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Syst. nat. ed. 10, 2 : 1269 (1759). |
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Amaranthaceae |
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2n = 32, 34 |
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Amaranthus paniculatus L. (1763), Amaranthus sanguineus L. (1763, pro parte), Amaranthus hybridus L. subsp. cruentus (L.) Thell. var. paniculatus (L.) Thell. (1912). |
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Amarante, brède de Malabar (Fr). Amaranth, African spinach, Indian spinach (En). Amaranto, bredo (Po). Mchicha (Sw). |
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Il y a déjà 6000 ans, Amaranthus cruentus a été domestiqué comme pseudo-céréale (amarante à grains) en Amérique centrale à partir de l’adventice Amaranthus hybridus L. Des plantes échappées des cultures sont également présentes à l’état sauvage. La forme potagère d’Amaranthus cruentus a probablement été introduite dans les régions tropicales et subtropicales de l’Ancien Monde pendant la période coloniale. Aujourd’hui Amaranthus cruentus est un légume traditionnel répandu dans tous les pays d’Afrique tropicale. C’est le principal légume-feuilles au Bénin, au Togo et en Sierra Leone, et il a une grande importance dans plusieurs zones de basses terres par ex. dans le sud du Nigeria, la R.D. du Congo, au Kenya et en Tanzanie. Il est plus apprécié dans les basses terres humides que sur les hautes terres ou dans les zones arides. C’est également un légume important dans plusieurs régions tropicales en dehors de l’Afrique par ex. en Inde, au Bangladesh, au Sri Lanka et dans les Caraïbes. Le type que l’on trouve au Bangladesh a de grandes tiges charnues, qui sont consommées avec les feuilles. On cultive Amaranthus cruentus comme légume-feuilles à travers toute l’Asie du Sud-Est, mais moins qu’Amaranthus tricolor L. En Indonésie, on le cultive dans les régions montagneuses où le climat est trop froid pour Amaranthus tricolor, qui est plus commun. L’amarante à grains, un groupe de cultivars d’Amaranthus cruentus à graines blanc jaunâtre ou brun pâle, est traditionnellement cultivée comme céréale en Amérique latine (par ex. au Mexique, au Guatemala, en Equateur, en Colombie). Depuis l’époque coloniale, elle a été introduite avec succès comme pseudo-céréale en Inde et au Népal, dans les zones montagneuses et à des altitudes moins élevées, et elle s’est bien implantée comme plante alimentaire appréciée. Les plantes issues de l’éclaircissage de la céréale sont souvent utilisées comme légume. L’amarante à grains est produite pour le commerce dans les régions chaudes et sèches des Etats-Unis, d’Argentine et de Chine. Mis à part quelques essais au Zimbabwe, au Kenya, en Ouganda et en Ethiopie, l’amarante à grains n’est pas cultivée en Afrique. On trouve fréquemment dans les pays tropicaux et subtropicaux des types ornementaux d’Amaranthus cruentus caractérisés par de grandes inflorescences rouge vif. |
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On utilise principalement Amaranthus cruentus comme légume-feuilles (amarante-légume) cuit et consommé en plat de légumes ou comme ingrédient dans les sauces. Les feuilles et les tiges tendres sont coupées et bouillies ou parfois frites dans l’huile, et mélangées avec par ex. de la viande, du poisson, des graines de cucurbitacées, de l’arachide et de l’huile de palme. Les mets contenant de l’amarante sont consommés en même temps que le plat principal à base de céréales ou de tubercules. Traditionnellement, dans les régions arides, les feuilles sont séchées et la poudre de feuilles est utilisée dans les sauces pendant la saison sèche. Des essais menés en Inde et aux Etats-Unis ont montré qu’Amaranthus cruentus convient à la production de concentrés de protéines foliaires, mais pour autant que l’on sache il n’y a aucune application pratique. A l’époque coloniale, l’amarante était souvent recommandée aux Européens comme étant le meilleur substitut à l’épinard (Spinacia oleracea L.). En Afrique du Sud, Amaranthus cruentus est cultivé commercialement pour la conserverie et vendu dans les supermarchés. Au Nigeria et au Zimbabwe, l’introduction de cultivars d’Amaranthus