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Cucumis sativus L.

Protologue  
 Sp. pl. 2 : 1012 (1753).
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Famille  
 Cucurbitaceae
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Nombre de chromosomes  
 2n = 14
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Synonymes  
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Noms vernaculaires  
 Concombre, cornichon (Fr). Cucumber, gherkin (En). Pepino (Po). Tango (Sw).
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Origine et répartition géographique  
 Cucumis sativus serait originaire d’Asie, plus précisément des piémonts du sud de l’Himalaya. On y trouve encore à l’état sauvage Cucumis sativus var. hardwickii (Royle) Gabaev (synonyme : Cucumis hardwickii Royle), qui est considéré comme son ancêtre probable. Il possède de petits fruits très amers et épineux et il est entièrement compatible avec Cucumis sativus. Mais certains auteurs pensent que la var. hardwickii dériverait de la forme cultivée et serait échappée des cultures.
Le concombre serait cultivé en Inde depuis au moins 3000 ans, et dans l’est de l’Iran et en Chine depuis probablement 2000 ans. La Chine est considérée comme un centre secondaire de diversité. Le concombre est arrivé en Europe avant le début de notre ère, et a été introduit dans le Nouveau Monde par les tous premiers voyageurs et explorateurs. Il est probablement parvenu en Afrique tropicale d’abord par l’ouest avec les Portugais. Aujourd’hui le concombre est cultivé dans le monde entier. En Afrique tropicale, on le trouve sur tous les marchés urbains et il est commun dans la plupart des supermarchés.
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Usages  
 On utilise essentiellement le fruit immature du concombre en salade, avec ou sans la peau. On découpe les fruits en tranches ou en morceaux et on les sert au vinaigre ou avec un assaisonnement, seuls ou mélangés à d’autres légumes. Les jeunes fruits de cultivars spéciaux à petits fruits, appelés “cornichons”, sont confits au vinaigre. Les fruits jeunes ou mûrs du concombre sont parfois utilisés comme légume cuit, ou transformés en chutneys. Dans certaines régions d’Asie, les types à gros fruits blancs ou jaunes sont cuits à l’eau et consommés comme un ingrédient de ragoûts ; les jeunes pousses se consomment comme légume-feuilles, les graines se mangent aussi et on en extrait une huile alimentaire ; mais, ces usages n’ont pas été relevés pour l’Afrique. En Afrique tropicale, le concombre est considéré comme un légume exotique ou occidental d’introduction relativement récente, utilisé surtout par les citadins. Mais sa popularité dans la cuisine africaine augmente rapidement ; en Afrique de l’Est, il est régulièrement utilisé dans le “kachumbari”, une salade de chou africaine.
Les fruits mûrs crus du concombre ont la réputation de soigner la sprue et en Indochine les fruits immatures cuits sont donnés aux enfants pour traiter la dysenterie. La graine a des propriétés légèrement vermifuges. L’extrait de concombre est connu pour ses propriétés purifiantes, apaisantes et adoucissantes ; il entre dans la composition de tout un ensemble de produits de soins et de beauté pour la peau. La peau de concombre tuerait les blattes qui la consomment après plusieurs nuits. Les usages non alimentaires du concombre ne sont pas communs en Afrique.
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Production et commerce international  
 En 2002, la superficie mondiale cultivée de Cucumis sativus était évaluée à environ 2 millions d’ha et la production totale à 36 millions de t. L’Asie est le premier producteur mondial et la Chine à elle seule représente 60% de la production. Le concombre est cultivé dans tous les pays d’Afrique tropicale, mais nulle part à grande échelle. En 2002, l’Afrique a produit 507 000 t sur 25 000 ha, ce qui représente juste un peu moins de 1,5% de la production. L’Egypte est le plus grand producteur africain, avec 360 000 t. Les données détaillées sur les pays d’Afrique tropicale font défaut. En 2002, le commerce international s’est élevé à 1,5 millions de t, le Mexique, les Pays-Bas et l’Espagne étant les principaux exportateurs ; les exportations provenant des pays africains sont modestes et il n’en est pas fait état.
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Propriétés  
 La composition nutritionnelle du concombre par 100 g de partie comestible (extrémités parées, non pelé, proportion comestible 97%) est de : eau 96,4 g, énergie 42 kJ (10 kcal), protéines 0,7 g, lipides 0,1 g, glucides 1,5 g, fibres alimentaires 0,6 g, Ca 18 mg, Mg 8 mg, P 49 mg, Fe 0,3 mg, Zn 0,1 mg, carotène 60 μg, thiamine 0,03 mg, riboflavine 0,01 mg, niacine 0,2 mg, folate 9 μg, acide ascorbique 2 mg (Holland, B., Unwin, I.D. & Buss, D.H., 1991). S’il est pelé, la proportion comestible représente environ 85%. L’amande de la graine contient environ 42% d’huile et 42% de protéines.
