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Antrocaryon klaineanum Pierre

Protologue  
 Bull. Mens. Soc. Linn. Paris, n.s. 2: 24 (1898).
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Famille  
 Anacardiaceae
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Synonymes  
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Noms vernaculaires  
 Bouton d’antilope (Fr). White mahogany (En). Mongongo (Po).
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Origine et répartition géographique  
 Antrocaryon klaineanum est présent depuis le sud-est du Nigeria jusqu’en Centrafrique, et vers le sud jusqu’au Gabon et en R.D. du Congo (Bas-Congo).
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Usages  
 Le bois, vendu au Cameroun et au Gabon sous le nom d’ “onzabili”, est utilisé pour la confection de poteaux de construction, pour les menuiseries intérieures, la charpenterie, les moulures, le mobilier, les caisses, les cageots, les panneaux lattés, les placages et le contreplaqué. Il convient pour la parqueterie légère, la construction navale, les jouets et les articles de fantaisie, la sculpture, les panneaux durs, les panneaux de particules et la production de pâte à papier.
La pulpe du fruit est comestible et a un goût de poire sure ; bien qu’elle soit réputée rafraîchissante, on ne la consomme qu’à titre exceptionnel. Les graines oléagineuses sont elles aussi comestibles mais difficiles à retirer du noyau qui est dur. Au Cameroun, on utilise l’écorce en médecine traditionnelle pour soigner les plaies, les Chlamydiae et la stérilité féminine, et au Congo comme émétique. Au Gabon, la poudre d’écorce traite les affections hépatiques et sert de galactagogue. Les racines soignent les affections abdominales et hépatiques.
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Production et commerce international  
 En 1996/1997, le Cameroun a exporté 15 000 m³ de grumes d’Antrocaryon, contre seulement 2200 m³ en 1998/1999. En 2006, le prix moyen du contreplaqué d’Antrocaryon klaineanum était de US$ 760/m³, cependant, les quantités exportées étaient limitées. Sur les marchés locaux camerounais, le prix du bois est d’environ FCFA 55 000/m³.
L’écorce est vendue sur les marchés locaux camerounais à des fins médicinales. En 2000, à Yaoundé, 1 kg coûtait près de 4000 FCFA. Les fruits sont vendus sur les marchés locaux camerounais environ FCFA 10 par pièce et sur les marchés congolais à des fins médicinales.
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Propriétés  
 Le bois de cœur blanc rosé, avec des stries plus foncées, vire au brun pâle à l’air, et ne se distingue pas nettement de l’aubier étroit. Le fil est généralement droit, parfois contrefil, le grain est moyen à plutôt grossier, régulier. Les surfaces sciées sur quartier ont souvent une figure moirée brunâtre.
C’est un bois moyennement lourd à lourd avec une densité de (550–)620–850 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air en général rapidement avec un léger risque de déformation et de gerce. Les taux de retrait sont assez élevés, de l’état vert à anhydre ils sont de 5,6–5,8% dans le sens radial et de 8,5–8,6% dans le sens tangentiel. Une fois sec, il est moyennement stable en service.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de 122–173 N/mm², le module d’élasticité de 10 780–13 450 N/mm², la compression axiale de 45–63 N/mm², la compression transversale de 5 N/mm², le cisaillement de 6,5 N/mm², le fendage de 19–26 N/mm et la dureté de flanc Monnin de 1,7–4,3.
Le bois se scie et se travaille bien, et n’émousse que légèrement les dents de scies et les lames de coupe. Il se rabote aisément, même s’il arrive que le fil se déchire en surface. Il se finit bien, mais il est nécessaire d’utiliser un enduit bouche-pores. Les propriétés de clouage, de vissage et de collage sont toutes satisfaisantes. Il se déroule et se tranche bien. Il n’est pas durable car il est sensible aux attaques des champignons, des termites et des Lyctus. Le bois de cœur est moyennement rebelle au traitement avec des produits de conservation, contrairement à l’aubier qui est perméable.
Les essais de mise en pâte se sont avérés concluants pour la production de papier. Le bois contient près de 45% de cellulose, 21% de lignine, 18% de pentosane et 1,8% d’amidon. La solubilité est de 3,0% dans l’alcool-benzène, de 10,2% dans l’eau chaude et de 19,9% dans une solution à 1% de NaOH.
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Falsifications et succédanés  
 Le bois d’Antrocaryon spp. ressemble à celui de l’okoumé (Aucoumea klaineana Pierre) et de l’ilomba (Pycnanthus angolensis (Welw.) Warb.), qui l’un comme l’autre sont souvent utilisés pour les placages et le contreplaqué.
