèces peuvent se croiser avec le haricot commun (Phaseolus vulgaris L.), lorsque ce dernier est le parent femelle, et sans sauvetage d’embryons, même s’il peut y avoir une stérilité partielle de la descendance. Lorsque le haricot d’Espagne et le haricot commun poussent au même endroit, il peut y avoir une hybridation naturelle. L’hybridation du haricot d’Espagne avec le haricot tépari (Phaseolus acutifolius A.Gray) est également possible.
Phaseolus coccineus est une espèce variable, et le niveau de variabilité génétique est élevé, tant dans les populations sauvages que cultivées. Il existe un type à graines blanches de Phaseolus coccineus, connu au Kenya et en Afrique du Sud sous le nom de “butter bean”, mais ce nom s’applique normalement à Phaseolus lunatus L. En Ouganda, où la culture se pratique dans le district de Nakuru en haute altitude, les cultivars à graines blanches sont les plus communs.
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Croissance et développement  
 Les graines du haricot d’Espagne germent au bout de 10–14 jours après le semis. La floraison débute 40–60 jours après le semis. Les fleurs s’ouvrent au lever du soleil et se fanent au moment où il se couche. Phaseolus coccineus est avant tout une espèce allogame. La récolte des gousses vertes débute 3 mois environ après le semis et peut facilement se poursuivre pendant 2–3 mois. Les graines mûres se récoltent au bout de 4–5 mois après le semis. Les cultivars nains produisent plus tôt et moins abondamment que les cultivars à rames. En Amérique centrale, le haricot d’Espagne se cultive parfois comme plante vivace : tandis que les tiges dépérissent pendant les périodes froides, la racine pivotante tubérisée reste viable et produit de nouvelles tiges lorsque la chaleur revient. Mais dans les régions tempérées, le haricot d’Espagne se cultive comme une annuelle. Le haricot d’Espagne fixe l’azote atmosphérique par symbiose avec des bactéries Rhizobium à croissance rapide.
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Ecologie  
 Le haricot d’Espagne est une culture de climats tempérés. Sous les tropiques, elle réussit mieux à des altitudes de 1500–2000 m. Au Kenya, ces altitudes sont de 1900–2600 m, et en Ethiopie d’environ 2000 m. Le haricot d’Espagne tolère mieux le froid que les autres espèces de Phaseolus, mais il y a des dégâts en dessous de 5°C. A des températures supérieures à 25°C, le développement des fruits est inhibé. Extrêmement sensible à la sécheresse, le haricot d’Espagne a besoin que les précipitations soient bien réparties pendant toute sa période de croissance. En Ethiopie, sa culture réussit dans les régions où la pluviométrie annuelle moyenne est de 1500 mm. Il lui faut un taux d’humidité relative élevé pour que les graines se forment. Le haricot d’Espagne comprend des types à jours courts et des types non sensibles à la photopériode.
Le haricot d’Espagne est adapté à toutes sortes de sols, avec une préférence pour des sols profonds, limoneux, bien drainés, à texture légère à moyenne, et à pH 6–7. L’asphyxie racinaire n’est pas tolérée.
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Multiplication et plantation  
 Le haricot d’Espagne se multiplie habituellement par graines, mais on peut aussi le multiplier par sa racine tubérisée sur laquelle on laisse un morceau de tige. Le poids de 1000 graines est de 700–3000 g. Le lit de semis doit être bien préparé et exempt de mauvaises herbes. Les densités de semis normales sont de 50 000–75 000 pieds/ha pour les types à rames et le double pour les types nains, ce qui nécessite environ 75 kg de graines par ha pour le premier, et 150 kg pour le second. Mais on a noté des densités moindres. A l’île Maurice, le haricot d’Espagne se sème en lignes espacées de 100 cm en ménageant 30 cm sur la ligne. La profondeur de semis est de 2,5–5 cm. En Amérique centrale, le haricot d’Espagne est souvent cultivé en association avec du maïs.
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Gestion  
 Pour obtenir des gousses de grande qualité, on fait pousser le haricot d’Espagne sur des treillages, des tuteurs, des palissades ou d’autres types de supports. Mais la main d’œuvre et les équipements nécessaires sont importants, ce qui peut constituer un frein à la culture. Les types à rames peuvent se passer de soutien pour produire si on pince les tiges dominantes pour induire une croissance buissonnante. Il faut débarrasser le haricot d’Espagne des mauvaises herbes pendant les premiers stades de croissance ; en général on désherbe une ou deux fois. Le sol ne doit pas être travaillé trop en profondeur pour éviter d’endommager les racines. Une irrigation complémentaire est bénéfique. En Ethiopie, le haricot d’Espagne est cultivé dans les jardins.
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Maladies et ravageurs  
 Sous les tropiques, le haricot d’Espagne est affecté par l’anthracnose (Colletotrichum lindemuthianum) et la fusariose (Fusarium solani f.sp. phaseoli). La graisse à halo (Pseudomonas savastanoi pv. phaseolicola, synonyme : Pseudomonas syringae pv. phaseolicola), transmise par la graine, a été isolée chez le haricot d’Espagne en Afrique du Sud.
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Récolte  
 Les gousses vertes du haricot d’Espagne se récoltent quand la longueur de la gousse atteint son maximum, avant la phase de développement rapide des graines. D’ordinaire, on les ramasse à 4–5 jours d’intervalle. Pour une production de graines sèches, on arrache les plantes ou on les coupe lorsque la plupart des gousses sont sèches, puis on les laisse sécher pendant quelques jours. Une autre méthode consiste à cueillir les gousses à la main en plusieurs passages, parce que la maturité est asynchrone.