Un principe amer, la cucurbitacine C, est présent chez Cucumis sativus. Les cucurbitacines sont des composés terpéniques présents dans le feuillage et les fruits, dont le rôle au cours de l’évolution est de protéger la plante contre les herbivores. Les cultivars modernes ne sont pas amers, ce qui est un résultat de la sélection. La présence d’une saponine et d’hypoxanthine, un alcaloïde légèrement toxique, pourrait expliquer les propriétés vermifuges des graines.
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Falsifications et succédanés  
 Les fruits de Cucumis anguria L., le concombre antillais, peuvent remplacer ceux de Cucumis sativus pour les conserves au vinaigre et les fruits du melon serpent (Cucumis melo L.) peuvent s’employer aussi bien en conserve qu’en frais.
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Description  
 Plante herbacée annuelle monoïque à tiges rampantes ou grimpantes atteignant 5 m de long, pourvues de vrilles simples atteignant 30 cm de long ; tige à 4–5 angles, peu ramifiée, à poils raides ; système racinaire étendu et essentiellement superficiel. Feuilles alternes, simples ; stipules absentes ; pétiole de 5–20 cm de long ; limbe à contour triangulaire-ovale, de 7–20 cm × 7–15 cm, 3–7-palmatilobé, profondément cordé à la base, aigu à l’apex, denté, à poils raides. Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères ; sépales étroitement triangulaires, de 0,5–1 cm de long ; corolle largement campanulée, lobes atteignant 2 cm de long, jaune ; fleurs mâles en fascicules de 3–7 fleurs, à pédicelle de 0,5–2 cm de long, étamines 3 ; fleurs femelles solitaires, à pédicelle court et épais atteignant 0,5 cm de long, s’allongeant chez le fruit jusqu’à 5 cm, ovaire infère, ellipsoïde, de 2–5 cm de long, à poils piquants ou verruqueux, stigmate 3-lobé. Fruit : baie pendante, globuleuse à cylindrique atteignant plus de 30 cm de long, souvent légèrement recourbée, couverte de verrues et de tubercules épineux à l’état jeune, peau habituellement verte, mais blanche, jaune ou brune chez certains cultivars, chair vert pâle, contenant de nombreuses graines. Graines à contour ovale-oblong, de 8–10 mm × 3–5 mm, comprimées, blanches, lisses. Plantule à germination épigée.
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Autres données botaniques  
 Avec un nombre de chromosomes de 2n = 14, le concombre et son parent sauvage diffèrent de tous les autres membres du genre, qui en possèdent 2n = 24. C’est également la seule espèce de Cucumis que l’on pense être originaire d’Asie ; les autres espèces sont indigènes en Afrique. Cucumis anguria est souvent confondu avec les types de concombres à petits fruits utilisés pour les conserves au vinaigre, les deux étant communément appelés “cornichon”.
Il n’existe pas de classification satisfaisante pour le concombre cultivé. La forme des fruits, leur taille, leur couleur et les caractéristiques de la peau présentent une grande variabilité, qu’on trouve sous diverses combinaisons, et de nombreux cultivars ont été créés partout dans le monde. Parmi les types communément cultivés, on peut citer :
– Le concombre lisse américain (“American slicer”) : fruits vert foncé, à peau lisse mais assez épineux, de taille moyenne ; parmi les variétés-populations appréciées et cultivées dans le monde entier, on peut citer : ‘Marketmore 76’, ‘Poinsett 76’, ‘Ashley’, et parmi les hybrides : ‘Cyclone’ et le gynoïque ‘Dasher II’ ; l’hybride ‘Kande’ a été mis au point spécialement pour les climats tropicaux par la East-West Seed Company ; les variétés-populations appréciées ainsi que des hybrides comme ‘Tokyo’ et ‘Olympic’ sont distribués en Afrique par Technisem.
– Le concombre de serre européen : fruit très long, mince, presque sans épines mais à peau rugueuse, cultivé sous serre ; les cultivars sont tous des hybrides, gynoïques et à fruit parthénocarpique, par ex. ‘Mystica’ et ‘Sabrina’.
– Le concombre Beit Alpha : principalement cultivé au Proche-Orient et alentour ; fruits de taille moyenne à peau légèrement côtelée mais sans épines ; souvent gynoïque ou parthénocarpique, par ex. les hybrides ‘Basma’ et ‘Excel’, distribués en Afrique par Technisem.
– Le concombre à cornichons : généralement un peu plus petit que les concombres à trancher, d’environ 15 cm ou moins, souvent garni de verrues prononcées, destiné à la production de conserves au vinaigre (cornichons) ; des cultivars communs et appréciés sont ‘Calypso’ et ‘Eureka’ ; les types buissonnants comme ‘Little Leaf’ demandent moins d’espace et fructifient tous au même moment.
