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Cucumis metuliferus E.Mey. ex Naudin

Protologue  
 Ann. Sci. Nat. Bot., sér. 4, 11 : 10 (1859).
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Famille  
 Cucurbitaceae
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Nombre de chromosomes  
 2n = 24
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Synonymes  
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Noms vernaculaires  
 Concombre cornu, métulon, kiwano (Fr). Horned melon, African cucumber, horned cucumber, kiwano (En). Maxije (Po).
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Origine et répartition géographique  
 Cucumis metuliferus se trouve à l’état naturel dans toutes les régions tropicales et subtropicales subsahariennes d’Afrique, du Sénégal à la Somalie et à l’Afrique du Sud. Il a également été observé au Yemen. Au Kenya, en Nouvelle-Zélande, en France et en Israël, les fruits de cultivars améliorés sont cultivés pour l’exportation. Cucumis metuliferus s’est naturalisé en Australie, et a été signalé comme adventice en Croatie.
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Usages  
 Ce sont surtout les fruits du concombre cornu qui sont consommés, mais dans certaines parties de l’Afrique, les feuilles sont aussi utilisées comme légume. Les fruits sont pelés et consommés aussi bien au stade immature que mûr. Les fruits immatures ont l’apparence et le goût du concombre. Les fruits mûrs peuvent avoir une saveur douce de fruit de dessert. Les fruits mûrs peuvent aussi être coupés en deux et séchés au soleil pour une utilisation ultérieure. Au Botswana, les San du Kalahari préparent les fruits en les grillant. Au Zimbabwe, les jeunes feuilles sont enlevées des tiges, lavées et cuites comme des épinards, de la même manière que les feuilles de courge musquée (Cucurbita moschata Duchesne), et additionnées de beurre d’arachide avant d’être servies.
Les fruits des plantes sauvages sont souvent amers et non comestibles. Les tradipraticiens du Zimbabwe considèrent les fruits sauvages amers comme toxiques s’ils sont pris oralement. La racine est utilisée dans la région de Mutare (Zimbabwe) pour soulager la douleur après l’accouchement. Au Bénin, le fruit est considéré comme possédant des propriétés médico-magiques et est utilisé pour traiter les fièvres éruptives dans des rituels de “vaudou Sakpata”. Le fruit décortiqué macéré dans du vin de palme distillé ou dans du jus de citron est utilisé pour traiter la variole et les éruptions cutanées.
Dans les pays occidentaux, Cucumis metuliferus est surtout actuellement commercialisé comme ornemental pour ses fruits décoratifs, avec leur aspect exceptionnel et leur longue conservation.
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Production et commerce international  
 En Afrique australe, le concombre cornu est considéré comme un légume-fruit traditionnel. La culture a lieu à petite échelle, comme au Zimbabwe, où il est cultivé en zone rurale et péri-urbaine pour la commercialisation sur les marchés traditionnels et par les vendeurs des rues. L’évolution du concombre cornu africain en produit international a débuté en Nouvelle-Zélande où il est cultivé commercialement et exporté depuis les années 1980. Il y a reçu le nom de “kiwano” en vue de promouvoir ce fruit nouveau au Japon et aux Etats-Unis. Depuis lors, il est aussi cultivé à petite échelle en Californie pour le marché des Etats-Unis, et en Israël et au Kenya où ses fruits sont exportés vers les marchés européens. Des efforts récents pour développer la culture dans le sud de la France en été pour le marché européen ont réussi.
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Propriétés  
 La composition nutritionnelle des fruits frais de Cucumis metuliferus par 100 g de partie comestible est : eau 91,0 g, énergie 134 kJ (32 kcal), protéines 1,1 g, lipides 0,7 g, glucides 5.2 g, fibres brutes 1,1 g, Ca 11,9 mg, Mg 22,3 mg, P 25,5 mg, Fe 0,53 mg, thiamine 0,04 mg, riboflavine 0,02 mg, niacine 0,55 mg, acide ascorbique 19 mg (Wehmeyer, A.S., 1986). Certaines valeurs peuvent varier suivant la maturité du fruit, étant donné que le fruit est consommé aussi bien au stade immature que mûr.
La composition des feuilles est approximativement la même que celle d’autres légumes-feuilles vert foncé.
Dans la nature, on trouve des plantes avec des fruits amers ou non-amers, et les deux types ne peuvent être distingués morphologiquement. Une proportion importante des plantes de concombre cornu qui poussent à l’état sauvage en Afrique australe est de type amer et a entraîné des empoisonnements. Les fruits mûrs amers peuvent rester complètement intacts sur les plantes, car ils ne sont mangés ni par les babouins ni par d’autres animaux sauvages. Le degré d’amertume varie sur la même plante suivant que les fruits sont mûrs ou immatures, les fruits les plus jeunes ayant le goût le moins amer. L’amertume est due avant tout à la présence de cucurbitacines, composés amers et toxiques présents chez les Cucurbitaceae. Les cucurbitacines peuvent causer une grave maladie ou la mort, en raison de leur puissante action comme purgatif et laxatif. Cucumis metuliferus contient de la cucurbitacine B, triterpène connu pour faire preuve d’activités cytotoxiques, antitumorales et anti-inflammatoires.
