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Thwaites, Enum. pl. zeyl. : 235 (1860). |
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Acanthaceae |
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2n = 26, 52 |
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Asystasia coromandeliana Nees (1832). |
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Herbe le rail, mange-tout, herbe pistache, pistache marron (Fr). Tropical primrose, Chinese violet (En). Asistasía branca (Po). Fuchwe, mtikini, kichwamangwo (Sw). |
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Asystasia gangetica est indigène en Afrique tropicale, en Arabie et en Asie tropicale, mais on l’a introduite dans de nombreuses autres régions tropicales, où elle s’est souvent naturalisée. On la trouve dans toute l’Afrique tropicale. |
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Asystasia gangetica est utilisée localement en soupe et en légume vert, principalement en période de disette. Au Kenya et en Ouganda, c’est localement un légume populaire, que l’on mélange avec des haricots et des arachides ou de la pâte de sésame. On la prépare aussi en mélange avec d’autres légumes-feuilles. On recommande quelquefois d’utiliser Asystasia gangetica en plante de couverture dans les vergers parce qu’elle arrête l’érosion et empêche l’invasion d’adventices nuisibles, et qu’en outre elle attire les abeilles dans le verger. En raison de son aptitude à pousser à l’ombre et de sa valeur nutritive élevée, Asystasia gangetica est utilisée dans le Sud-Est asiatique comme fourrage pour les bovins, les moutons et les chèvres, soit en la faisant pâturer, soit en la fauchant pour la donner en étable. Une consommation excessive par les moutons peut provoquer la météorisation. En Afrique, on utilise une infusion de la plante pour soulager les douleurs de l’accouchement ; le jus sert à soigner les plaies et blessures ainsi que les hémorroïdes, et à préparer des embrocations pour traiter le torticolis et le gonflement de la rate chez les enfants. Les racines réduites en poudre sont considérées comme analgésiques, et sont utilisées pour traiter les maux d’estomac et les morsures de serpents. Une décoction de feuilles est utilisée comme analgésique et pour traiter l’épilepsie et l’incontinence urinaire. Au Nigeria, les feuilles sont utilisées pour traiter l’asthme. En Inde, on utilise le jus en application sur les enflures, ainsi que comme vermifuge et traitement contre les rhumatismes. Aux Moluques (Indonésie), le jus mélangé à du jus de citron et d’oignon est recommandé contre la toux sèche accompagnée d’irritation de la gorge et de gêne respiratoire. Aux Philippines, on emploie les feuilles et les fleurs comme astringent intestinal. En Tanzanie, on pile les plantes avec de l’eau pour préparer une lotion qui éloigne les puces chez les jeunes animaux. Asystasia gangetica est parfois plantée comme plante ornementale. |
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La composition nutritionnelle des feuilles d’Asystasia gangetica par 100 g de partie comestible est la suivante : eau 82,6 g, énergie 234 kJ (56 kcal), protéines 3,7 g, lipides 1,2 g, glucides 10,4 g, Ca 226 mg, P 30 mg, Fe 4,7 mg, carotène 6250 μg, thiamine 0,19 mg, riboflavine 0,21 mg, niacine 1,0 mg, acide ascorbique 42 mg (Leung, W.-T.W., Butrum, R.R. & Chang, F.H., 1972). Des extraits d’Asystasia gangetica soumis à des tests pharmacologiques ont montré des propriétés analgésiques et anti-asthmatiques. |
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Asystasia mysorensis (Roth) T.Anderson est employée comme substitut d’Asystasia gangetica, de même que plusieurs espèces de Justicia. |
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Plante herbacée pérenne, avec une tige carrée généralement ascendante, ramifiée, jusqu’à 2 m de hauteur, s’enracinant souvent aux nœuds inférieurs. Feuilles opposées, simples ; stipules absentes ; pétiole de 0,5–6 cm de long ; limbe ovale à lancéolé, de 3–8(–13) cm × 1,5–4,5(–7) cm, base cunéiforme à cordée, apex acuminé ou aigu, bord entier, glabre ou à pubescence clairsemée, avec 4–6 nervures latérales de chaque côté de la nervure centrale, pourvues de cystolithes. Inflorescence : grappe terminale jusqu’à 25 cm de long, avec des fleurs dirigées d’un seul côté. Fleurs bisexuées, légèrement zygomorphes, 5-mères ; pédicelle jusqu’à 3 mm de long ; calice à lobes lancéolés de 4–10 mm de long ; corolle en forme d’entonnoir, jusqu’à environ 2,5(–4) cm de long, généralement blanche avec des taches violettes à l’intérieur du lobe inférieur, à lobes arrondis d’environ 1 cm de large, lobe inférieur légèrement plus long ; étamines 4, dont 2 courtes et 2 longues ; ovaire supère, densément pubescent, 2-loculaire, style jusqu’à 1,5(–2) cm de long, stigmate à 2 lobes courts. Fruit : capsule en massue de 2–3 cm de long, pubescente et glanduleuse, renfermant généralement 4 graines. Graines ovoïdes, aplaties, de 4–5 mm de long, grises à brunes, avec un bord crénelé, tuberculées, portées par un rétinacle. |