– Le concombre blanc : cultivé en Inde, au Sri Lanka et dans d’autres pays asiatiques ; fruits à peau blanche et lisse, de taille moyenne à grande ; un cultivar prisé est ‘Long White’, et des hybrides sont également disponibles, par ex. ‘Keisha’ de la East-West Seed Company et ‘Shivneri’ de chez Seminis.
– Le concombre asiatique ou concombre tacheté : apprécié dans de très nombreux pays de l’Asie du Sud et de l’Est ; de nombreux hybrides sont disponibles dans des tailles de fruits allant du mini-concombre (environ 7 cm), comme ‘Kiros’ (East-West Seed Company), à des fruits de taille moyenne, par ex. ‘Ninja’ (Chia Tai) et ‘Kasinda’ (East-West Seed Company).
– Le concombre (oriental) chinois et japonais : fruits relativement longs, minces, assez épineux ; dans le sud de la Chine parfois à épines noires, au Japon de taille parfaite de 22 cm × 2–3 cm, à épines blanches ; les cultivars chinois comprennent ‘Beijing Dachi’ et ‘Ganfeng 3’ de chez GAAS et les cultivars japonais hybrides prisés sont ‘Sharp 1’ et ‘Nao-Yoshi’ de chez Saitama Gensyu Ikuseikai.
En Afrique tropicale, c’est surtout le concombre lisse américain qui est cultivé et l’on utilise surtout les variétés-populations ‘Ashley’ et ‘Poinsett’. On cultive aussi les types Beit Alpha, en particulier en Afrique du Nord. On trouve également des plantations de concombre à cornichons, mais souvent il s’agit plutôt de Cucumis anguria que de Cucumis sativus.
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Croissance et développement  
 La germination prend 3 jours lorsque les températures sont optimales. La floraison débute habituellement 40–45 jours après le semis, mais des cultivars précoces tels que ‘Kiros’ peuvent commencer à fleurir au bout de 30 jours. Les fleurs femelles se développent plus tard que les fleurs mâles, qui sont plus nombreuses. La proportion fleurs mâles/fleurs femelles dépend largement de la durée du jour, de la température et du cultivar. Des jours longs et des températures élevées tendent à maintenir les plantes dans la phase mâle ou à élever la proportion de fleurs mâles.
De nombreux régulateurs de croissance peuvent être utilisés pour influencer l’expression du sexe ; une application d’éthéphon provoque une floraison femelle. De nombreux cultivars modernes de concombre sont gynoïques (n’ayant que des fleurs femelles). Pour multiplier par graines une lignée gynoïque ou pour l’utiliser comme parent mâle, une pulvérisation de nitrate d’argent, de thiosulfate d’argent ou d’acide gibbérellique induira la floraison mâle. La concentration et la durée des traitements dépendent du génotype et du résultat recherché ; en général, on peut commencer les traitements au stade des 2–3 vraies feuilles, et les répéter tous les 2 jours jusqu’à 5 traitements au total.
Pour les cultivars gynoïques ou fortement femelles qui ne sont pas parthénocarpiques, on mélange habituellement les semences du commerce avec 10–15% de graines d’une lignée fortement mâle. Les abeilles étant les principaux agents pollinisateurs, elles doivent être suffisamment présentes pour que les fruits se développent correctement. Une pollinisation médiocre donne lieu à des fruits déformés ou courbés. Par contre, les concombres parthénocarpiques européens de serre ne doivent pas être pollinisés, car cela entraîne des déformations du fruit et la présence de graines indésirables. Par conséquent, les serres sont maintenues sans insectes pour empêcher la pollinisation.
On récolte les fruits 1–2 semaines après la floraison, en fonction du génotype, généralement avant leur maturité physiologique. Des récoltes fréquentes de fruits immatures commercialisables donnent lieu à une fructification continue et à un cycle de vie plus long de la culture. Les gros fruits en cours de maturation qu’on laisse sur la plante inhibent le développement de fruits supplémentaires. Les cultivars très précoces cultivés en champ peuvent vieillir rapidement et mourir au bout de 2–3 mois seulement, en particulier lorsque les maladies se mettent à affecter la plante pendant la nouaison. Le cycle de culture des concombres sous serre verre en Europe peut être étendu à environ 6 mois sous certaines conditions.
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Ecologie  