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Description  
 Plante herbacée annuelle vigoureuse à tiges grimpantes ou rampantes, à vrilles simples et solitaires de 4–10,5 cm de long ; système racinaire puissant, fibreux ; tiges atteignant plusieurs mètres de long, cannelées, avec de longs poils rigides étalés. Feuilles alternes, simples ; stipules absentes ; pétiole de 3–12 cm de long, velu ; limbe à contour ovale ou pentagonal, de 3,5–14 cm × 3,5–13,5 cm, légèrement 3–5-palmatilobé, hispide sétuleux spécialement sur les nervures de la face inférieure, devenant scabre-ponctué. Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères ; sépales filiformes, de 2–4 mm de long ; pétales unis à la base, de 0,5–1,5 de long, jaunes ; fleurs mâles en fascicules de 1–10 fleurs, à pédicelle de 2–18 mm de long, étamines 3 ; fleurs femelles solitaires, à pédicelle de 5–35 mm de long, ovaire infère, ellipsoïde, de 1–2,5 cm de long, couvert de longues épines molles, stigmate 3-lobé. Fruit : baie oblongue-cylindrique de 6–16 cm × 3–9 cm, sur un pédoncule de 2–7 cm de long, arrondie aux deux extrémités et munie de protubérances épineuses fortes et larges à la base, de 1–1,5 cm de long, vert sombre marbré, passant à maturité au jaune et à l’orange brillant, contenant de nombreuses graines. Graines étroitement ovoïdes, de 5–8 mm de long, comprimées avec des bords arrondis, munies de poils soyeux.
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Autres données botaniques  
 Les 30 espèces environ de Cucumis sont originaires d’Afrique, sauf le concombre (Cucumis sativus L.), qui est probablement originaire d’Inde. Cucumis metuliferus avec ses “fruits cornus” et ses graines velues est plus proche génétiquement du melon (Cucumis melo L.) que le concombre, mais s’est révélé incompatible en croisement avec les autres espèces. Sur la base des études sur la méiose et les croisements, de la diversité des flavonoïdes, des données sur l’ADN chloroplastique et des analyses d’isozymes, Cucumis metuliferus est isolé des autres espèces du genre. Des spécimens avec des fruits non amers et sans aucune protubérance épineuse ont été observés aussi bien à l’état sauvage qu’en semi-culture près de Bulawayo (Zimbabwe).
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Croissance et développement  
 A des températures optimales de 20–35°C, la germination des graines a lieu en 3–8 jours. En-dessous de 8°C la germination est complètement inhibée. La croissance végétative des tiges, qu’elles grimpent ou qu’elles rampent, exhibe l’exubérance typique des cucurbitacées et les plantes sont capables d’étouffer la croissance des plantes avoisinantes. La floraison débute environ 8 semaines après le semis, les fleurs mâles apparaissant en premier, suivies quelques jours après par les fleurs femelles. La pollinisation est effectuée par les insectes. Dans des essais en Israël, le poids maximum des fruits (en moyenne 200 g) était atteint 30–40 jours après la pollinisation, et la période principale de maturation des fruits sur la plante en terme de changement des constituants du fruit et de sa couleur (de vert à jaune) se situait 37–51 jours après la pollinisation. En culture de plein champ, la période entre le semis et la récolte était de 3,5 mois.
Au Zimbabwe, les plantes à fruits doux se ressèment d’elles-mêmes avec un minimum de pratiques culturales et de protection. Les fruits continuent à être doux si l’on empêche toute pollinisation occasionnelle par des plantes sauvages à fruits amers. Les fruits du concombre cornu en Afrique australe continuent à mûrir après la fin de la saison des pluies, longtemps après que les tiges soient mortes.
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Ecologie  
 L’habitat naturel du concombre cornu s’étend des ripisylves semi-persistantes de basse altitude aux hautes terres semi-arides et aux sables du Kalahari. Le concombre cornu croît à la saison chaude dans les régions tropicales et subtropicales, et ne tolère pas les situations froides. On le trouve du niveau de la mer jusqu’à 1800 m d’altitude. En Afrique australe, les graines germent avec les pluies estivales lorsque les températures nocturnes dépassent 12°C. Un climat semi-aride avec un régime de pluies à la saison chaude semble favoriser le stade de maturation des fruits, leur permettant de développer pleinement leur saveur. Les plantes tolèrent une grande diversité de types de sol au travers de leur aire de répartition naturelle.
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Multiplication et plantation  
