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Clausena anisata (Willd.) Hook.f. ex Benth.

Protologue  
 Hook., Niger fl. : 256 (1849).
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Famille  
 Rutaceae
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Nombre de chromosomes  
 2n = 18, 36
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Synonymes  
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Noms vernaculaires  
 Horsewood, maggot killer (En). Mjavikali (Sw).
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Origine et répartition géographique  
 Clausena anisata est présent de Guinée et de Sierra Leone jusqu’en Ethiopie, au Soudan et vers le sud jusqu’à la Province du Cap, en évitant seulement les régions les plus sèches. Il se rencontre également en Asie tropicale et en Asie du Sud-Est. Il est cultivé en Malaisie et en Indonésie.
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Usages  
 Clausena anisata est généralement utilisé en médecine traditionnelle dans toute l’Afrique tropicale. La décoction des racines ou feuilles aromatiques est couramment absorbée comme boisson pour traiter les troubles gastro-intestinaux, la fièvre, la pneumonie, les céphalées, le mal de gorge et les sinusites, et comme un vermifuge contre différentes sortes de vers. On considère les feuilles broyées comme antiseptique et analgésique et on les applique en externe sur les plaies, les dents douloureuses et d’autres infections buccales, les otites, les démangeaisons, les plaies, les abcès, les brûlures, les hémorroïdes, les rhumatismes et d’autres algies corporelles. Elles sont également appliquées sur les blessures infestées d’asticots des animaux domestiques. Les feuilles broyées sont couramment appliquées comme antidote aux morsures de serpent. En Afrique de l’Ouest, on utilise la décoction de feuilles pour traiter les maladies vénériennes et comme aphrodisiaque, et également pour fortifier les nourrissons et prévenir le rachitisme. La décoction de racine est ingérée comme tonique par les femmes enceintes, pour faciliter l’accouchement et purifier l’utérus. Elle est également donnée aux enfants pour lutter contre les convulsions.
En Afrique de l’Est, les racines sont mastiquées pour traiter l’indigestion et la décoction de racine est absorbée pour traiter la coqueluche, le paludisme, la syphilis et les troubles rénaux. Au Kenya, la décoction de racine est administrée aux femmes après l’accouchement pour favoriser la production de lait ; elle est également absorbée comme boisson pour traiter la dysménorrhée, éviter l’avortement, les maladies cutanées et l’épilepsie. Aux Seychelles, on consomme la décoction de feuilles pour traiter l’hypotension et le mal de gorge. Des cataplasmes de feuilles sont appliqués sur les furoncles et les taches. Un mélange de feuilles broyées, de sel, de piments (Capsicum) et de graines de tamarin se prend pour traiter la perte d’appétit, les œdèmes et l’indigestion. En Afrique du Sud, on prend l’extrait de feuilles pour traiter le diabète.
Dans toute l’Afrique tropicale, les feuilles séchées sont utilisées comme répulsif contre les insectes. Au Kenya, les feuilles sont utilisées comme garnissage des matelas, car elles sont aromatiques et répulsives contre les insectes. Les rameaux sont couramment utilisés comme brosse à dent et les tiges comme cannes de marche et petits outils. On utilise des tiges brûlées pour fumer le poisson et faire mûrir les bananes. Les fruits ont un goût sucré et sont consommés par endroits. L’écorce de tige sert de cordes pour la construction de greniers. En Afrique australe, on utilise l’infusion de feuilles en bain de vapeur comme un désodorisant. Les rameaux et feuilles de Clausena anisata sont couramment utilisés dans les rites et cérémonies magico-religieuses, car les rameaux sont supposés chasser les esprits maléfiques.
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Production et commerce international  
 En Afrique tropicale, les feuilles et racines de Clausena anisata sont vendues par endroits mais il n’existe aucune production commerciale.
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Propriétés  
 Les feuilles et les fruits de Clausena anisata contiennent des huiles essentielles et sont très aromatiques lorsqu’on les broie. Une analyse de l’huile essentielle obtenue des feuilles récoltées à différents endroits a montré l’existence de plusieurs variantes chimiques : des huiles contenant de l’(E)-anéthole (75–95%) (Indonésie, Ghana), du méthylchavicol (80–100%) (Bénin, Ghana, Nigeria), de l’(E)-foeniculine (Ghana), du β-pinène (67,2%) (Inde), et des huiles contenant un grand nombre de composants à des concentrations variant entre 0,2% et 20%. Des exemples de celles-ci comprennent une huile de feuilles du Zimbabwe contenant du sabinène (33%), du germacrène D (17%), du Z-β-ocimène (6%), du germacrène B (5,5%), de l’(E)-β-ocimène (5%) et du terpinène-4-ol (4,7%). Une huile de feuilles du Cameroun contenait de la (Z)-tagéténone (26,8%), de l’(E)-tagéténone (19,2%), du (E)-nérolidol (11,5%) et du germacrène D (9,2%). La composition des huiles essentielles des graines est différente, sans distinction claire des variantes chimiques : au Bénin elle contenait du méthylchavicol (40,8%), du myrcène (22,2%), de l’(E)-anéthole (16,3%) et du limonène (13,4%), et au Cameroun elle contenait du (Z)-tagéténone (15,3%), de l’(E)-tagéténone (14,8%), de l’(E)-nérolidol (10,3%), du myrcène (7,4%), du