 Le concombre a besoin d’un climat chaud. Dans les pays tempérés et froids, il est cultivé sous serre ; ce n’est qu’au cours d’étés chauds qu’on peut le cultiver à l’air libre. La température optimale de croissance est d’environ 30°C et la température nocturne optimale de 18–21°C ; la température minimale permettant un bon développement est de 15°C. Les cultivars à cornichons sont généralement mieux adaptés aux basses températures. La sensibilité à la longueur du jour varie en fonction du cultivar ; des jours courts favorisent habituellement la croissance végétative et la production de fleurs femelles. Il faut une grande intensité lumineuse pour avoir des rendements optimaux. Le concombre réclame pas mal d’eau mais il ne supporte pas l’asphyxie racinaire. Une faible humidité relative donne lieu à une forte évaporation de la plante en raison de la large superficie des feuilles : par conséquent il est très important d’arroser suffisamment. Une humidité relative élevée facilite l’apparition du mildiou. Le sol doit être fertile, bien drainé, avec un pH de 6,0–7,0. En Afrique tropicale, des altitudes jusqu’à 2000 m semblent convenir à la culture du concombre.
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Multiplication et plantation  
 Le concombre est multiplié par graines. Le poids de 1000 graines se situe à 20–35 g. La préparation du sol réclame un bon apport en fumure organique (environ 25–35 t/ha). En fonction des méthodes de semis, environ 1–3 kg de graines par ha sont nécessaires. Le semis direct, encore communément pratiqué, surtout en plein champ, réclame de plus grandes quantités de semences. Le recours à des plantes repiquées donnera une plantation plus homogène, si c’est fait correctement. En plein champ, sous les tropiques, on peut déjà repiquer les plants au bout de 7 jours environ, ou au stade de 2 vraies feuilles, mais dans les régions plus froides ou pour une production sous serre, on utilise des plants qui ont jusqu’à 33 jours. Pour le semis direct, on installe les concombres sur des buttes espacées de 90–120 cm en déposant plusieurs graines par butte et en éclaircissant pour laisser 2–3 plantes. Sinon, on les sème en lignes espacées de 1–2 m et on éclaircit pour laisser 30 cm entre les plantes. Pour une plantation en plein champ, on pratique les espacements les plus larges, par contre pour une culture palissée, on peut rapprocher les plantes. Pour le cornichon, la plantation est serrée, jusqu’à 250 000 plantes/ha.
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Gestion  
 Une plantation sur des planches surélevées améliore le drainage, particulièrement important pendant la saison des pluies, et peut favoriser le bon développement des racines. L’emploi de paillage plastique facilite la lutte contre les adventices et la gestion de l’apport en eau, et permet de réduire les populations d’insectes à un stade précoce. Lutter contre les mauvaises herbes est nécessaire jusqu’à ce que les plantes recouvrent entièrement le sol. On peut mettre en place des tuteurs, ce qui en général améliore la qualité des fruits, réduit la fréquence des maladies grâce à une meilleure circulation de l’air dans la culture, et facilite leur récolte. L’arrosage est nécessaire à intervalles réduits ; il faut maintenir un niveau élevé d’humidité dans le sol pendant toute la période de croissance. Il est fortement recommandé d’utiliser l’arrosage au goutte à goutte pour un usage optimal et homogène de l’eau dont on dispose.
On peut incorporer les engrais dans le système goutte à goutte. Le concombre réagit bien aux engrais. Outre l’apport initial en fumure organique, il est généralement conseillé d’employer 700 kg/ha de mélange NPK, suivi d’engrais azoté toutes les 2–3 semaines jusqu’à la formation des fruits. Cependant, il est toujours mieux pour les apports en engrais de s’appuyer sur une analyse du sol avant la plantation. Les micronutriments sont également essentiels à un bon développement ; leur pénurie peut donner lieu à des symptômes de carence autant chez les plantes que chez les fruits et aboutir à des rendements inférieurs et de moins bonne qualité.
Pour favoriser la ramification, on peut pincer l’extrêmité de la tige principale ; chez les plantes douées d’une très forte croissance végétative, on peut tailler les pousses latérales après l’apparition des premiers fruits, pour limiter la production de feuilles et de fleurs. Un excès d’engrais azoté favorise la croissance des tiges et la production de fleurs mâles.
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Maladies et ravageurs  