 Cucumis metuliferus se multiplie par graines. Le poids de 1000 graines est de 14 g. La graine peut être semée directement, ou bien les plantules sont repiquées lorsqu’elles ont deux vraies feuilles. La période optimale pour la plantation se situe quand les températures du sol et de l’air sont supérieures à 14°C. Une densité de plantation de 10 000 plantes à l’hectare a donné de bons rendements en Israël. En Espagne, le semis en place a retardé la production ; l’utilisation de plants avec un système racinaire bien développé a été recommandée.
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Gestion  
 Le concombre cornu peut être cultivé au champ dans les mêmes conditions que le melon cantaloup ou le concombre. En Espagne, des plantes cultivées au champ sur des tuteurs n’ont pas produit aussi bien que celles non tuteurées, et ceci a été attribué à des facteurs climatiques, principalement le vent. La culture sous serre est une option, mais il faut alors introduire des pollinisateurs au moment de la floraison. En fonction des types locaux de sol et des résultats de leur analyse, du compost, du fumier ou des engrais minéraux peuvent être incorporés.
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Maladies et ravageurs  
 En Afrique australe, les plantes de concombre cornu sont rarement affectées par des maladies ou des ravageurs dans leur habitat naturel. Cucumis metuliferus est sensible au virus de la mosaïque du concombre, au virus des taches annulaires du tabac, au virus des taches annulaires de la tomate, au virus 2 de la mosaïque de la pastèque, et à une souche sévère du virus de la mosaïque jaune du haricot. Certaines provenances sont sensibles à la fusariose (Fusarium oxysporum). Des plantations en Israël ont été affectées par le mildiou (Sphaerotheca fuliginea) et le virus de la mosaïque de la courge. Des plantations sous serre en Espagne, à température et humidité élevées, ont été affectées par le mildiou (Erysiphe cichoracearum) et la mouche blanche des serres (Trialeurodes vaporariorum), mais les cultures en plein champ ne l’ont pas été. Le concombre cornu africain est résistant au virus jaune du melon. Certaines provenances sont très résistantes au virus 1 de la mosaïque de la pastèque, grâce à un seul gène complètement dominant, et résistantes par hypersensibilité au virus de la mosaïque de la courge.
Un coléoptère orange et noir des cucurbitacées, Sonchia pectoralis, a été observé endommageant les feuilles de jeunes plantes, mais pas jusqu’à nuire à toute la croissance. L’ubiquiste mouche du potiron, qui ravage les cultures d’autres cucurbitacées en Afrique australe, n’attaque pas le concombre cornu.
Le concombre cornu est très résistant aux nématodes à galles (Meloidogyne spp.). Des résistances au mildiou, au puceron du melon (Aphis gossypii), à la mouche blanche des serres et à la fusariose ont été observées dans plusieurs provenances.
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Récolte  
 Les tiges du concombre cornu meurent à la fin de la saison de croissance tandis que les fruits restent attachés et continuent leur maturation jusqu’à atteindre une couleur orange brillant. Ils peuvent être récoltés sur plusieurs mois. Les fruits immatures peuvent être récoltés à tout moment pendant la saison de croissance. La cueillette doit être pratiquée avec soin car les poils rigides et piquants de la tige et les “cornes” épineuses peuvent aisément piquer la peau ; il est recommandé de porter des gants pendant la récolte. Pour la consommation domestique, les feuilles sont prélevées dans les plantations ou sur des plantes sauvages.
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Rendements  
 Il n’y a pas de données de rendement pour l’Afrique. En Nouvelle-Zélande, les producteurs récoltent jusqu’à 20 t/ha de fruits de concombre cornu, en Californie environ 8 t/ha. Des producteurs en Israël ont récolté approximativement 230 000 fruits/ha, d’un poids moyen de 200 g, totalisant 46 t/ha. Les résultats d’essais en Espagne ont montré que chaque plante a produit en moyenne 66 fruits d’un poids total de 15 kg.
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Traitement après récolte  
 Les fruits ne doivent pas être empilés sans couverture de protection ; les épines pointues blessent facilement la peau des autres fruits, et les blessures donnent des suintements noir-orange à rougeâtres. Les épines peuvent être rendues moins dommageables par l’utilisation de papier de verre ou d’une lime. Les fruits ont une tenue exceptionnellement longue à température ambiante et peuvent être conservés de nombreux mois sans perdre leurs qualités décoratives. Des fruits cueillis en début de maturation et conservés à 24°C étaient intacts après trois mois de stockage, mais ils n’avaient pas pu développer la couleur orange désirée. Un traitement à l’éthylène a induit le changement de couleur de vert à jaune en trois jours, mais n’a pas eu d’effet sur les niveaux de solides solubles totaux. Il y a eu une augmentation des sucres réducteurs durant la conservation, sans relation avec le traitement à l’éthylène. Les fruits mûris sur la tige ont montré des teneurs plus élevées en solides solubles totaux et en sucres réducteurs. A 20°C, on a constaté 30% de pertes parmi les fruits stockés au 37e jour, et à des températures de conservation inférieures à 12°C, tous les fruits mûrs se sont gâtés dans les 55 jours. Des symptômes de dégâts dus au froid sous forme de taches opaques de la peau sont apparus à la surface des fruits stockés à 4°C ; c’est pourquoi la conservation au froid n’est pas recommandée.
