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Miss. Ém. Laurent 1: 425 (1907). |
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Sapotaceae |
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2n = 28 |
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Chrysophyllum autranianum A.Chev. (1917), Gambeya lacourtiana (De Wild.) Aubrév. & Pellegr. (1960). |
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Abam, longhi, longhi rouge (Fr). |
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Chrysophyllum lacourtianum se rencontre depuis le Cameroun jusqu’à la Centrafrique, au Gabon et à la R.D. du Congo. |
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Le bois (noms commerciaux : abam, longhi) convient pour la construction, la parqueterie légère, les menuiseries intérieures, les bois de mine, les traverses de chemin de fer, la construction navale, la charronnerie, les meubles, l’ébénisterie, les outils, les articles de sport, la sculpture, le tournage, les placages et contreplaqués, les panneaux durs et panneaux de particules, et la pâte à papier. La pulpe douce et acidulée des fruits très mûrs est couramment consommée à l’état frais. Au Gabon, les Bakotas et les Bakwélés consomment la pulpe salée avec un féculent tel que manioc et plantain. La pulpe séchée est parfois employée dans des sauces. Au Congo, on administre une décoction d’écorce par voie vaginale pour traiter les inflammations de l’utérus et du vagin, et on l’utilise en bains de vapeur pour traiter les rhumatismes et les douleurs rénales. De la poudre d’écorce est appliquée sur les blessures. En R.D. du Congo, on applique en topique une macération d’écorce des racines pour traiter les douleurs auriculaires. |
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Le bois de Chrysophyllum lacourtianum est commercialisé internationalement en petits volumes, mais on ne dispose pas de données à ce sujet du fait qu’il est mélangé avec d’autres espèces de Sapotaceae. On trouve couramment les fruits sur les marchés locaux en Afrique centrale. |
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Le bois de cœur est blanc jaunâtre à brun-jaune, parfois avec une figure rubanée ou moirée, et il est peu distinct de l’aubier qui a jusqu’à 5 cm de large. Le fil est généralement droit, le grain fin à moyennement fin. Le bois est mi-lourd, avec une densité de 685–730 kg/m³ à 12% d’humidité. Avec un peu de soin, il sèche bien à l’air avec peu de dégradation, mais il doit être scié sur quartier et séché lentement. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 133–150 N/mm², le module d’élasticité de 15 790 N/mm², la compression axiale de 55–70 N/mm², le fendage de 15,7–20,6 N/mm et la dureté Chalais-Meudon de 3,6–4,2. Le bois est cassant et assez peu résistant aux chocs. Il est assez facile à scier, se travaille bien aux outils à main et à la machine, et il peut être raboté en donnant un fini lisse. Il ne se fend pas aisément au clouage, et présente une bonne tenue des clous et des vis. Il est seulement moyennement durable, et sujet aux attaques de bleuissement, de termites et de térébrants marins. L’aubier est assez perméable aux produits d’imprégnation, tandis que le bois de cœur est rebelle. Le fruit frais contient par 100 g : eau 71 g, énergie 376 kJ (90 kcal), protéines 1,4 g, lipides 6,6 g, glucides 6,2 g, Ca 17 mg, P 14 mg. |
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Grand arbre jusqu’à 40 m de haut ; fût libre de branches sur une hauteur atteignant 24 m, rectiligne et cylindrique, parfois cannelé, jusqu’à 100 cm de diamètre, avec des contreforts abrupts à la base ; écorce jusqu’à 2,5 cm d’épaisseur, surface brun grisâtre, fissurée, écorce interne fibreuse, brune, exsudant un latex visqueux ; cime étalée ; jeunes rameaux à poils grisâtres. Feuilles disposées en spirale, en bouquets à l’extrémité des rameaux, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 2–3 cm de long, sillonné sur le dessus ; limbe elliptique à obovale-oblong, de 11–36 cm × 4,5–12,5 cm, cunéiforme à la base, courtement acuminé à l’apex, glabre, pennatinervé à 10–17 paires de nervures latérales. Fleurs en fascicules axillaires, bisexuées, régulières, 5-mères ; pédicelle d’environ 3 mm de long ; sépales libres, largement ovales, d’environ 4 mm de long, pubescents à l’extérieur ; corolle à tube d’environ 2,5 mm de long et lobes arrondis d’environ 1 mm de long, poilus sur les bords, blanc cassé ; étamines insérées près de la base du tube de la corolle, à l’opposé des lobes ; ovaire supère, conique, à longs poils, 5-loculaire, style court. Fruit : grosse baie ovoïde à globuleuse, de 6–11 cm de long, devenant orange à rouge et glabre à maturité, renfermant jusqu’à 5 graines. Graines ellipsoïdes, aplaties, jusqu’à 3,5 cm × 2 cm, brun luisant. Plantule à germination épigée. |
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Le genre Chrysophyllum comprend quelque 70 espèces, et se rencontre dans toutes les régions tropicales. L’Amérique tropicale est la plus riche en espèces (environ 45), suivie par l’Afrique continentale (environ 15), Madagascar (environ 10), et l’Asie tropicale et l’Australie (2 au total). Le genre a été divisé en 6 sections, dont 2 (section Aneuchrysophyllum et section Donella) comprennent les espèces africaines. Chrysophyllum lacourtianum appartient à la section Aneuchrysophyllum. |