 De très nombreuses maladies et ravageurs peuvent affecter le concombre à tous les stades de son développement. Les maladies foliaires pouvant donner lieu à de graves dégâts sont des maladies fongiques : le mildiou (Pseudoperonospora cubensis), l’oïdium (Erysiphe cichoracearum et Sphaerotheca fuliginea), l’anthracnose (Colletotrichum lagenarium), la maladie des taches foliaires (Corynespora cassiicola) et la pourriture noire (Didymella bryoniae), ainsi que la maladie bactérienne des taches anguleuses graisseuses (Pseudomonas lachrymans). L’anthracnose cause aussi des symptômes sur les fruits. Une bonne circulation de l’air, par exemple en palissant, réduit dans une certaine mesure l’importance de ces maladies. L’application de fongicides systémiques comme le bénomyl (Benlate) ou le métalaxyl (Ridomil) peuvent limiter leur propagation ; on peut les utiliser en alternance avec des fongicides à large spectre, comme l’oxychlorure de cuivre (Vitigran Blue) ou le mancozèbe (Dithane). D’autres types de flétrissement chez le concombre peuvent être causés par la fusariose transmise par le sol (Fusarium oxysporum f.sp. cucumerinum), ou le flétrissement bactérien (Erwinia tracheiphila), propagé par la chrysomèle rayée du concombre. Dans les cultures sous abri des pays tempérés, en particulier au Japon et en Corée, on pratique la greffe de concombre sur les racines de Cucurbita ficifolia Bouché ou Cucurbita maxima Duchesne × Cucurbita moschata Duchesne pour éviter les maladies transmises par le sol, comme la pourriture des racines provoquée par les champignons Phomopsis sclerotioides et Fusarium oxysporum ; aucune expérience de greffe n’a été signalée en Afrique tropicale. Le concombre est prédisposé à la fonte des semis, qui se traduit par la mort des plantes sitôt après la levée ; elle a lieu plus souvent lorsque le sol est mal drainé et peut être provoquée par plusieurs champignons, par ex. Pythium spp. ou Phytophthora spp., dont certains peuvent également être à l’origine d’une pourriture des racines chez les plantes plus âgées.
Les dégâts occasionnés aux fruits peuvent être provoqués par la nuile frise (Cladosporium cucumerinum), champignon qui s’attaque également aux feuilles des cultivars sensibles, par la pourriture humide (Erwinia) et les pourritures du fruit causées par Phytophthora capsici et Rhizoctonia solani. Des cultivars résistants à la nuile grise sont disponibles partout ; pour empêcher la pourriture humide et les autres pourritures du fruit, il faut manipuler les fruits avec soin, en particulier pendant la récolte, pour éviter au maximum de les abîmer. Les lésions aux fruits sont souvent le point de départ d’une infection. Rhizoctonia se transmet par le sol et infecte les fruits à l’endroit où ils touchent le sol ; c’est en empêchant le contact, par exemple en utilisant un paillage ou des systèmes de palissage, que l’on peut éviter cette maladie. D’autres maladies fongiques observées en Afrique tropicale (Côte d’Ivoire) sont : Alternaria sp., Cercospora citrullina, Choanephora cucurbitarum, Myrothecium roridum, Oidium tabaci et Sclerotium rolfsii.
Certains virus communs susceptibles d’entraîner des pertes considérables de rendement sous les tropiques sont ceux transmis par les pucerons : le virus de la mosaïque du concombre (CMV), le virus de la mosaïque jaune de la courgette (ZYMV), ainsi que le virus des taches en anneau de la papaye (PRSV), et tout un ensemble de virus transmis par aleurodes qui provoquent le jaunissement, comme le virus du jaunissement des nervures du concombre (CVYV) et le virus de la jaunisse du concombre (CYV). Un autre virus important est celui de la marbrure verte du concombre (CGMMV), qui se transmet beaucoup par la graine. Il faut faire particulièrement attention à ne pas utiliser de graines produites sur des plantes infectés ; le CGMMV peut facilement se propager mécaniquement, mais on ignore s’il l’est par les insectes ou par un autre vecteur.
Les nématodes à galles (Meloidogyne spp.) peuvent gravement affecter la croissance des plantes en provoquant leur rabougrissement ou leur flétrissement, ce qui diminue les rendements.
On recommande en général de cultiver le concombre dans des endroits où aucune cucurbitacée n’a été cultivée depuis plusieurs années, pour éviter les maladies transmises par le sol. Un grand nombre des maladies citées, comme les taches anguleuses des feuilles, la nuile grise, l’anthracnose et le phytophthora, peuvent être transmises par la semence. Le recours à des semences saines ou traitées chimiquement peut empêcher la contamination de maladies ou les infestations d’insectes à un stade précoce et réduire considérablement le niveau de risque. Pour la plupart des maladies foliaires et des virus, des cultivars résistants sont disponibles ; recourir aux cultivars adaptés est une bonne façon de minimiser les problèmes.