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Rendements  
 Des rendements de 10 t/ha de gousses vertes et de 1,5 t/ha de graines sont possibles. Le rendement en graines sèches mûres au Kenya a été évalué à 900–1100 kg/ha.
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Traitement après récolte  
 Le séchage des gousses terminé, on procède au battage.
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Ressources génétiques et sélection  
 Au Brésil, 428 entrées sont conservées par l’EMBRAPA/CENARGEN de Brasilia. D’importantes collections de ressources génétiques de haricot d’Espagne sont également maintenues aux Etats-Unis (USDA-ARS Western Regional Plant Introduction Station, à Pullman, Washington, 478 entrées provenant du monde entier, y compris l’Ethiopie et le Kenya) et au Mexique (Banco Nacional de Germoplasma Vegetal, Universidad Autónoma Chapingo, à Chapingo, 311 entrées). En Afrique, 6 entrées sont conservées en Afrique du Sud (Division of Plant and Seed Control, Department of Agriculture, Pretoria) et 1 en Ethiopie (Institut international de recherche sur le bétail (ILRI), Addis Abeba).
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Sélection  
 Les travaux de sélection sur le haricot d’Espagne ont porté sur l’amélioration de la qualité culinaire (absence de fils) et la résistance aux maladies. La sélection en vue d’une amélioration de la cuisson est prometteuse étant donné que les protéines des graines du haricot d’Espagne sont davantage polymorphes que celles du haricot commun. Pour la production de graines sèches, l’amélioration du port de la plante et des gousses plus courtes sont des objectifs de sélection appropriés. Des cultivars à croissance déterminée et adaptés à une récolte mécanique (‘Venere’ et ‘Alarico’) ont été mis au point en Italie, en procédant à des croisements de Phaseolus coccineus avec des cultivars déterminés de Phaseolus vulgaris et par rétrocroisements répétés avec Phaseolus coccineus.
Des niveaux moyens de résistance au flétrissement bactérien (Xanthomonas campestris pv. phaseoli), à la fusariose (Fusarium solani f.sp. phaseoli) et à la pourriture blanche (Sclerotinia sclerotiorum) ont été transférés du haricot d’Espagne au haricot commun. Le haricot d’Espagne est également considéré comme une source potentielle de résistance contre d’autres maladies du haricot commun, dont l’anthracnose, l’ascochytose (Phoma exigua), les taches anguleuses des feuilles (Phaeoisariopsis griseola), l’oïdium (Erysiphe polygoni) et la rouille (Uromyces appendiculatus). Une tolérance très importante aux mouches du haricot (Ophiomyia spp.) a été détectée chez le haricot d’Espagne, et transférée au haricot commun. Dans l’autre sens, la résistance à la graisse à halo a été transférée du haricot commun au haricot d’Espagne.
La régénération de plantes in vitro est possible à l’aide des cotylédons, grâce à l’organogenèse directe, ainsi qu’à l’embryogenèse somatique par culture de tissus.
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Perspectives  
 Le haricot d’Espagne est un légume frais et sec qui convient aux régions tropicales humides d’altitude ; toutefois, la nécessité de lui procurer des supports et la maturation inégale des gousses constituent des inconvénients importants pour une production commerciale. Il se peut que le haricot d’Espagne offre un potentiel en altitude en Afrique tropicale, mais on a besoin d’en savoir plus sur les pratiques de semis et de conduite appropriées. C’est une source potentielle de résistance aux maladies et aux ravageurs qui affectent le haricot commun.
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Références principales  
 • Campion, B., 1995. ‘Venere’ and ‘Alarico’, new scarlet runner bean (Phaseolus coccineus L.) cultivars with determinate growth habit. HortScience 30(7): 1483–1484.
• Debouck, D.G. & Smartt, J., 1995. Beans. In: Smartt, J. & Simmonds, N.W. (Editors). Evolution of crop plants. 2nd Edition. Longman, London, United Kingdom. pp. 287–294.
• Freytag, G. & Debouck, D.G., 2002. Taxonomy, distribution and ecology of the genus Phaseolus (Leguminosae - Papilionoideae) in North America, Mexico and Central America. Botanical Institute of Texas, Fort Worth, Texas, United States. 300 pp.
• Gepts, P. (Editor), 1988. Genetic resources of Phaseolus beans: their maintenance, domestication, evolution, and utilization. Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, Netherlands. 613 pp.
• Kay, D.E., 1979. Food legumes. Crops and Product Digest No 3. Tropical Products Institute, London, United Kingdom. 435 pp.
• Singh, S.P., 2001. Broadening the genetic base of common bean cultivars: a review. Crop Science 41(6): 1659–1675.
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• Suttie, J.M., 1969. The butter bean (Phaseolus coccineus L.) in Kenya. East African Agricultural and Forestry Journal 35: 211–212.
• Westphal, E., 1974. Pulses in Ethiopia, their taxonomy and agricultural significance. Agricultural Research Reports 815. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 263 pp.
• Webster, B.D., Ross, R.M. & Sigourney, M.C., 1980. A morphological study of the development of reproductive structures of Phaseolus coccineus Lam. Journal of the American Society for Horticultural Science 105(6): 828–833.
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Autres références  
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Afriref references  
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Sources de l’illustration  
 • Smartt, J., 1989. Phaseolus coccineus L. In: van der Maesen, L.J.G. & Somaatmadja, S. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 1. Pulses. Pudoc, Wageningen, Netherlands. pp. 56–57.
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Auteur(s)  
 
