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Syst. Geogr. Pl. 77: 95 (2007). |
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Annonaceae |
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Enantia affinis Exell (1926), Annickia chlorantha auct. non (Oliv.) Setten & Maas, Enantia chlorantha auct. non Oliv. |
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Moambe jaune (Fr). African yellow wood, yellow wood (En). |
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Annickia affinis est présent depuis le sud du Nigeria jusqu’en R.D. du Congo (Province du Bas-Congo) et à Cabinda (Angola). |
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Le bois d’Annickia affinis est utilisé en construction pour la confection de poteaux et de madriers, en menuiserie, pour le mobilier et les pagaies. Il se prête à la parqueterie légère, aux boiseries intérieures, aux étais de mines, à la construction navale, à la charronnerie, aux échelles, aux manches, aux articles de sport, aux jouets, aux articles de fantaisie, aux instruments de musique, aux ustensiles agricoles, aux caisses, aux cageots, aux allumettes, à la sculpture, au tournage, aux placages, au contreplaqué, aux panneaux durs, aux panneaux de particules et à la production de pâte à papier. On emploie l’écorce pour la construction des cases au Cameroun et au Gabon, ainsi que pour la confection de nattes, de sangles pour les paniers de transport, et de casquettes. Elle donne un colorant jaune vif qui sert à teindre le coton et les fibres. On s’en sert pour préparer plusieurs remèdes traditionnels : la décoction d’écorce soigne, par exemple, la fièvre notamment le paludisme, les ulcères de l’estomac et du duodénum, les affections hépatiques, la tuberculose, la diarrhée, les infections de l’appareil urinaire, les rhumatismes et les douleurs intercostales, et en application externe les affections cutanées et la fatigue. Quant à la poudre d’écorce, elle est appliquée sur les plaies, les lésions et les ulcères de la peau. L’écorce passe pour avoir des vertus aphrodisiaques qui améliorent les performances sexuelles des hommes. |
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Le bois d’Annickia affinis n’a aucune valeur commerciale sur le marché international ; il est utilisé localement pour la confection de produits nationaux. Au Cameroun, il est classé parmi les essences à bois d’œuvre d’avenir. Sur les marchés locaux camerounais, le prix de l’écorce est d’environ FCFA 2300/kg. |
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Le bois de cœur, jaune verdâtre à vert brunâtre, vire progressivement au brun jaunâtre ou au jaune foncé avec l’âge et ne se distingue pas nettement de l’aubier. Le fil est droit, le grain fin. Les surfaces sciées sur dosse peuvent être figurées. C’est un bois de densité moyenne (500–560 kg/m³ à 12% d’humidité). Il sèche à l’air rapidement et sans déformation notable. Les taux de retrait sont modérés, de l’état vert à anhydre ils sont de 3, 5–3,8% dans le sens radial et d’environ 6,2% dans le sens tangentiel. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 87–141 N/mm², le module d’élasticité de 8920–10 000 N/mm², la compression axiale de 49–53 N/mm², le cisaillement de 5–7 N/mm², le fendage de 9–19 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 1,5–2,4. Si le bois est relativement tendre, il n’en demeure pas moins résistant. Il se travaille aisément tant à la main qu’à la machine, mais se fend facilement. Il se polit bien, ce qui permet d’obtenir une bonne finition. Il se cloue facilement, en général sans se fendre, et tient solidement les clous. Il se colle et se colore bien, et a de bonnes propriétés de déroulage et de tranchage. Etant sensible aux attaques fongiques, des Lyctus, des scolytes et des termites, il n’est pas durable. On a signalé toutefois une certaine résistance aux térébrants marins. Le bois de cœur est moyennement rebelle à l’imprégnation, contrairement à l’aubier qui se laisse facilement traiter avec des produits de conservation. Des protoberbérines isolées de l’écorce ont montré une activité in vitro contre Trypanosoma brucei. Les principaux alcaloïdes présents dans l’écorce sont des protoberbérines quaternaires, la palmatine, la jatrorrhizine et la columbamine. La palmatine et la jatrorrhizine ont révélé une activité in vitro contre Plasmodium falciparum qui est comparable à celle de la quinine. Des méthodes de purification de la palmatine et de son dérivé semi-synthétique, la dl-tétrahydropalmatine, à partir d’extraits bruts d’écorce ont été mises au point grâce à la chromatographie de déplacement à haute performance. Des essais in vivo menés sur des rats présentant une pyrexie induite par de la levure de bière ont mis en évidence une nette activité antipyrétique d’extraits d’écorce, ce qui vient étayer l’idée de leur utilisation dans le traitement de la fièvre. Des extraits d’écorce ont montré in vitro une activité antimicrobienne avec le chlorure de palmatine et le chlorure de jatrorrhizine comme composés actifs. Ils ont également démontré une activité anti-VIH. L’hydrodistillation de l’écorce a donné 0,2% d’une huile