Pucerons, aleurodes et thrips sont des insectes qui peuvent provoquer des problèmes considérables, principalement parce qu’ils servent de vecteur aux virus ou aux maladies. Des dégâts généralisés peuvent être provoqués par des coléoptères, des mineuses des feuilles et des cicadelles. La pyrale du melon (Diaphania hyalinata) et les araignées rouges (Tetranychus spp.) peuvent occasionner beaucoup de dégâts aux feuilles, et les mouches des fruits (Dacus cucurbitae) peuvent provoquer la pourriture des fruits. Les cultivars non-amers sont plus prédisposés aux dégâts dus aux acariens que ceux qui sont amers. Le recours aux prédateurs naturels des insectes est une méthode plus respectueuse de l’environnement que les applications de pesticides, mais jusqu’à présent, cela se pratique surtout, voire exclusivement, en culture sous abri.
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Récolte  
 Les fruits du concombre destiné au frais se récoltent avant leur pleine maturité ; celle-ci intervient 1–2 semaines après floraison, en fonction du type. Le moment de la première récolte a lieu 40–60 jours après semis, selon le climat et le cultivar. La récolte s’effectue tous les deux jours ou moins fréquemment. Pour les types destinés à la conserve, on récolte les fruits immatures à divers stades de maturité. Les concombres destinés au frais se ramassent à la main, mais les types à cornichons se récoltent mécaniquement en une seule fois, surtout dans les grandes parcelles aux Etats-Unis. Pour la production de semences, on laisse les fruits mûrir sur la plante.
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Rendements  
 En 2002, le rendement moyen mondial de concombre a atteint 18 t/ha, mais il existe de gros écarts entre les années. On ne dispose que de peu de données pour l’Afrique : on évalue le rendement en R.D. du Congo et au Ghana à 4 et 10 t/ha respectivement. En Asie tropicale, des pays comme la Thaïlande, l’Indonésie et l’Inde ont une moyenne de rendement estimée juste en dessous de 10 t/ha. En Thaïlande, les cultivars hybrides produisent plus de 100 t/ha. L’Union européenne dans son ensemble produit une moyenne de 90 t/ha, mais en conditions protégées sous serre, on obtient des valeurs encore plus élevées, surtout parce que ces conditions allongent considérablement le cycle de vie de la culture.
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Traitement après récolte  
 Les fruits du concombre doivent être traités avec soin, car ils sont sensibles aux dégâts dus au transport. La période maximale de stockage est d’environ 14 jours à 13°C, à un taux d’humidité relative de 95%. En dessous de 10°C, des lésions dues au froid peuvent survenir et au-dessus de 16°C, les fruits jaunissent rapidement. Un pelliculage de cire ou un conditionnement sous film plastique réduisent les pertes d’eau. Dans les pays tropicaux, les fruits conservent leur qualité commerciale pendant environ 5 jours, sauf si on les maintient en conditions froides. Après cela, ils ramollissent, perdent leur texture croquante et peuvent se mettre à jaunir.
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Ressources génétiques et sélection  
 D’importantes collections de ressources génétiques sont disponibles en République tchèque (Breeding Station, Kvetoslavov), en Allemagne (Institute for Plant Cultivation and Plant Breeding, Braunschweig), en Inde (Kerala Agricultural University, Trichur), aux Pays-Bas (Centre for Genetic Resources, Wageningen), aux Philippines (Institute for Plant Breeding, Los Baños), en Turquie (AARIR, Menemen, Izmir), en Russie (Institut Vavilov, St-Pétersbourg), aux Etats-Unis (NCRPIS, Iowa State University, Ames ; NSSL, USDA-ARS Colorado State University, Colorado).
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Sélection  
 Sur le plan génétique, le concombre est l’une des espèces de légumes les mieux connues et un grand nombre de travaux de sélection ont été réalisés. Le premier hybride, le type lisse américain ‘Burpee Hybrid’, a été commercialisé en 1945. L’expression gynoïque du sexe a été découverte chez un cultivar coréen. Depuis, le développement de cultivars hybrides, gynoïques et parthénocarpiques a débouché sur des rendements très élevés, en particulier pour le concombre destiné au frais et cultivé sous serre. La sélection de cultivars résistants aux maladies et aux ravageurs, associée à de meilleures pratiques agricoles, a conduit à plus que tripler le rendement du cornichon au cours des 60 dernières années.