cruentus à graines blanchâtres provenant d’Amérique comme amarante à grains en vue de l’amélioration du régime alimentaire a échoué. Certaines personnes, par ex. dans les savanes du nord du Nigeria, ont commencé à cultiver pour leurs feuilles les types d’amarantes à grains fraîchement introduits. Les formes présentant de grandes inflorescences rouge vif sont largement cultivées comme plante ornementale. On peut extraire un pigment rouge des inflorescences. Amaranthus cruentus est parfois utilisé comme aliment du bétail, mais seulement pour une petite part de la ration quotidienne car son utilisation est restreinte à cause de la teneur élevée en oxalate de calcium. Au Bénin, les plantes séchées sont brûlées pour faire de la potasse. Les usages à des fins médicinales sont nombreux. Les amarantes-légumes sont en général recommandées comme aliment sain ayant des propriétés médicinales pour les jeunes enfants, les mères allaitantes, et pour des patients ayant de la constipation, de la fièvre, des hémorragies, de l’anémie ou des problèmes aux reins. L’amarante est plutôt diurétique. Au Sénégal, les racines sont bouillies avec du miel comme laxatif pour les nourrissons. Au Ghana, l’eau issue de plantes macérées est utilisée comme lavement pour traiter les douleurs dans les membres. En Ethiopie, on utilise Amaranthus cruentus pour expulser le ténia. Au Soudan, les cendres des tiges sont utilisées comme pansement pour les plaies. Au Gabon, les feuilles chauffées ont été utilisées sur les tumeurs. |
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Amaranthus cruentus est un légume commercial apprécié et sa valeur économique est élevée. D’après des études de marché, il semble être un des principaux légumes-feuilles africains, probablement le premier tant en volume qu’en superficie. Aucune donnée statistique n’est disponible, puisque dans la plupart des cas tous les légumes-feuilles sont enregistrés dans une seule rubrique. Ils n’apparaissent pas du tout dans les statistiques nationales ni dans celles de la FAO. Il est difficile de faire de bons relevés à cause de la courte période de culture (3–6 semaines), de la dispersion des petites parcelles de culture et des ventes dans de petits marchés de rues. Dans les grandes villes du Bénin, la quantité moyenne de légumes-feuilles frais achetés sur les marchés était de 42 g/personne/jour, dont 31% d’Amaranthus cruentus. On constate quelques exportations non répertoriées d’amarante vers l’Europe de l’Ouest en provenance de pays africains ainsi que d’Amérique latine (Caraïbes, Surinam). |
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Les feuilles d’amarante ont une forte teneur en micronutriments essentiels. La teneur en matière sèche est élevée (9–22%). La composition moyenne d’Amaranthus (probablement surtout pour Amaranthus cruentus) par 100 g de partie comestible est la suivante (moyenne d’environ 40 échantillons) : eau 84,0 g (78,4–91,3), énergie 176 kJ (42 kcal), protéines 4,6 g (3,2–6,0), lipides 0,2 g (traces–0,6), glucides 8,3 g, fibres 1,8 g (0,4–6,4), Ca 410 mg (69–833), P 103 mg (54–230), Fe 8,9 mg (0,6–10,2), β-carotène 5716 μg, thiamine 0,05 mg (0,05–0,06), riboflavine 0,42 mg (0,36–0,44), niacine 1,2 mg, acide ascorbique 64 mg (52–200) (Leung, W.-T.W., Busson, F. & Jardin, C., 1968). D’autres analyses indiquent que les feuilles d’amarante contiennent 85 μg de folate et 1725 μg de carotène par portion de 100 g d’aliment comestible. Les grandes variations dans la teneur en eau et la composition sont davantage dues aux différences d’âge de la plante et de conditions culturales et d’environnement qu’à l’espèce ou au cultivar. Comparée à d’autres légumes-feuilles, l’amarante est remarquablement riche en vitamine A, en vitamine C, en fer, en calcium et en folate. Cependant, l’absorption de β-carotène et de fer par le corps humain peut être relativement faible. Cela dépend de la qualité du produit frais (âge, utilisation d’engrais), la méthode de préparation, la combinaison avec d’autres aliments et l’état physique du consommateur. Les protéines ont une forte teneur en acides aminés soufrés (méthionine, lysine, cystéine), ce qui en fait un bon complément des céréales. Les feuilles ramollissent facilement