jaunâtre constituée principalement de sesquiterpènes oxygénés. Dans les modèles de lésions hépatiques chez le rat, un extrait à la protoberbérine issu de l’écorce a empêché une traumatisation induite chimiquement et a favorisé la guérison. L’écorce contient également de la 7,8-dihydro-8-hydroxypalmatine, qui a montré une activité antiulcéreuse chez le rat souffrant de ralentissement des sécrétions gastriques et a permis d’augmenter la production de mucus. Un extrait brut à l’éthanol a permis de mieux protéger les lapins et les rats contre les ulcères gastriques que le misoprostol, un médicament classique prescrit dans le traitement des ulcères gastriques. Des extraits d’écorce ont mis en évidence une action inhibitrice sur le tube digestif du rat et de la souris, et ont diminué l’intensité de la diarrhée induite par l’huile de ricin. Les extraits aqueux d’écorce possèdent des propriétés antibactériennes, et ont davantage d’effet sur les bactéries Gram-positives que Gram-négatives. Les résultats d’essais effectués sur le rat laissent penser que de faibles doses d’extrait d’écorce pourraient améliorer la qualité du sperme. Lors d’études d’évaluation de la toxicité chez la souris, des extraits d’écorce n’ont révélé aucun dommage important sur les organes. Les résultats obtenus laissent entrevoir l’innocuité relative de l’usage à court terme de préparations telles que l’antipaludéen qui est très utilisé en phytothérapie et qui est issu de l’écorce dans le sud du Nigeria. Un colorant jaune doré a été extrait de l’écorce par extraction au solvant avec de l’acétone dans une proportion soluté-solvant de 1:25, avec 6,2% de récupération. Il pourrait servir à teindre les fibres de cellulose, avec la meilleure absorption du colorant à 80°C. L’élasticité des fibres teintes a été fortement renforcée, alors que celles qui n’avaient pas été mordancées se sont avérées moins résistantes au lavage et à la lumière. |
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Le bois d’autres Annickia spp. telle qu’Annickia polycarpa (DC.) Setten & Maas est semblable à celui d’Annickia affinis et sert aux mêmes usages. Dans le traitement du paludisme, l’écorce est parfois remplacée par celle d’Alstonia boonei De Wild., qui serait beaucoup moins efficace. |
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Arbre de taille petite à moyenne atteignant 30 m de haut ; fût dépourvu de branches sur une hauteur de 20 m, généralement droit et cylindrique, mais parfois cannelé, jusqu’à 80(–90) cm de diamètre, quelquefois à petits contreforts ; écorce lisse, souvent à replis horizontaux indistincts, gris brunâtre à noirâtre, écorce interne fibreuse, jaune vif, dégageant une odeur poivrée avec des notes de résineux ; cime triangulaire, haute et fine, à branches horizontales, retombant aux extrémités ; rameaux glabres, verts, devenant noirâtres. Feuilles alternes, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 2–8 mm de long ; limbe étroitement elliptique à obovale, de 3,5–27 cm × 1,5–9,5 cm, cunéiforme à la base, acuminé ou aigu à l’apex, papyracé à légèrement coriace, glabre au-dessus, à pubescence simple et courte au-dessous, pennatinervé à 7–13 paires de nervures latérales. Fleurs solitaires sur les jeunes pousses, bisexuées, régulières, 3-mères, dégageant une forte odeur de pomme ; pédicelle de 0,5–1,5 cm de long, à poils courts ; sépales triangulaires, d’environ 7 mm de long, poilus à l’extérieur ; pétales opposés aux sépales, ovales, de 1,5–3,5 cm de long, charnus, à poils courts et jaune verdâtre à l’extérieur, glabres et jaune verdâtre à l’intérieur ; étamines nombreuses, de 2–3,5 mm de long ; carpelles nombreux, de 3–4 mm de long, à pubescence courte, stigmate sessile. Fruit composé de 3–34 follicules indéhiscents, ellipsoïdes à obovoïdes, de 2–3,5 cm de long, rouges à violet foncé ou noirâtres à maturité, sur un pédoncule vert à rougeâtre atteignant 3(–4) cm de long, renfermant 1 seule graine. Graines ellipsoïdes, de 2–2,5 cm de long, légèrement verruqueuses. |
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Annickia est un petit genre de 8 espèces presque restreint à l’Afrique de l’Ouest et centrale, mais avec une espèce endémique du nord-est de la Tanzanie. Annickia se caractérise par la présence de 3 pétales seulement, opposés aux sépales. Les relations avec d’autres genres de la famille des Annonaceae restent encore floues. Annickia chlorantha (Oliv.) Setten & Maas est très proche d’Annickia affinis, celui-ci ayant été pendant longtemps considéré comme un synonyme de celui-là. C’est la raison pour laquelle une grande partie de l’abondante bibliographie qui a été publiée sous le nom d’Enantia chlorantha peut renvoyer tant à l’une qu’à l’autre espèce. Cela s’applique également à l’ensemble de cet article de synthèse, où le nom d’Annickia affinis a été choisi, au détriment d’Annickia chlorantha qui est l’espèce la plus rare et dont l’aire de répartition est plus réduite (sud du Nigeria et ouest du Cameroun). Il n’y a qu’au Nigeria qu’Annickia chlorantha semble être plus commun qu’Annickia affinis. Annickia chlorantha diffère par le côté supérieur généralement pubescent de sa nervure médiane, par la face inférieure de ses feuilles recouverte de nombreux petits poils 2–3-fides, et par ses carpelles recouverts de longs poils. |