En Afrique tropicale, les travaux de sélection doivent viser à produire des cultivars adaptés aux conditions chaudes et humides et dotés des tolérances nécessaires aux maladies. La société française Technisem, qui se concentre sur l’amélioration génétique pour les tropiques, en particulier pour l’Afrique de l’Ouest, possède des stations d’expérimentation situées par ex. au Sénégal, au Mali, au Bénin et au Cameroun, sous le nom de Tropicasem. Pour le concombre, on vend les variétés-populations communes de lisse américain, des hybrides améliorés, le Beit Alpha, ainsi que des types à cornichons. Selon les préférences, les problèmes de climat et de maladies, on a le choix entre divers types. L’hybride F1 ‘Tokyo’ (lisse américain) est prisé en Afrique de l’Ouest. Il supporte les conditions chaudes et humides et est tolérant au mildiou et au CMV. Un autre hybride, également tolérant à la chaleur et gynoïque, est ‘Olympic’, qui, outre sa tolérance au mildiou et au CMV, est tolérant à l’oïdium et à la maladie des taches foliaires anguleuses. L’hybride ‘Antilla’, de type cornichons, supporte également la chaleur ainsi que l’anthracnose, le mildiou et l’oïdium. La variété à cornichons ‘Arizona F1’ résiste moins à la chaleur, mais elle offre une tolérance à la maladie des taches foliaires anguleuses et au CMV. Le type Beit Alpha ‘F1 Basma’ offre une tolérance au mildiou et à l’oïdium, ainsi qu’aux virus CMV et WMV. L’hybride ‘Excel’ a une végétation moins robuste et il est parthénocarpique ; il est particulièrement adapté à la culture sous serre.
Les cultivars de la East-West Seed Company, mis au point en Asie du Sud-Est, sont également adaptés aux conditions chaudes et humides. Dans le type lisse américain, les cultivars disponibles en Afrique sont les hybrides F1 ‘Kande’ et ‘Kosey’, très robustes et tolérants au mildiou ; ‘Kosey’ offre une tolérance au ZYMV et au PRSV.
Les études montrent que la base génétique du concombre cultivé est relativement étroite. On a découvert cependant que les entrées des banques de gènes provenant de plusieurs endroits différents étaient très variées sur le plan génétique et souvent différentes du matériel génétiques du commerce. Un plus large recours à ces ressources, ainsi que des hybridations avec les taxons sauvages apparentés, pourraient s’avérer prometteurs pour obtenir de nouveaux caractères d’intérêt. Des combinaisons avec Cucumis sativus var. hardwickii sont réalisées pour augmenter la ramification et la nouaison, en particulier chez les cultivars destinés à la production de cornichons. Depuis longtemps, on essaie d’obtenir des croisements interspécifiques avec Cucumis hystrix Chakrav. (2n = 24). Cucumis hystrix, assez proche du concombre, est particulièrement intéressant pour sa résistance aux nématodes. Avec les techniques de sauvetage d’embryon et de doublement chromosomique, un amphidiploïde (2n = 38) a été obtenu, à partir duquel on essaie de créer des lignées qu’on puisse directement croiser avec Cucumis sativus.
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Perspectives  
 Le concombre est relativement important en Afrique tropicale, et le devient de plus en plus, parce que c’est un légume facile à préparer et qu’il est adapté à la vente au supermarché et sur les grands marchés urbains. De plus, on commence à disposer de cultivars plus adaptés aux conditions climatiques d’Afrique tropicale et comportant aussi les tolérances nécessaires aux maladies.
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Références principales  
 • Bates, D.M., Robinson, R.W. & Jeffrey, C. (Editors), 1990. Biology and utilization of the Cucurbitaceae. Cornell University Press, New York, United States. 485 pp.
• FAO, 2003. FAOSTAT Agriculture Data. [Internet] http://apps.fao.org/page/collections?subset=agriculture. Accessed 2003.
• Gildemacher, B.H. & Jansen, G.J., 1993. Cucumis sativus L. In: Siemonsma, J.S. & Kasem Piluek (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 8. Vegetables. Pudoc Scientific Publishers, Wageningen, Netherlands. pp. 157–160.
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• Sherf, A.F. & MacNab, A.A., 1986. Vegetable diseases and their control. 2nd Edition. John Wiley & Sons, New York, United States. 728 pp.
• Staub, J.E. & Ivandic, V., 2000. Genetic assessment of the United States national cucumber collection. Acta Horticulturae 510: 113–121.
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Autres références  
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• Messiaen, C.-M., 1989. Le potager tropical. 2nd Edition. Presses Universitaires de France, Paris, France. 580 pp.
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• Whitaker, T.W. & Davis, G.N., 1962. Cucurbits - botany, cultivation and utilization. Leonard Hill, London, United Kingdom. 249 pp.
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Afriref references  
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Sources de l’illustration  
 • Gildemacher, B.H. & Jansen, G.J., 1993. Cucumis sativus L. In: Siemonsma, J.S. & Kasem Piluek (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 8. Vegetables. Pudoc Scientific Publishers, Wageningen, Netherlands. pp. 157–160.
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Auteur(s)  
 