après 5–10 minutes de cuisson dans de l’eau légèrement salée. Il n’est pas d’usage d’ajouter de la potasse. Les feuilles et les tiges contiennent des nitrates (en général dans les tiges) et des oxalates, à un niveau comparable à plusieurs autres légumes-feuilles verts tels que l’épinard (Spinacia oleracea L.) et la bette-épinard (Beta vulgaris L.). Aucun effet négatif n’est observé lorsque la consommation est de 100–200 g par jour. Par ailleurs, la plupart des personnes cuisent l’amarante dans un grand volume d’eau et jettent l’eau de cuisson contenant les nitrates et oxalates solubles. L’inconvénient lorsqu’on jette l’eau de cuisson est que les composés solubles dans l’eau, surtout la niacine, la riboflavine et la thiamine, sont en partie perdus. La présence d’une teneur relativement élevée d’acides cyanhydrique et oxalique rend l’amarante moins propre à être consommée crue, que ce soit par l’homme ou comme fourrage. La teneur varie beaucoup selon le cultivar, la fertilité du sol, les doses d’engrais, l’approvisionnement en eau, et l’âge à la récolte. Plus la fertilité du sol est élevée (N, P, K, Ca, etc.), plus le rendement et la composition nutritionnelle (surtout le fer, le β-carotène et l’acide ascorbique) sont bons. Cependant, une fertilisation azotée en excès peut donner un niveau beaucoup trop élevé en nitrates. La composition de l’amarante à grains par 100 g de matière sèche (87,7% de partie comestible) est la suivante : énergie 2006 kJ (479 kcal), protéines 14,7 g, lipides 8,2 g, glucides 74,2 g, fibres 7,6 g, Ca 282 mg, Fe 3,8 mg, thiamine 0,16 mg, riboflavine 0,36 mg, niacine 1,1 mg, acide ascorbique 0 mg (Leung, W.-T.W., Butrum, R.R. & Chang, F.H., 1972). Dans les pays occidentaux, les graines d’amarante sont recommandées comme aliment diététique. La qualité des protéines est excellente grâce à la forte teneur en lysine (3,2–18%). L’huile possède des propriétés antioxydantes. L’amidon est principalement composé d’amylopectine. La très petite taille des granules d’amidon rend l’amarante à grains intéressante comme matière première à usage industriel. La quantité importante de squalène (4–11% de l’huile) signifie que l’amarante à grains peut trouver un créneau de marché pour la production industrielle de produits tels que les lubrifiants dans l’industrie informatique, les produits cosmétiques et les aliments diététiques. Les types rouges contiennent un colorant rouge, l’amarantine (α-cyanine). |
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Dans beaucoup de mets dans lesquels Amaranthus cruentus est utilisé comme légume-feuilles vert ou comme herbe potagère, d’autres espèces d’amarantes ou d’autres légumes-feuilles vert foncé peuvent lui être substitués. |
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Plante herbacée annuelle, érigée ou plus rarement ascendante, jusqu’à 2 m de haut, souvent de couleur rougeâtre sur toute sa surface ; tiges trapues, ramifiées, anguleuses, glabres ou faiblement à modérément couvertes de poils multicellullaires. Feuilles disposées en spirale, simples, sans stipules, à long pétiole ; limbe largement lancéolé à rhomboïde-ovale, de 2–18 cm × 2–15 cm, atténué ou légèrement cunéiforme à la base, obtu à subaigu à l’apex, mucronné, entier, glabre à légèrement velu, à nervures pennées. Inflorescence grande et complexe, composée de nombreuses cymes agglomérées disposées en grappes ou en épis axillaires et terminaux, le dernier atteignant 45 cm de long, comportant habituellement de nombreux rameaux fins, perpendiculaires, latéraux ; bractées de 2–3 mm de long, avec une longue arête. Fleurs unisexuées, subsessiles, contenant 5 tépales de 1–2 mm de long ; fleurs mâles avec 5 étamines d’environ 1 mm de long ; fleurs femelles contenant un ovaire supère 1-loculaire surmonté de 3 stigmates. Fruit : capsule obovoïde à rhomboïde de 2–2,5 mm de long, à déhiscence circulaire, presque lisse, munie d’un bec court, contenant 1 graine. Graines obovoïdes à ellipsoïdes, comprimées, d’environ 1 mm de long, blanchâtres à jaunâtres ou noirâtres. Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 10–12 mm de long ; cotylédons d’environ 1,5 cm de long, charnus, pétiolés. |