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Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) : Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes. Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; (25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm)) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; (31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses) ; 32 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations horizontales (scalariformes) à verticales (en balafres) ; (33 : ponctuations radiovasculaires de deux tailles distinctes ou de deux types différents dans la même cellule du rayon) ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 46 : ≤ 5 vaisseaux par millimètre carré ; 56 : thylles fréquents. Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; (87 : parenchyme axial en réseau) ; (88 : parenchyme axial en échelle) ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale. Rayons : (97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules)) ; 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 108 : rayons composés de cellules couchées avec plus de 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm. Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 138 : cristaux prismatiques dans les cellules couchées des rayons ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial. (N.P. Mollel, P. Détienne & P.E. Gasson) |
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La croissances des semis de Chrysophyllum lacourtianum est lente, de 6–10 cm/an durant les trois premières années. Au Gabon, Chrysophyllum lacourtianum fleurit en juillet-août, durant la saison sèche. A cette époque, les arbres sont souvent dépourvus de feuilles pendant une courte période. Ils fructifient régulièrement, souvent tous les ans mais parfois tous les deux ans, et les fruits prennent environ 12 mois pour mûrir. Au Gabon, on trouve des fruits mûrs en mai–septembre. Les graines sont dispersées par les primates (y compris gorilles et chimpanzés) et les éléphants. On a observé des semis germant dans les déjections d’éléphants. Les semis sont rares autour des arbres mères, ce que l’on a attribué à la prédation intense des fruits par les rongeurs et les suidés sauvages, qui détruisent les graines. |
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Chrysophyllum lacourtianum se rencontre plus particulièrement dans la forêt dense semi-décidue, où il pousse souvent à l’état disséminé et n’est généralement pas commun. En R.D. du Congo, il est localement commun accompagné de Celtis spp. sur des sols sablo-limoneux en forêt-galerie dans les vallées, là où la pluviométrie annuelle moyenne est de 1400–1500 mm et la température annuelle moyenne de 24°C. |
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Les graines commencent à germer après 50 jours, et la germination peut durer plus de 100 jours. Les jeunes semis demandent de l’ombre. |
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Chrysophyllum lacourtianum est rarement planté, mais les arbres sont couramment conservés lors des défrichements de la forêt pour l’agriculture. |
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Les fruits sont récoltés sur le sol. |
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Les grumes abattues ne doivent pas rester trop longtemps sur le parterre de coupe, parce qu’elles sont sujettes au bleuissement ; elles doivent être converties le plus rapidement possible. |
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Bien que Chrysophyllum lacourtianum soit relativement peu commun dans de nombreuses parties de son aire de répartition, il n’est pas immédiatement susceptible d’érosion génétique parce qu’il est assez répandu dans des régions encore très boisées. |
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En dépit du fait que Chrysophyllum lacourtianum est un arbre intéressant par son bois et ses fruits, il a été fait très peu de recherche sur sa multiplication et les possibilités de sa domestication. Cependant, sa croissance apparemment lente est un sérieux inconvénient. |
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• Bolza, E. & Keating, W.G., 1972. African timbers: the properties, uses and characteristics of 700 species. Division of Building Research, CSIRO, Melbourne, Australia. 710 pp. • Bourobou-Bourobou, H., 1994. Biologie et domestication de quelques arbres fruitiers de la forêt du Gabon. Thèse Université Montpellier II - Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier, France. 340 pp. • Latham, P., 2004. Useful plants of Bas-Congo province, Democratic Republic of the Congo. DFID, London, United Kingdom. 320 pp. • Takahashi, A., 1978. Compilation of data on the mechanical properties of foreign woods (part 3) Africa. Shimane University, Matsue, Japan, 248 pp. • Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp. |
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• de Wildeman, E., 1905–1907. Mission Emile Laurent: 1903–1904. 2 volumes. Vanbruggenhoudt, Brussels, Belgium. • Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp. |
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General importance | |
Geographic coverage Africa | |
Geographic coverage World | |
Timber use | |
Medicinal use | |