M.N. van Luijk
Hugo de Grootstraat 136A, 2613 TX Delft, Netherlands



Editeurs  
 
G.J.H. Grubben
Boeckweijdt Consult, Prins Hendriklaan 24, 1401 AT Bussum, Netherlands
O.A. Denton
National Horticultural Research Institute, P.M.B. 5432, Idi-Ishin, Ibadan, Nigeria
Editeurs associés  
 
C.-M. Messiaen
Bat. B 3, Résidence La Guirlande, 75, rue de Fontcarrade, 34070 Montpellier, France
R.R. Schippers
De Boeier 7, 3742 GD Baarn, Netherlands
Editeurs généraux  
 
R.H.M.J. Lemmens
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
L.P.A. Oyen
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Editeurs traduction française  
 
M. Chauvet
Bureau national de PROTA pour la France, Agropolis International, Avenue Agropolis, F-34394 Montpellier, Cedex 5, France
J.S. Siemonsma
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Editeur des photos  
 
E. Boer
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands



Additional references  
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Vegetables
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Cucumis sativus
planted



Cucumis sativus
1, flowering and fruiting shoot; 2, female flower in longitudinal section; 3, fruit. Source: PROSEA



Cucumis sativus
fruiting plant



Cucumis sativus
fruit with dried corolla



Cucumis sativus
flat cultivation



Cucumis sativus
fruits



Cucumis sativus
male flower


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