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Le genre Amaranthus contient environ 70 espèces, dont 40 proviennent du continent américain. Il comprend au moins 17 espèces à feuilles comestibles et 3 amarantes à grains. Amaranthus cruentus appartient aux deux catégories. Amaranthus cruentus fait partie de l’agrégat d’Amaranthus hybridus, un groupe d’espèces pour lequel les problèmes taxinomiques sont loin d’être clarifiés, surtout du fait d’origines hybrides communes et de la confusion nomenclaturale causée par les erreurs de dénomination. Certaines espèces reconnues de cet agrégat sont des taxons cultivés. Amaranthus cruentus en est un, comme le sont les autres amarantes à grains, Amaranthus caudatus L. et Amaranthus hypochondriacus L. En fait, une classification en groupes de cultivars pourrait être plus appropriée pour ces taxons cultivés. Amaranthus cruentus semble être très proche d’Amaranthus hybridus, une adventice qui est son ancêtre supposé. On peut trouver des formes de transition entre ces 4 espèces. Amaranthus cruentus s’échappe parfois des cultures dans les terrains vagues. Il existe de nombreux cultivars locaux d’Amaranthus cruentus dont les graines sont multipliées et vendues dans le commerce. On distingue ces cultivars grâce au port de la plante, la forme et la couleur des feuilles, le rapport feuille/tige, la vigueur de croissance, la résistance aux maladies fongiques, la sensibilité aux attaques d’insectes, la résistance à la sécheresse, la sensibilité à la lumière, la succulence et le goût. Localement en Afrique de l’Est et australe, des types à grains jaunes introduits d’Amérique se sont mélangés et parfois hybridés avec les types légumiers à grains noirs. |
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Les graines restent en dormance lorsque les conditions sont fraîches ou sombres. La luminosité et les températures élevées lèvent la dormance. Dans des sols humides au-dessus de 15°C la levée a lieu dans les 3–5 jours après le semis. Le développement végétatif est rapide. Comme le maïs et la canne à sucre, le genre Amaranthus se caractérise par une photosynthèse en C4, ce qui veut dire qu’il y a une photosynthèse importante et une efficace assimilation de l’eau lorsque la température et le rayonnement sont élevés. Cependant, à cause de la croissance rapide, la consommation en eau est élevée. Une culture ayant un couvert végétal fermé utilise environ 6 mm d’eau/jour. Selon le cultivar, la longueur du jour et les pratiques culturales, la floraison peut débuter 4–8 semaines après le semis, rendant la plante moins apte à la consommation. Il y a au moins quatre fois plus de fleurs femelles que de fleurs mâles. La pollinisation est faite par le vent, mais l’abondance de la production de pollen engendre un taux élevé d’autogamie. Une partie de la pollinisation est également effectuée par les insectes (abeilles, mouches) et il peut y avoir jusqu’à 40% d’allogamie. Les graines mûrissent après 3–5 mois, ensuite la plante meurt. |
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Les amarantes-légumes poussent bien lorsque les températures diurnes dépassent 25°C et que les températures nocturnes ne descendent pas en-dessous de 15°C, mais Amaranthus cruentus est cultivé jusqu’à 2000 m d’altitude en Indonésie. L’ombrage n’est pas avantageux sauf dans le cas de stress dû à la sécheresse. L’amarante est une plante quantitativement à jours courts, ce qui présente un avantage dans les régions subtropicales où le stade reproductif est retardé pendant l’été. Les amarantes aiment les sols fertiles, bien drainés avec une structure lâche. L’absorption de minéraux est très élevée. Même si Amaranthus cruentus tolère relativement bien les conditions difficiles de climat et de sol, les plantes échappées des cultures disparaissent peu à peu car elles ne peuvent lutter avec de vraies adventices telles qu’Amaranthus spinosus L. ou Amaranthus hybridus. |
