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Bull. Soc. Bot. France 80 : 467 (1933). |
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Mimosaceae (Leguminosae - Mimosoideae) |
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Dabema noir (Fr). |
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Aubrevillea platycarpa se rencontre depuis la Guinée et la Sierra Leone jusqu’au Gabon et en R.D. du Congo. |
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Le bois d’Aubrevillea platycarpa est connu sous le nom de “kléklé” en Côte d’Ivoire et de “dabema noir” en Guinée. Il convient pour la construction. Au Gabon, il est utilisé en menuiserie. Il est sans doute également utilisé ailleurs comme substitut du bois de Piptadeniastrum africanum (Hook.f.) Brenan, qui est vendu sur le marché international sous le nom de “dabema” ou “dahoma”. |
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Le bois de cœur est brun clair ou brun grisâtre avec une nuance violette et des raies plus sombres, et il est nettement distinct de l’aubier qui est plus pâle. Il est souvent contrefil, le grain moyennement grossier. Le bois de cœur est relativement dur. Le bois sèche lentement, et il ne peut être traité avec des produits de préservation. |
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Grand arbre jusqu’à 50 m de haut ; fût rectiligne, cylindrique, dépourvu de branches sur une hauteur pouvant atteindre 25 m, jusqu’à 100(–150) cm de diamètre, avec des contreforts épais pouvant atteindre 3 m de haut et se prolongeant souvent sur la base du tronc par des côtes ; écorce lisse mais devenant écailleuse sur les grands arbres, grise avec des taches brun-rouge ; cime en forme de dôme, dense, vert foncé. Feuilles alternes, composées bipennées avec (3–)4–8 paires de pennes opposées ; stipules très petites, tombant rapidement ; pétiole de 4–12 cm de long, rachis de 6–26 cm de long, avec un sillon sur le dessus ; folioles en (6–)8–15 (–21) paires par penne, opposées, sessiles, oblongues à obovales asymétriques, de 1,5–5 cm × 0, 5–2 cm, obtuses à émarginées à l’apex. Inflorescence : grappe spiciforme jusqu’à 22 cm de long, plusieurs étant groupées en panicule terminale, comprenant de nombreuses fleurs ; pédoncule couvert d’une pubescence rousse dense. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères ; pédicelle jusqu’à 2,5 mm de long ; calice en coupe, de 1–1,5 mm de long, courtement denté ; pétales soudés à la base sur environ 1 mm, lobes de 2–2,5 mm de long, poilus ; étamines 10, unies à la base, filets d’environ 3 mm de long ; ovaire supère, oblong, courtement stipité, aplati, à pubescence clairsemée, style d’environ 2 mm de long. Fruit : gousse indéhiscente, papyracée, oblongue, de 13–22 cm × 3,5–5,5 cm, avec un stipe mince jusqu’à 2 cm de long, tordue à la base, réticulée, jaune pâle à maturité, contenant 1–3 graines. Graines circulaires à réniformes, aplaties, jusqu’à 1 cm × 1,5 cm. Plantule à germination épigée ; hypocotyle jusqu’à 1 cm de long, glabre, épicotyle de 5–8 cm de long ; cotylédons réniformes, charnus, non étalés ; 2 premières feuilles opposées. Le genre Aubrevillea comprend 2 espèces. Il semble avoir une position isolée dans la tribu des Mimoseae. Aubrevillea ressemble à Piptadeniastrum, qui a une forme de fût et de cime analogue mais en diffère en particulier par ses feuilles qui ont des pennes et des folioles plus nombreuses, des étamines à anthères glanduleuses et des gousses déhiscentes renfermant jusqu’à 12 graines. Le bois d’Aubrevillea kerstingii (Harms) Pellegr. est probablement aussi utilisé pour la menuiserie et comme substitut du bois de Piptadeniastrum africanum. Aubrevillea kerstingii se rencontre de la Sierra Leone à la R.D. du Congo et diffère d’Aubrevillea platycarpa par ses folioles qui sont plus nombreuses et oblongues plus étroites. Au Congo, on emploie une décoction d’écorce en médecine traditionnelle comme antalgique et pour prévenir l’avortement. En Côte d’Ivoire, on administre une décoction de feuilles en lavement comme laxatif, et les feuilles pilées sont employées en application externe comme antalgique. Les racines macérées dans du vin de palme donnent une boisson employée pour traiter la blennorragie. La germination des graines d’Aubrevillea platycarpa se produit en général dans les 8–15 jours après le semis. Les arbres sont caducifoliés durant une courte période au moment de la fructification, et lorsque les jeunes feuilles se développent les cimes ont une couleur rouge vif. Cependant, ils peuvent aussi être sempervirents. En Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, la floraison a lieu en décembre–janvier, et la fructification de février à mai. Les fruits sont en général mûrs à la fin de la saison sèche. Les fruits entiers sont dispersés par le vent. Les racines d’Aubrevillea platycarpa portent des nodules. |
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Aubrevillea platycarpa pousse dans la forêt dense sempervirente et semi-décidue des basses terres. |
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Le poids de 1000 graines d’Aubrevillea platycarpa est d’environ 67 g. En règle générale, les sujets d’Aubrevillea platycarpa sont disséminés dans la forêt, cependant les semis peuvent être abondants autour des arbres mères. |
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Aubrevillea platycarpa de même qu’Aubrevillea kerstingii sont répandus dans la zone forestière d’Afrique occidentale et centrale, mais ils y sont disséminés. Il y a peu de raison de les considérer comme étant menacés, bien que certaines préoccupations aient été exprimées, par ex. en Guinée. |
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On a peu d’information sur les propriétés du bois et les exigences écologiques des Aubrevillea, mais ils sont apparemment trop disséminés pour pouvoir acquérir une importance économique dans l’avenir. Ils semblent être très peu exploités, mais les quantités peuvent être sous-estimées parce qu’ils peuvent être mélangés avec les bois d’autres espèces voisines de Mimosaceae. |
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