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Description anatomique du bois (codes IAWA poour les bois feuillus) : Cernes de croissance : 1 : limites de cernes distinctes ; 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes. Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré. Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : 86 : parenchyme axial en lignes minces, au maximum larges de trois cellules ; 88 : parenchyme axial en échelle ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale. Rayons : 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; 102 : hauteur des rayons > 1 mm ; (104 : rayons composés uniquement de cellules couchées) ; (106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées) ; 114 : ≤ 4 rayons par mm ; 115 : 4–12 rayons par mm. (N.P. Mollel, P.E. Gasson & E.A. Wheeler) |
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Au Gabon, c’est surtout entre octobre et février que les fruits mûrissent. Les singes et les chimpanzés s’en nourrissent et disséminent les graines. |
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Annickia affinis se rencontre en général dans le moyen-étage de la forêt sempervirente et semi-décidue, jusqu’à 650 m d’altitude. On le trouve dans les forêts secondaires et dégradées. Il est souvent présent sur les sols ferralitiques qui sont acides, sableux et pauvres en matière organique. |
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Un inventaire dressé au Cameroun a montré qu’il y avait une bonne régénération naturelle. Au Nigeria, des essais de germination ont été effectués avec des follicules mûrs. La germination a débuté au bout de 25–27 jours avec un taux de 38–69%. Un traitement préalable, à base d’acide sulfurique concentré, d’une durée de 5–10 minutes, a eu pour effet d’accélérer légèrement la germination, la faisant débuter 23 jours après le semis ; le taux de germination a alors atteint 66%. Les follicules dépulpés mais non traités par la suite ont eu un taux de germination de 57%, alors que ceux qui avaient été traités à l’acide nitrique concentré et à l’eau chaude n’ont pas réussi à germer. Des essais de multiplication par bouturage se sont avérés concluants, sans que l’on ait eu recours aux hormones pour l’enracinement. |
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Au Cameroun, le nombre de grands sujets est limité, avec en moyenne 0,03 fûts de plus de 60 cm de diamètre par ha et 0,14 m³ de volume de bois par ha. L’épandage de 0,3–0,4 g de compost par jeune plant accélère la croissance du point de vue du diamètre au collet, du nombre de feuilles et de la hauteur moyenne. |
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Bien souvent l’écorce n’est pas récoltée dans un souci de durabilité. Le fût est fréquemment écorcé, parfois même l’arbre est abattu pour son écorce. |
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Les grumes doivent être traitées avec des produits de conservation immédiatement après la récolte car elles sont sujettes au bleuissement. |
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Annickia affinis est relativement répandu et son bois d’œuvre ne semble guère souffrir de surexploitation. Toutefois, la demande d’écorce à des fins médicinales est forte localement, ce qui à long terme pourrait avoir des conséquences graves, si des méthodes de récolte durables ne sont pas mises au point et encouragées. La variation génétique a fait l’objet d’une étude au Nigeria. Le nombre de follicules par fruit est très différent d’une région à l’autre, tout comme le début et le taux de germination qui varient d’une provenance à l’autre. Cependant, on ne sait pas si cela concerne Annickia affinis ou Annickia chlorantha, ou les deux à la fois. |
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Annickia affinis continuera à fournir du bois d’œuvre, du colorant et des médicaments destinés à l’usage local. La taille souvent réduite du fût comme la faible durabilité du bois sont autant d’inconvénients graves qui empêchent une meilleure utilisation de cette essence à bois d’œuvre. De plus amples informations s’imposent sur sa régénération naturelle et sur ses taux de croissance. L’usage de l’écorce à des fins médicinales conservera une grande importance. Diverses applications en médecine traditionnelle sont étayées par les résultats de la recherche pharmacologique, notamment dans le traitement du paludisme, des ulcères gastriques, des troubles hépatiques et de la diarrhée, ce qui pourrait servir de base à la mise au point de médicaments. Les chercheurs devraient également se pencher sur des méthodes de récolte durables de l’écorce. Il est primordial d’identifier correctement les spécimens utilisés par la recherche et de bien les décrire afin d’éviter la confusion entre Annickia affinis et Annickia chlorantha, et probablement d’autres Annickia spp., ce qui était souvent le cas jusqu’à présent dans la bibliographie. |
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