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Bull. Soc. Bot. France 58, Mém. 8: 152 (1912). |
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Anacardiaceae |
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2n = 24 |
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Antrocaryon micraster est répandu, étant présent depuis la Guinée et la Sierra Leone jusqu’à l’Ouganda, et vers le sud jusqu’au Gabon. |
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Le bois, vendu en Côte d’Ivoire sous le nom d’ “akoua”, au Ghana sous la dénomination d’ “aprokuma” et sur le marché international des bois d’œuvre sous celle d’ “onzabili”, est employé localement, surtout en menuiserie générale, pour la confection de madriers servant à la construction et de meubles. Il se prête à la menuiserie, aux boiseries intérieures, aux solives, aux huisseries, à la caisserie, aux palettes légères, aux cercueils, aux placages et au contreplaqué. On s’en sert également de bois de feu et pour la production de charbon de bois. Localement, on mange la chair du fruit qu’on laisse parfois fermenter pour préparer une boisson alcoolisée. Les graines, riches en huile, sont comestibles et sont consommées sur place. En médecine traditionnelle, les fruits soulagent les douleurs thoraciques et d’estomac, ainsi que les maux de dents et la toux ; le jus de fruit est appliqué en externe contre les poux. On emploie l’écorce en lavement pour soigner l’impuissance, et dans des mélanges pour prévenir les risques d’avortement. |
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En général, le bois d’Antrocaryon micraster est utilisé localement et n’est vendu que rarement sur le marché international. Tant les renseignements concernant la production que les statistiques commerciales indiquent qu’il n’est exporté qu’à titre exceptionnel. En 1996, le Ghana exportait du contreplaqué à un prix moyen de US$ 400/m³. |
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Le bois de cœur rose grisâtre, vire au brun rougeâtre à l’air, et ne se distingue pas de l’aubier, verdâtre à blanc jaunâtre. Le fil est droit, le grain moyen. C’est un bois lustré, inodore et insipide une fois sec. C’est un bois moyennement lourd, avec une densité d’environ 520 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air vite et bien avec uniquement quelques déformations. Les taux de retrait sont assez élevés, de l’état vert à anhydre ils sont de 4,8–6,0% dans le sens radial et de 7,4–8,0% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois est moyennement stable en service. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 71–116 N/mm², le module d’élasticité de 10 580 N/mm², la compression axiale de 31–44 N/mm², le cisaillement de 8 N/mm², le fendage de 13 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 1,8. Le bois se travaille et se scie bien tant à la main qu’à la machine, avec uniquement une légère usure des lames de coupe. Les caractéristiques de clouage et de vissage sont satisfaisantes, celles de collage sont bonnes et on obtient un joli poli. Sa durabilité est médiocre car il est sujet aux attaques fongiques, de Lyctus et de termites. Il se traite facilement avec des produits de conservation. Sa teneur en cellulose, pentosane et amidon est élevée alors que celle en lignine est faible. La composition des graines par 100 g est la suivante : eau 3,7 g, protéines 10,8 g, lipides 70 g, glucides 14,6 g, fibres 2,5 g, cendres 0,9 g, Ca 67 mg et P 558 mg. Les graines contiennent environ 70% d’huile comestible qui se compose principalement d’acide linoléique (près de 40%), d’acide oléique (environ 30%) et d’acide stéarique (environ 18%). On a signalé une teneur en acide ascorbique exceptionnellement élevée dans les graines (327 mg par 100 g de partie comestible). |
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Le bois d’Antrocaryon spp. ressemble à celui de l’okoumé (Aucoumea klaineana Pierre) et de l’ilomba (Pycnanthus angolensis (Welw.) Warb.), qui sont tous deux fréquemment utilisés pour le placage et le contreplaqué. |