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Ressources génétiques et sélection  
 Des ressources génétiques de concombre cornu sont conservées au National Plant Genetic Resources Centre à Windhoek (Namibie), et aux Etats-Unis (ministère de l’Agriculture, North Carolina Plant Introduction Station). A l’état sauvage, Cucumis metuliferus est très répandu et se trouve dans une grande variété de milieux, ce qui fait qu’il n’y a aucune raison de le considérer comme sujet à érosion génétique.
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Sélection  
 La qualité du fruit du concombre cornu est estimée suivant la couleur, la taille, le goût, l’acidité et l’arôme. Les types cultivés originels qui ont été évalués présentaient un goût un peu décevant, mais ces lignées avaient été évaluées pour la vigueur de la plante et les résistances aux maladies et aux ravageurs. Il est nécessaire d’identifier des cultivars à fruits doux. Des études récentes sur du matériel génétique provenant du Botswana et du Zimbabwe ont montré des résultats prometteurs pour l’accroissement de la taille et l’amélioration du goût. Parmi la diversité génétique cultivée au Zimbabwe et en Afrique du Sud, on trouve des cultivars à gros fruits (plus de 18 cm) ; ils sont oranges à maturité et ont une chair agréable au goût, et sont utilisés comme ingrédient attrayant dans les salades de fruits. Cucumis metuliferus possède des gènes importants de résistance aux maladies et aux ravageurs qui pourraient bénéficier à la base génétique d’autres espèces commerciales importantes de Cucumis, c’est-à-dire le melon et le concombre, s’ils pouvaient être transférés. Cependant, de multiples tentatives par plusieurs groupes de recherche pour introduire ces gènes suivant les méthodes traditionnelles d’hybridation par voie sexuée ont échoué en raison de fortes barrières d’incompatibilité. Ni la culture d’embryons, ni l’hybridation somatique par fusion de protoplastes n’ont donné de résultat satisfaisant à ce jour.
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Perspectives  
 Les perspectives pour le concombre cornu de subsister comme légume-feuilles sont relativement limitées, mais il a un avenir prometteur en tant que légume analogue au concombre ou en tant que fruit de dessert. Les fruits verts immatures sont très appréciés au Zimbabwe. A cause du goût quelque peu insipide des cultivars actuels, il ne s’est pas implanté comme fruit de dessert ou comme substitut du concombre aux Etats-Unis et en Europe au niveau que les responsables commerciaux avaient espéré. Jusqu’à ce que la saveur puisse être améliorée à la satisfaction du consommateur, la technique actuelle de vente du concombre cornu restera celle d’un fruit ornemental pour la décoration. Grâce à sa forme et son apparence exceptionnelles, combinées à sa couleur orange attrayante, en plus de sa longue conservation à l’étal, Cucumis metuliferus mérite l’attention à juste titre comme pièce maîtresse d’un panier de fruits. Son type de climat préféré, saison chaude pluvieuse suivie par une saison sèche fraîche, pourrait être important à considérer pour le succès de toute entreprise future de culture commerciale.
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Références principales  
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• McCarthy, W.H., Wehner, T.C., Xie, J. & Daub, M., 2001. Isolation and callus production from cotyledon protoplasts of Cucumis metuliferus. Cucurbit Genetics Cooperative Report 24: 102–106.
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Autres références  
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Afriref references  
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Sources de l’illustration  
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Auteur(s)  
 
M.H. Wilkins-Ellert
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Editeurs  
 
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Additional references  
Study abstract
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Citation in news articles
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Citation in Afrirefs
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Citation in Wikipedia
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Fruit use
Medicinal use
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Cucumis metuliferus
wild and planted



Cucumis metuliferus
1, part of stem with male and female flower; 2, fruit. Redrawn and adapted by Achmad Satiri Nurhaman



Cucumis metuliferus
fruiting plant habit



Cucumis metuliferus
large, ripe fruit



Cucumis metuliferus
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Cucumis metuliferus
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