β-caryophyllène (7,4%), du 3-carène (3,9%) et de l’β-humulène (3,5%). Les fruits, les parties aériennes et l’écorce de la tige contiennent des coumarines appartenant au type des furanocoumarines (par ex. l’impératorine, l’iso-impératorine, l’oxypeucédanine, le bergaptène, la xanthotoxine, le xanthotoxol et la chalépine), au type de la géranyl-coumarine (par ex. l’anisocoumarine A–I), ou au type des furanocoumarines-lactones (l’indicolactone, l’anisolactone). On a isolé des tétranortriterpénoïdes (la limonine, la zapotérine, le clausénolide) et plusieurs dérivés de l’écorce de tige et des racines. On a isolé plusieurs alcaloïdes de type carbazole de l’écorce de tige : la furanoclausamine A et B, la clausamine B, C, D et E, le mukonal, la glycosinine, la mukonidine et la clausine F. On a isolé de la mupamine, un alcaloïde de type pyranocarbazole, de l’écorce de racine.
L’huile essentielle de feuilles a montré une toxicité significative sur le criquet puant Zonocerus variegatus au stade larvaire. On a identifié son principal composé comme étant l’estragole, qui est 1,5 fois plus toxique que l’huile essentielle. D’autres essais ont montré que l’huile essentielle de feuilles était également très efficace contre les insectes ravageurs des produits stockés, dont Tenebrio molitor et Rhizopertha dominica, Sitophilus zeamais et d’autres espèces. Elle a provoqué une mortalité de 99,3% et complètement inhibé la reproduction de Tribolium castaneum lorsqu’elle est utilisée pour la fumigation à un dosage de 20 mg/litre, ou mélangée avec de la farine de blé à une concentration de 0,2% en poids. La poudre de feuilles et différents extraits de feuilles et de racines ont montré une activité anti-appétente significative contre le foreur Helicoverpa armigera. Un extrait au méthanol des rameaux a montré une activité antiplasmodium modérée contre une souche sensible à la chloroquine de Plasmodium falciparum in vitro.
L’huile essentielle de feuilles a, par ailleurs, présenté une activité antibactérienne significative contre Salmonella typhimurium, Pseudomonas aeruginosa, Alcaligenes faecalis, Bacillus subtilis, Enterococcus faecalis, Flavobacterium suaveolens, Leuconostoc cremoris et Serratia marcescens. Le clausénol a montré une activité significative contre une série de bactéries gram-positives et gram-négatives et des champignons. L’huile de feuilles s’est également avérée avoir une activité antifongique significative contre Alternaria alternata, Aspergillus parasiticus, Geotrichum candidum, Phytophthora palmivora et Penicillium citrinum. Des extraits de feuilles ont montré une forte activité antifongique contre les champignons provoquant des candidoses orales et des mycoses de la peau : Candida albicans, Candida glabrata, Candida tropicalis, Candida parapsilosis, Candida krusei et Cryptococcus neoformans. Un extrait méthanolique de racine a montré une efficacité molluscicide lors d’un essai biologique avec Bulinus globosus, l’escargot hôte intermédiaire de la schistosomose. L’héliettine et l’impératorine étaient plus toxiques pour l’escargot du test que d’autres coumarines utilisées dans l’essai biologique. L’huile essentielle de feuilles présente également une activité antioxydante modérée in vitro. Un extrait au méthanol de racine a montré une activité hypoglycémique modérée chez des rats de laboratoire.
Une furocoumarine, l’impératorine, a montré une activité anticonvulsivante. La chalépine s’est avérée anticoagulante lorsque administrée à des rats en dose unique. La chalépine (100 mg/kg) en administration par voie intrapéritonéale a causé la mort de 40% des rats dans les 48 heures après le traitement. Les foies des rats morts présentaient une nécrose généralisée des hépatocytes. Les clausamines D–G agissent comme des inhibiteurs de l’activation précoce des antigènes contre le virus Epstein-Barr. Des extraits de feuilles ont montré une inhibition modérée des souches de VIH-1 et VIH-2 in vitro et ont en outre inhibé l’activité de la transcriptase inverse du VIH-1. La clausamine E a montré une cytotoxicité modérée contre la lignée cellulaire de leucémie humaine HL60.
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Description  
 Arbuste ou petit arbre caducifolié, de 4(–10) m de haut ; écorce lisse, gris-vert virant au brunâtre et devenant marbré ; jeunes rameaux à poils courts. Feuilles alternes, imparipennées, atteignant 30 cm de long ; stipules absentes ; folioles 11–37, alternes ou presque opposées, ovales à étroitement elliptiques, de 1–7(–11) × 0,7–3(–4,3) cm, base asymétrique, arrondie ou cunéiforme, apex obtus ou émarginé, bords entiers ou dentés, densément couvertes de points glandulaires, fortement aromatiques lorsque broyées, pennatinervées à 5–12 paires de nervures latérales. Inflorescence : panicule lâche axillaire de (4–)10–35 cm de long, à poils courts. Fleurs bisexuées, régulières, 4-mères ; sépales d’environ 1 mm de long, pétales elliptiques, de 3–7 mm de long, ivoire à blanc jaunâtre, étamines 8, filets de 2–6 mm de long, épaissis à la base, gynophore d’environ 1 mm de long, ovaire supère, 4-lobé, avec des glandes à l’apex, style de 1,8–2,1 mm de long, trapu, stigmate arrondi. Fruit : baie ovoïde, charnue, de 3, 3–7 mm de diamètre, habituellement 2-loculaire, rouge ou violet-noir, contenant 1–3 graines.
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Autres données botaniques  