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Arbre caducifolié, dioïque, de taille moyenne à grande atteignant 45(–50) m de haut ; fût dépourvu de branches jusqu’à une hauteur de 30 m, rectiligne et cylindrique mais souvent tortueux dans la partie supérieure, jusqu’à 130 cm de diamètre, en général légèrement épaissi à la base ou avec de petits contreforts ; surface de l’écorce grise, fissurée et écailleuse, à lenticelles, écorce interne épaisse, fibreuse, rougeâtre avec des stries blanches, dégageant une odeur de térébenthine et exsudant une résine translucide ; cime étalée ; rameaux épais, légèrement anguleux. Feuilles disposées en spirale, groupées près de l’extrémité des branches, composées imparipennées à (4–)5–10 paires de folioles ; stipules absentes ; pétiole et rachis mesurant ensemble 20–50 cm de long, poilus ; pétiolules de 1–5 mm de long, cannelés ; folioles opposées, étroitement ovales à oblongues-lancéolées ou oblongues-elliptiques, de 5–11 cm × 1,5–4 cm, arrondies et asymétriques à la base, acuminées à l’apex, papyracées, à pubescence courte sur les deux faces, pennatinervées à 20–30 paires de nervures latérales parallèles. Inflorescence : panicule axillaire lâche atteignant 25 cm de long, à longues branches, pubescente. Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères ; pédicelle court, articulé ; calice à lobes d’environ 1 mm de long, légèrement soudés à la base, à poils courts ; pétales libres, oblongs-ovales, de 1,5–2 mm de long, réfléchis, à pubescence courte, blanc jaunâtre ou blanc verdâtre ; étamines 10, d’environ 1,5 mm de long ; disque épais et légèrement lobé ; ovaire supère, déprimé-globuleux, de 1–2 mm de diamètre, glabre, 5-loculaire, styles 5, courts ; fleurs mâles à ovaire rudimentaire, fleurs femelles légèrement plus grandes et à étamines rudimentaires. Fruit : drupe déprimée-globuleuse d’environ 3,5 cm × 5 cm, jaune à maturité ; noyau déprimé-globuleux, légèrement 5-lobé, d’environ 2,5 cm × 4 cm, à 5 cavités apicales, contenant 3–4 graines. Graines aplaties et cintrées. Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 7–12 cm de long, glabre, rosé, épicotyle de 10–20 cm de long, poilu, blanchâtre ; cotylédons linéaires-oblongs, épais et charnus ; 2 premières feuilles opposées, composées imparipennées. |
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Le genre Antrocaryon comprend 3 espèces présentes depuis la Sierra Leone jusqu’en Ouganda. Antrocaryon nannanii De Wild. ressemble énormément à Antrocaryon micraster et s’en distingue apparemment par son noyau obovoïde à globuleux. Il se rencontre dans l’est du Gabon, au Congo, en R.D. du Congo et à Cabinda (Angola). Son bois, dont la densité est de 510–695 kg/m³ à 12% d’humidité, est également similaire et utilisé en menuiserie, pour la confection de mobilier et de placage. Il convient pour les panneaux de fibres et de particules, ainsi que pour la production de papier. Les graines oléagineuses sont comestibles. On utilise les feuilles et l’écorce pour soigner les troubles du foie, de l’appareil digestif, et la toux. Les noyaux sont vendus sur les marchés locaux à des fins médicinales et magiques. |
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Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) : Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes. Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 27 : ponctuations intervasculaires grandes (≥ 10 μm) ; 31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≥ 200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré. Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 65 : présence de fibres cloisonnées ; (66 : présence de fibres non cloisonnées) ; 68 : fibres à parois très fines. Parenchyme axial : 75 : parenchyme axial absent ou extrêmement rare ; 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; (92 : quatre (3–4) cellules par file verticale) ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale ; 94 : plus de huit cellules par file verticale. Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm. Eléments sécrétoires et variantes cambiales : (130 : canaux radiaux). Inclusions minérales : (136 : présence de cristaux prismatiques) ; (137 : cristaux prismatiques dans les cellules dressées et/ou carrées des rayons). (N.P. Mollel, H. Beeckman & P. Baas) |
