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Bull. Soc. Bot. France 54: 47 (1908). |
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Loganiaceae (APG: Gentianaceae) |
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2n = 60 |
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Anthocleista kerstingii Gilg ex Volkens (1909). |
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Cabbage tree (En). |
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Anthocleista djalonensis est présent depuis la Guinée-Bissau jusqu’au Cameroun. |
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Anthocleista djalonensis est couramment utilisé dans toute son aire de répartition pour ses puissantes vertus purgatives et diurétiques. La décoction de racine est généralement prise pour traiter la constipation et pour ses vertus emménagogues et abortives. Elle s’utilise en lotion, en bain ou en bain de vapeur pour traiter la lèpre, les maladies vénériennes, les œdèmes et l’éléphantiasis du scrotum. L’infusion de racine se prend pour traiter les problèmes intestinaux, les inflammations aiguës et les furoncles. Au Mali, la macération de racines se prend seule ou avec du miel pour traiter le paludisme, et la décoction de racines ou la poudre de racine en bouillie sont un traitement des douleurs abdominales. La décoction de racine est également un traitement de la hernie de l’aine. Dans le sud du Nigeria, la décoction des racines accompagnée de potasse se prend pour traiter les mycoses dermiques et les filarioses infectieuses, notamment la loase. On prépare une tisane avec l’écorce tendre de racines hachée et trempée dans de l’eau contre le muguet. L’extrait à l’alcool de feuilles se prend pour traiter la diarrhée et la dysenterie. En Sierra Leone, la décoction de feuilles sèches tombées se boit pour traiter la jaunisse. En Guinée-Bissau, l’infusion d’écorce est utilisée pour traiter les fractures chez les femmes. En Côte d’Ivoire, les Attiés utilisent l’extrait d’écorce de rameaux en collyre pour traiter la diarrhée chez les bébés. L’écorce de tige en poudre mélangée avec les racines d’Aloe buettneri A.Berger se prend pour traiter l’hépatite, la jaunisse et la cirrhose. |
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L’écorce d’Anthocleista djalonensis contient de la brucine, un alcaloïde quinolique, et un hétéroside monoterpénique, le loganoside (loganine). La brucine est un dérivé de la strychnine. En chimie, la brucine et la strychnine servent couramment d’agents dans la résolution chirale. Le loganoside joue un rôle important dans la synthèse partielle d’alcaloïdes tels que la quinine, la réserpine et la strychnine. L’écorce de la racine contient de l’irlbacholine, dont les essais ont fait ressortir une activité antifongique contre les agents pathogènes Candida albicans, Cryptococcus neoformans, Aspergillus fumigatus et Trichophyton rubrum. L’irlbacholine peut être synthétisée chimiquement. La plante contient également des triterpènes, un monoterpène-diol (le djalonénol), un dibenzo-pyrone (le djalonensone), des hétérosides à iridoïdes (swéroside (djalonénoside) et amplexine) ainsi qu’un xanthone (le lichexanthone). L’écorce de tige renferme un phthalide, la djalonensine. L’extrait à l’eau froide et l’extrait à l’éthanol des racines ont des activités antibactériennes contre Staphylococcus aureus et Escherichia coli. Un extrait aqueux d’Anthocleista djalonensis a eu des effets hypertensifs chez les chats et augmente le tonus et l’amplitude du mouvement duodénal chez les lapins. Un extrait à l’alcool de feuilles a manifesté des activités antispasmodique et relaxante du muscle lisse in vitro. |
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Plusieurs espèces d’Anthocleista ont des usages médicinaux similaires et peuvent s’utiliser à la place d’Anthocleista djalonensis. Il est très difficile de différencier l’écorce séchée des différentes espèces qu’on vend sur le marché. |
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Petit arbre atteignant 15 m de haut ; fût jusqu’à 40 cm de diamètre ; rameaux souvent pourvus de 2 épines érigées ou de coussinets au-dessus de l’aisselle des feuilles. Feuilles opposées, simples et entières ; pétiole de 1–9 cm de long, auriculé ; limbe oblong-elliptique à obovale-elliptique, de 9–35 cm × 5–17 cm, faisant jusqu’à 115 cm × 50 cm chez les jeunes plantes, base cordée, arrondie ou cunéiforme, apex arrondi. Inflorescence : cyme dichasiale érigée, terminale, de 15–50 cm de long, à nombreuses fleurs ; pédoncule et rameaux blanc verdâtre ou vert pâle et à points verts plus foncés, épaissi aux nœuds. Fleurs bisexuées, régulières ; sépales 4, libres, orbiculaires, de 6–10 mm de long ; corolle à tube cylindrique de 20–32 mm de long, lobes 11–14, oblongs-lancéolés, de 10–18 mm de long, étalés, blancs ou crème ; étamines aussi nombreuses que les lobes de la corolle et alternant avec eux, exsertes, filets fusionnés en anneau, anthères ivoire ou jaune pâle ; ovaire supère, obovoïde, de 6–7 mm × 3–4 mm, 4-loculaire, stigmate obovoïde-cylindrique, à apex 2-lobé. Fruit : baie ellipsoïde de 3,5–5 cm × 2–3,5 cm, arrondie à l’apex, à paroi épaisse, vert foncé, contenant de nombreuses graines. Graines obliquement ovoïdes, de 2,5 mm × 1,5–2 mm × 1 mm, brunes. |
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Le genre Anthocleista comprend 14 espèces et se rencontre en Afrique tropicale, y compris les Comores et Madagascar. Les 4 espèces ouest-africaines ont les mêmes noms vernaculaires et sont utilisées par les praticiens locaux aux mêmes effets. |
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Au Ghana, Anthocleista djalonensis fleurit en avril et en mai, et au Nigeria de mars à mai. Au Nigeria, il a des fruits en octobre et novembre. |
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Anthocleista djalonensis est présent dans les endroits relativement secs, dans la savane ou les fourrés, depuis le niveau de la mer jusqu’à 500 m d’altitude. |
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Les feuilles se cueillent sur les jeunes arbres ou en grimpant dans les plus âgés. L’écorce s’obtient par tranchage ou arrachage au coutelas. On déterre les racines lorsque le sol peut se travailler. |
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La récolte est séchée au soleil et conservée emballée, ou écrasée et mise en ballots. Le matériau végétal est parfois réduit en poudre une fois sec. |
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Anthocleista djalonensis pousse de façon disséminée dans les zones de savane et il faudrait veiller à le protéger de la surexploitation. Au Mali et au Burkina Faso, Anthocleista djalonensis est menacé par une récolte incontrôlée destinée à la médecine locale et un effort concerté a été entrepris pour conserver l’espèce. Il est rare au Cameroun, où sa niche est occupée par Anthocleista schweinfurthii Gilg. |
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Etant donné les usages médicinaux répertoriés, un approfondissement des recherches sur la composition chimique et l’activité pharmacologique des composants d’Anthocleista djalonensis semble justifié. Dans les endroits où Anthocleista djalonensis est rare, des mesures de multiplication et de protection de l’espèce s’imposent. |
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General importance | |
Geographic coverage Africa | |
Geographic coverage World | |
Medicinal use | |