 Le genre Clausena comprend 15 espèces, et est présent surtout en Asie continentale et en Asie du Sud-Est, s’étendant au nord-est de l’Australie (Queensland). Clausena anisata étend son aire de répartition en Inde et au Sri Lanka et est le seul représentant en Afrique tropicale.
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Croissance et développement  
 Clausena anisata fleurit en mars–juin et septembre–novembre, et fructifie en juillet–septembre.
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Ecologie  
 Clausena anisata se rencontre en savane, dans les fourrés, les milieux perturbés, les ripisylves et les forêts secondaires, du niveau de la mer jusqu’à 3000 m d’altitude.
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Multiplication et plantation  
 Clausena anisata est un producteur de graines prolifique et ses fruits sont principalement disséminés par les oiseaux, mais probablement aussi par de petits mammifères. Le poids moyen de 1000 graines est de 78,8 g. Il peut être cultivé à partir de boutures ou par semis direct. Les boutures de tige ont une vitesse de croissance supérieure à celle des semis ; les boutures comme les graines poussent mieux à l’ombre qu’en plein soleil. En Indonésie, Clausena anisata est habituellement multiplié par greffe, en utilisant Clausena excavata H.Lév. comme porte-greffe.
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Gestion  
 Clausena anisata a une croissance bonne à rapide et se recèpe facilement.
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Maladies et ravageurs  
 Fusarium sp. a provoqué des taches foliaires sur Clausena anisata. Clausena anisata est l’hôte du nématode Tylenchulus semipenetrans.
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Récolte  
 Les feuilles de Clausena anisata sont récoltées manuellement au fil des besoins.
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Rendements  
 Sur la base du poids sec, le rendement en huile essentielle de feuilles est de 4,32%. Lors d’un essai en Indonésie, les jeunes feuilles fraîches ont donné la teneur en β-caryophyllène la plus élevée (0,51%), et les feuilles matures et fanées présentaient la teneur en eugénol la plus élevée (1,5%).
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Traitement après récolte  
 L’huile de Clausena anisata est sensible à l’oxydation et doit être conservée dans des récipients hermétiques et entièrement remplis dans un endroit sombre et frais.
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Ressources génétiques et sélection  
 Clausena anisata a une grande aire de répartition, soit naturellement soit par sa culture et n’est donc pas menacé d’érosion génétique. De petites collections de ressources génétiques sont présentes à l’Instituto Valenciano de Investigaciones Agrarias de Valence en Espagne, et à l’USDA-ARS National Germplasm Repository for Citrus & Dates à Riverside en Californie, Etats-Unis.
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Perspectives  
 Clausena anisata contient une variété de composés montrant des activités biologiques intéressantes et mérite donc des recherches supplémentaires pour une pleine évaluation de leur avenir potentiel. Par ailleurs, les variantes chimiques à huiles essentielles contenant de l’anéthole peuvent avoir un intérêt local comme substitut de l’huile essentielle d’anis, ou comme matière première industrielle dans la production de ce composé.
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Références principales  
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Autres références  
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Afriref references  
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Sources de l’illustration  
 • Kokwaro, J.O., 1982. Rutaceae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 52 pp.
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Auteur(s)  
 
A.T. Tchinda
Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM), Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, B.P. 6163, Yaoundé, Cameroun


Editeurs  
 
G.H. Schmelzer
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
A. Gurib-Fakim
Faculty of Science, University of Mauritius, Réduit, Mauritius
Editeurs associés  
 
R. Arroo
Leicester School of Pharmacy, Natural Products Research, De Montfort University, The Gateway, Leicester LE1 9BH, United Kingdom
Editeurs traduction française  
 
M. Chauvet
Bureau national de PROTA pour la France, Agropolis International, Avenue Agropolis, F-34394 Montpellier, Cedex 5, France
J.S. Siemonsma
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Editeur des photos  
 
G.H. Schmelzer
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands



Additional references  
Study abstract
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Citation in Afrirefs
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General importance
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Essential oil and exudate use
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Clausena anisata
wild



Clausena anisata
1, flowering twig; 2, flower (2 sepals, 2 petals and 2 stamens removed); 3, infructescence.
Source: Flore analytique du Bénin



Clausena anisata
Clausena anisata



Clausena anisata
Clausena anisata



Clausena anisata

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Clausena anisata

obtained from B. Wursten



Clausena anisata
c



Clausena anisata

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Clausena anisata

obtained from B. Wursten


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