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Description  
 Arbre sempervirent ou brièvement caducifolié, dioïque, de taille moyenne atteignant 35(–45) m de haut ; fût dépourvu de branches jusqu’à une hauteur de 30 m, droit et cylindrique, jusqu’à 150(–180) cm de diamètre, généralement sans contreforts ; surface de l’écorce gris pâle à gris foncé, longitudinalement fissurée et à écailles rectangulaires, à lenticelles, écorce interne cassante, fibreuse, orange-jaune à rosée, dégageant une odeur de térébenthine ; cime hémisphérique ; rameaux épais, anguleux. Feuilles disposées en spirale, groupées près de l’extrémité des branches, composées imparipennées à 5–8 paires de folioles ; stipules absentes ; pétiole et rachis mesurant ensemble 20–40(–50) cm de long, rougeâtres, poilus ; pétiolules de 2–3 mm de long, sillonnés ; folioles opposées, étroitement ovales à oblongues-lancéolées ou oblongues-elliptiques, de 6–16 cm × 2,5–4,5 cm, arrondies à légèrement cordées et asymétriques à la base, acuminées à l’apex, papyracées, glabres à l’exception parfois du dessous des nervures, pennatinervées à 10–14 paires de nervures latérales. Inflorescence : panicule axillaire lâche atteignant 30 cm de long avec des branches mesurant jusqu’à 13 cm de long, pubescente. Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères ; pédicelle de 1–3 mm de long, articulé ; calice muni de lobes d’environ 1 mm de long, légèrement soudés à la base, à poils courts ; pétales libres, oblongs-ovales, de 1,5–2 mm de long, réfléchis, à pubescence courte, blanc jaunâtre ; étamines 10, d’environ 1,5 mm de long ; disque épais et légèrement lobé ; ovaire supère, déprimé-globuleux, de 1–2 mm de diamètre, glabre, 5-loculaire, styles 5, courts ; fleurs mâles à ovaire rudimentaire, fleurs femelles légèrement plus grandes et à étamines rudimentaires. Fruit : drupe déprimée-globuleuse de 1,5–2 cm × 2,5–3,5 cm, jaune à maturité ; noyau légèrement 5(–6)-lobé, de 1–1,5 cm × 2–2,5 cm, avec 5 cavités apicales, contenant 3–4 graines. Graines aplaties et cintrées, d’environ 1 cm de long. Plantule à germination épigée ; cotylédons oblongs, épais et charnus ; 2 premières feuilles opposées, composées imparipennées.
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Autres données botaniques  
 Le genre Antrocaryon comprend 3 espèces et se rencontre de la Sierra Leone jusqu’en Ouganda.
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Anatomie  
 Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
Cernes de croissance : 1 : limites de cernes distinctes. Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 27 : ponctuations intervasculaires grandes ( 10 μm) ; 31 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles très réduites à apparemment simples : ponctuations rondes ou anguleuses ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; (43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 200 μm) ; 46 : 5 vaisseaux par millimètre carré ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré ; 56 : thylles fréquents. Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 65 : présence de fibres cloisonnées ; (68 : fibres à parois très fines) ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : (75 : parenchyme axial absent ou extrêmement rare) ; 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale ; (94 : plus de huit cellules par file verticale). Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; (100 : rayons avec des parties multisériées aussi larges que les parties unisériées) ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 115 : 4–12 rayons par mm. Eléments sécrétoires et variantes cambiales : 130 : canaux radiaux. Inclusions minérales : (136 : présence de cristaux prismatiques) ; (137 : cristaux prismatiques dans les cellules dressées et/ou carrées des rayons).
(N.P. Mollel, H. Beeckman & P. Baas)
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Croissance et développement  
 Les semis préfèrent le plein soleil. Lors d’essais effectués au Gabon, ils avaient atteint 25–40 cm de haut un an après la germination, 65–85 cm au bout de deux ans et 110–125 cm au bout de trois ans. Cependant, ils peuvent atteindre 120 cm de haut 16 mois après la germination. Au Gabon, les fruits mûrissent de mars à août. Les arbres peuvent donner des fruits chaque année. Ce sont les singes, les chimpanzés, les gorilles, les antilopes et les rongeurs qui les mangent. Ces fruits constituent une nourriture importante pour toutes ces espèces animales qui s’en nourrissent vers le milieu de la saison sèche, à un moment où rares sont les autres fruits. Ce sont les animaux de grande taille qui se chargent de disséminer les noyaux car ils avalent les fruits entiers. Les antilopes y contribueraient beaucoup. La base du fût est souvent abîmée par les éléphants qui mangent l’écorce.