M. Brink
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Basé sur PROSEA 1: ‘Pulses’.


Editeurs  
 
M. Brink
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
G. Belay
Ethiopian Agricultural Research Organization, Debre Zeit Center, P.O. Box 32, Debre Zeit, Ethiopia
Editeurs associés  
 
J.M.J. de Wet
Department of Crop Sciences, Urbana-Champaign, Turner Hall, 1102 South Goodwin Avenue, Urbana, IL 61801, United States
O.T. Edje
Faculty of Agriculture, University of Swaziland, P.O. Luyengo, Luyengo, Swaziland
E. Westphal
Ritzema Bosweg 13, 6706 BB Wageningen, Netherlands
Editeurs généraux  
 
R.H.M.J. Lemmens
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
L.P.A. Oyen
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Editeurs traduction française  
 
M. Chauvet
Bureau national de PROTA pour la France, Agropolis International, Avenue Agropolis, F-34394 Montpellier, Cedex 5, France
J.S. Siemonsma
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Editeur des photos  
 
A. de Ruijter
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands



Additional references  
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Citation in Afrirefs
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Citation in Wikipedia
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Phaseolus coccineus
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Phaseolus coccineus
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Phaseolus coccineus
plant habit



Phaseolus coccineus
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Phaseolus coccineus
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Phaseolus coccineus
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