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Antrocaryon micraster est une espèce exigeante en lumière qui se caractérise par une croissance rapide des semis. En effet, ils peuvent atteindre 30 cm de haut en 6 semaines et 1,5 m en l’espace d’un an. L’arbre perd souvent ses feuilles dès la fin novembre jusqu’à la fin janvier, mais les vagues de nouvelles feuilles apparaissent peu à peu et régulièrement jusqu’au mois de mars. Les jeunes feuilles sont rougeâtres. La floraison des arbres a été signalée de novembre à juillet, mais en Côte d’Ivoire elle a lieu essentiellement en mars–avril. Au Ghana, la fructification a lieu habituellement d’avril à juin, au Nigeria de septembre à octobre, alors qu’en Côte d’Ivoire elle peut se faire pendant les deux périodes, semble-t-il. En général, l’arbre donne des fruits à profusion et la régénération naturelle a lieu à proximité de l’arbre-mère. On signale qu’en Guinée les fruits ne sont abondants que tous les 3 ans. Ce sont les mammifères tels que les singes et les éléphants qui les mangent, servant ainsi à en disséminer les noyaux. Il peut arriver que les chimpanzés cassent les noyaux à coup de pierre avant de manger les graines. |
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Antrocaryon micraster se rencontre la plupart du temps en forêt semi-décidue. En Ouganda, il est présent dans la forêt pluviale à 1000–1500 m d’altitude. Il est sensible aux feux de forêt. |
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Antrocaryon micraster se régénère bien dans les clairières et les trouées de la canopée. Toutefois, les semis souffrent de la concurrence des adventices. On compte environ 45 noyaux par kg. Il est très difficile d’extraire les graines des noyaux. Les graines peuvent commencer à germer 2 semaines après le semis, contrairement aux noyaux qui parfois ne commencent à germer qu’au bout de 3 ans. Le taux de germination est souvent bas ; en Côte d’Ivoire, il serait de 20–30%, mais aussi de 50–80%. Il n’est pas rare de trouver plus d’un plant par noyau. La multiplication peut se faire avec des gaules en stump. On a réussi à repiquer des sauvageons en pépinière. Ils atteignent près de 40 cm de haut au bout de 3–4 mois, après quoi ils peuvent être repiqués au champ en plein soleil. |
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En général, les arbres d’Antrocaryon micraster sont disséminés dans la forêt. Dans les forêts du Ghana, on a signalé en 2001 une densité moyenne de 0,5 m³/ha de fûts ayant un diamètre supérieur à 30 cm. On a estimé le volume sur pied à 402 800 m³, dont 342 000 m³ correspondant au diamètre exploitable, supérieur à 50 cm ; le volume annuel de coupe autorisé était estimé à 8500 m³. |
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Le diamètre minimum de fût pour l’abattage d’Antrocaryon micraster est de 50 cm au Ghana. |
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Un fût sans défaut majeur peut produire de 12–18 m³ de bois utilisable. |
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Les fûts fraîchement abattus coulent dans l’eau et ne peuvent donc pas être transportés par flottage. Les grumes doivent être débardées immédiatement après la coupe, ou traitées avec des produits de conservation, car elles sont sujettes au bleuissement. |
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Bien qu’Antrocaryon micraster soit localement commun et que son exploitation semble raisonnable, il figure comme espèce vulnérable sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN. Il conviendrait de réexaminer le statut de l’espèce. |
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Actuellement, Antrocaryon micraster n’est pas exploité sur une grande échelle, pourtant il pourrait avoir une valeur commerciale grâce à la taille relativement grande de son fût. Il convient d’approfondir les recherches sur les systèmes de gestion qu’il faudrait pour assurer une exploitation durable des forêts naturelles et pour définir son potentiel en tant qu’espèce de plantation. Une étude biosystématique s’impose pour confirmer les prétendues différences qui existent entre Antrocaryon micraster et Antrocaryon nannanii. |
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