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Ecologie  
 Antrocaryon klaineanum se rencontre dans la forêt pluviale de basses terres au-dessous de 1000 m, plus couramment dans la forêt sempervirente humide dans des régions où la pluviométrie annuelle moyenne avoisine les 1500 mm. Il est souvent présent en forêt secondaire. Il pousserait sur des sols sableux et sableux-argileux, quelquefois sur des sols ferralitiques.
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Multiplication et plantation  
 Les noyaux germent normalement en l’espace d’un mois, rarement de deux. Toutefois, on a également signalé des germinations au bout de 1–2 ans. Le taux de germination est d’environ 25%. Jusqu’à 3 plants peuvent se développer à partir d’un noyau. Lors d’essais menés au Gabon, les semis n’ont pas survécu au repiquage et la multiplication par bouturage a échoué avec seulement l’une des 23 boutures présentant de nouvelles pousses.
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Gestion  
 Dans la forêt du sud-ouest de Cameroun, le nombre moyen de fûts d’Antrocaryon dépassant 60 cm de diamètre est de 0,08 par ha, avec un volume de bois moyen de 0,6 par ha. Antrocaryon klaineanum n’est pas cultivé, mais dans des plantations agroforestières incluant le cacaoyer dans le sud du Cameroun, on trouve une densité moyenne de 0,4 arbre par ha. Au Cameroun, le diamètre minimal de fût pour l’abattage est de 50 cm.
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Récolte  
 En général, les fruits sont ramassés par terre.
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Rendements  
 Un fût de 20 m de long et de 100 cm de diamètre produit près de 11 m³ de bois d’œuvre.
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Traitement après récolte  
 Les grumes doivent être débardées tout de suite après la coupe pour être usinées ou bien elles doivent être traitées avec des produits de conservation, car elles sont sensibles au bleuissement.
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Ressources génétiques et sélection  
 En général, les grands sujets d’Antrocaryon klaineanum sont disséminés dans la forêt et rares. La dispersion des graines est tributaire des grands mammifères comme les antilopes, les chimpanzés et les gorilles ; or, les travaux de recherches menés au Cameroun ont montré que plus la chasse était intense dans la forêt moins les graines d’Antrocaryon klaineanum étaient disséminées. Si l’espèce, qui est souvent présente dans la forêt secondaire, ne semble guère menacée actuellement, elle doit cependant faire l’objet d’un suivi de ses peuplements, notamment au Cameroun où elle est la plus répandue.
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Perspectives  
 Quoiqu’Antrocaryon klaineanum ait été classée au Cameroun comme essence à bois d’œuvre prometteuse (seconde catégorie), peu d’informations sont disponibles à son sujet. Il y a lieu d’effectuer des recherches sur ses taux de croissance et sur ses méthodes de multiplication avant qu’elle puisse être considérée sérieusement comme une essence à bois d’œuvre commerciale d’un point de vue durable.
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Références principales  
 • ATIBT (Association Technique Internationale des Bois Tropicaux), 1986. Tropical timber atlas: Part 1 – Africa. ATIBT, Paris, France. 208 pp.
• Bolza, E. & Keating, W.G., 1972. African timbers: the properties, uses and characteristics of 700 species. Division of Building Research, CSIRO, Melbourne, Australia. 710 pp.
• Bourobou-Bourobou, H., 1994. Biologie et domestication de quelques arbres fruitiers de la forêt du Gabon. Thèse Université Montpellier II - Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier, France. 340 pp.
• CIRAD Forestry Department, 2009. Onzabili. [Internet] Tropix 6.0. http://tropix.cirad.fr/ africa/onzabili.pdf. Accessed March 2010.
• de Saint-Aubin, G., 1963. La forêt du Gabon. Publication No 21 du Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 208 pp.
• Takahashi, A., 1978. Compilation of data on the mechanical properties of foreign woods (part 3) Africa. Shimane University, Matsue, Japan. 248 pp.
• van der Veken, P., 1960. Anacardiaceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 9. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 5–108.
• Vivien, J. & Faure, J.J., 1985. Arbres des forêts denses d’Afrique Centrale. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 565 pp.