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Asystasia comprend emviron 50 espèces, et est répartie dans les tropiques de l’ancien monde, avec environ 30 espèces en Afrique tropicale. On peut distinguer deux sous-espèces au sein d’Asystasia gangetica. Subsp. micrantha (Nees) Ensermu, qui a normalement une corolle de moins de 2,5 cm de long et un style de moins de 1,5 cm de long, est diploïde (2n = 26), et on la trouve en Afrique tropicale, dans les îles de l’océan Indien et en Arabie. Subsp. gangetica, qui a normalement une corolle de plus de 2,5 cm de long et un style de plus de 1,5 cm de long, est tétraploïde (2n = 52), et son aire de répartition couvre l’Inde, le Sri Lanka, le Sud-Est asiatique et les îles de l’océan Pacifique, et elle a été introduite en Amérique tropicale. Les deux sous-espèces peuvent constituer des mauvaises herbes, mais subsp. micrantha est la plus nuisible car elle est plus vigoureuse et a tendance à devenir décombante, formant un tapis épais de tiges enracinées et de feuillage. |
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La période qui s’écoule entre la levée des semis et la dispersion des semences peut ne pas excéder 8 semaines en terrain ouvert, mais elle peut durer 2 semaines de plus sur un terrain partiellement ombragé. Il peut s’écouler un mois du développement des fleurs à la dispersion des semences. Celles-ci sont projetées jusqu’à 6 mètres du pied par un mécanisme d’ouverture explosive des fruits, déclenché par une après-midi chaude. Asystasia gangetica est une plante d’ombre, et la photosynthèse est optimale entre 30% et 50% de la pleine lumière du soleil. En l’absence de désherbage, sa proportion dans le sous-étage d’une jeune plantation de palmiers à huile s’est accrue en 2 ans de 25% à 84%. Elle pousse, quoique lentement, sous un couvert fermé de palmiers à huile avec un coefficient d’éclairement de moins de 10%. |
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On trouve Asystasia gangetica sur les bords de route et les berges de cours d’eau, dans des terrains plus ou moins mouilleux aussi bien que dans des champs cultivés bien drainés, et depuis le niveau de la mer jusqu’à 2500 m d’altitude. Dans des régions à saison sèche de 4 mois ou plus, elle peut ne pas survivre. Elle prospère sur les alluvions côtières, les sols de tourbière avec une teneur en matière organique de 85% et un pH de 3,5–4,5, les limons sableux et les sols argileux. |
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Asystasia gangetica peut être multipliée par graines et par boutures de tige à 1–3 nœuds. Des boutures à un seul œil enterrées dans le sol produisent des fleurs et des fruits en 6 semaines. |
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Du fait de son caractère envahissant, de son absorption élevée d’éléments nutritifs du sol et de sa faculté d’étouffer les autres espèces, Asystasia gangetica est considérée comme une mauvaise herbe dans les plantations. Son appétibilité et sa digestibilité élevées la font apprécier du bétail dans le sous-étage des plantations. |
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Asystasia gangetica est sensible aux attaques de Colletotrichum dematium, champignon qui provoque nécrose, défoliation et croissance rabougrie. En Afrique de l’Ouest, on a observé qu’elle servait d’hôte à un virus responsable de marbrures et transmis par des pucerons. |
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Les jeunes feuilles tendres et les pousses d’Asystasia gangetica sont récoltées comme légume. Des coupes répétées pour l’affouragement des animaux provoquent un dépérissement terminal précoce parce que les tiges ont de longs entrenœuds et des points de croissance vers le sommet. Une pression de pâturage faible, ou de longs intervalles entre les passages du bétail, permettent à la plante de fleurir et de faire des graines. La plante est habituellement consommée fraîche par les animaux, mais on peut la conserver sous forme de foin si elle est convenablement séchée. |
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Pour Asystasia gangetica poussant sous une ombre épaisse (6–16% d’indice d’éclairement), on a enregistré des rendements en matière sèche de 2–5 t/ha, mais avec un couvert plus léger de Leucaena leucocephala (Lamk) de Wit à espacement de 2 m × 1 m, on a obtenu des rendements de 3,5–8 t/ha. Avec des bovins, on peut obtenir une production de viande de l’ordre de 110–135 kg/ha par an, équivalant à 270–310 g par tête et par jour, avec des fourrages indigènes en mélange avec Asystasia gangetica sous un couvert de palmiers à huile. |
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Les feuilles d’Asystasia gangetica peuvent être séchées et pilées pour être utilisées en forme de poudre durant la saison sèche. |
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Il n’y a pas de collection connue de ressources génétiques d’Asystasia gangetica, ni de programme de sélection. Il n’y a pas de risque d’érosion génétique. Il faudrait sans doute prêter plus d’attention aux différents types, en s’intéressant particulièrement à l’emploi comme légume et comme fourrage, aux propriétés médicinales, aux caractéristiques en tant que mauvaise herbe, et à la valeur ornementale. |
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Asystasia gangetica pourrait avoir un certain potentiel, justifiant des recherches, en tant que légume nutritif, plante auxiliaire en agriculture et plante fourragère. On peut l’utiliser comme substitut des légumineuses dans la production de farine de feuilles. Cependant, le caractère envahissant de certains types nécessite l’attention. |
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