• Wang, B.C., Sork, V.L., Leong, M.T. & Smith, T.B., 2007. Hunting of mammals reduces seed removal and dispersal of the afrotropical tree Antrocaryon klaineanum (Anacardiaceae). Biotropica 39(3): 340–347.
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Autres références  
 • Adjanohoun, E.J., Ahyi, A.M.R., Aké Assi, L., Baniakina, J., Chibon, P., Cusset, G., Doulou, V., Enzanza, A., Eymé, J., Goudoté, E., Keita, A., Mbemba, C., Mollet, J., Moutsamboté, J.-M., Mpati, J. & Sita, P. (Editors), 1988. Médecine traditionnelle et pharmacopée - Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République Populaire du Congo. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 606 pp.
• Betti, J.L., 2002. Medicinal plants sold in Yaoundé markets, Cameroon. African Study Monographs 23(2): 47–64.
• Burkill, H.M., 1985. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 1, Families A–D. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 960 pp.
• Chaudron, A., 2000. Cameroun: l’arrêt des exportations de grumes. Canopée 16: 14–16.
• Fougerousse, M., 1970. Durabilité des panneaux contreplaqués en bois feuillus tropicaux. Bois et Forêts des Tropiques 134: 63–69.
• Gassita, J.N., Nze Ekekang, L., De Vecchy, H., Louis, A.M., Koudogbo, B. & Ekomié, R. (Editors), 1982. Les plantes médicinales du Gabon. CENAREST, IPHAMETRA, mission ethnobotanique de l’ACCT au Gabon, 10–31 juillet 1982. 26 pp.
• Keay, R.W.J., 1989. Trees of Nigeria. A revised version of Nigerian trees (1960, 1964) by Keay, R.W.J., Onochie, C.F.A. & Stanfield, D.P. Clarendon Press, Oxford, United Kingdom. 476 pp.
• Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
• Nkeoua, G. & Boundzanga, G.C., 1999. Données sur les produits forestières non ligneux en République du Congo. FAO, Brazzaville, Congo. 125 pp.
• Normand, D. & Paquis, J., 1976. Manuel d’identification des bois commerciaux. Tome 2. Afrique guinéo-congolaise. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 335 pp.
• Raponda-Walker, A. & Sillans, R., 1961. Les plantes utiles du Gabon. Paul Lechevalier, Paris, France. 614 pp.
• Tailfer, Y., 1989. La forêt dense d’Afrique centrale. Identification pratique des principaux arbres. Tome 2. CTA, Wageningen, Pays Bas. pp. 465–1271.
• Vivien, J. & Faure, J.J., 1996. Fruitiers sauvages d’Afrique: espèces du Cameroun. Ministère Français de la Coopération, Paris, France & CTA, Wageningen, Netherlands. 416 pp.
• White, L. & Abernethy, K., 1997. A guide to the vegetation of the Lopé Reserve, Gabon. 2nd edition. Wildlife Conservation Society, New York, United States. 224 pp.
• Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp.
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Afriref references  
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Sources de l’illustration  
 • Adjanohoun, E.J., Ahyi, A.M.R., Aké Assi, L., Baniakina, J., Chibon, P., Cusset, G., Doulou, V., Enzanza, A., Eymé, J., Goudoté, E., Keita, A., Mbemba, C., Mollet, J., Moutsamboté, J.-M., Mpati, J. & Sita, P. (Editors), 1988. Médecine traditionnelle et pharmacopée - Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République Populaire du Congo. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 606 pp.
• Wilks, C. & Issembé, Y., 2000. Les arbres de la Guinée Equatoriale: Guide pratique d’identification: région continentale. Projet CUREF, Bata, Guinée Equatoriale. 546 pp.
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Auteur(s)  
 
V.A. Kémeuzé
Millennium Ecologic Museum, B.P. 8038, Yaoundé, Cameroon
B.A. Nkongmeneck
Millennium Ecologic Museum, B.P. 8038, Yaoundé, Cameroon


Editeurs  
 
R.H.M.J. Lemmens
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
D. Louppe
CIRAD, Département Environnements et Sociétés, Cirad es-dir, Campus international de Baillarguet, TA C-DIR / B (Bât. C, Bur. 113), 34398 Montpellier Cedex 5, France
A.A. Oteng-Amoako
Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
Editeurs associés  
 
E.A. Obeng
Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), University P.O. Box 63, KNUST, Kumasi, Ghana
Editeurs traduction française  
 
M. Chauvet
Bureau national de PROTA pour la France, Agropolis International, Avenue Agropolis, F-34394 Montpellier, Cedex 5, France
J.S. Siemonsma
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands



Additional references  
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Fruit use
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Antrocaryon klaineanum
wild



Antrocaryon klaineanum
1, base of bole; 2, part of flowering branch; 3, fruits; 4, stones.
Redrawn and adapted by Isaac Ossei Agyekumhene


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