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En culture commerciale, l’amarante-légume est habituellement cultivée seule en plates-bandes. On la trouve aussi dans des systèmes de culture associée avec des plantes vivrières et dans les jardins de case. On compte 2500–3500 graines/g. Habituellement, on sème en pépinière à une densité de 3–10 g/m2 et on repique après 2–3 semaines. De cette manière, le producteur obtient 1000–1500 plants par m2 pour le repiquage. On pratique souvent une densité de plantation jusqu’à 180 plantes/m2 en vue d’une récolte par arrachage ou par coupe unique, ce qui donne le meilleur rendement. De plus fortes densités engendrent un auto-éclaircissage sans augmenter le rendement. Des essais au champ dans plusieurs pays ont démontré l’avantage d’un espacement plus grand, à environ 100 plantes/m2. Le rendement est alors un peu inférieur mais le besoin en main d’œuvre pour le repiquage est bien plus faible. Pendant la saison des pluies, on pratique une plantation très dense par précaution pour compenser les pertes causées par la pourriture des tiges due à Choanephora. Pour des récoltes répétées, une densité d’environ 20 plantes/m2 est préférable. Il est également possible de semer directement, soit à la volée ou dans des lignes écartées d’au moins 20 cm, avec une densité de semis de 2–5 g/m2. On pratique couramment le semis direct au Nigeria, en Ouganda et dans l’ouest du Kenya. Les plantes sont arrachées après 3–5 semaines. Le principal avantage en est le coût de la main d’œuvre moins élevé. Cependant, cette méthode nécessite davantage de graines, la concurrence des mauvaises herbes est plus grande et le rendement beaucoup plus faible. Lors de la récolte, on laisse quelques plantes vigoureuses pour la production de semences. Pour une production de semences destinée à la vente, on recommande de garder une distance de 200 m d’avec les autres parcelles d’Amaranthus cruentus, et les formes adventices d’Amaranthus cruentus ou d’Amaranthus hybridus doivent être éliminées afin d’éviter l’hybridation ou les mélanges. Les amarantes à grains sont semées directement et éclaircies en vue d’avoir moins de 10 plantes/m2.. |
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Du fait de la forte croissance de l’amarante, les adventices ne sont pas très gênantes, excepté le souchet rond (Cyperus rotundus L.), et il n’est généralement pas nécessaire de désherber. Si la pluviométrie n’est pas suffisante, une irrigation par aspersion doit être effectuée avant que les plantes n’atteignent le point de fanaison. Un arrosage de 8 mm/jour (8 l/m2) suffit généralement. Un déficit en eau provoque une floraison précoce, ce qui réduit le rendement et la qualité commerciale. L’amarante est grande consommatrice de minéraux. Sur des sols pauvres on ne peut obtenir que des récoltes réduites. L’absorption et l’exportation de minéraux calculées pour une récolte de 25 t/ha sont de : 125 kg de N, 25 kg de P, 250 kg de K, 75 kg de Ca et 40 kg de Mg. De plus grandes quantités de N et de K sont aisément absorbées car l’absorption de luxe de ces éléments est abondante. Une grande quantité d’azote stimule le développement végétatif et retarde la floraison. L’amarante répond à des doses élevées d’engrais organiques. Dans certains endroits on la cultive sur de grandes quantités (jusqu’à 50 t/ha) de déchets ménagers presque frais, ce qui satisfait ses besoins en minéraux. Sur sols pauvres, on recommande une application de 400 kg/ha de NPK 10–10–20 en complément de 25 t d’engrais organique. Un fractionnement est recommandé pendant la saison des pluies. L’azote nitrique est meilleur que l’azote ammoniacal. Il n’est pas nécessaire de cultiver l’amarante en rotation avec d’autres cultures car aucune maladie sérieuse transmise par le sol n’a été observée. Beaucoup de producteurs cultivent l’amarante en continu sur les mêmes plates-bandes. |
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La principale maladie est la pourriture de la tige due au champignon Choanephora cucurbitarum. Elle est favorisée par des conditions humides, un sol pauvre et de fortes doses d’azote. La pulvérisation de fongicides tels que le manèbe ou le carbatène réduit les pertes, mais elle est rarement pratiquée. La fonte des semis causée par Pythium aphanidermatum et Rhizoctonia peut causer de sérieux dégâts dans les semis. On peut prévenir ceci par un bon drainage. Une densité de semis trop forte doit être évitée. Pythium attaque également des plantes plus matures. Les fongicides tels que les dithiocarbamates ont une certaine efficacité. La sensibilité à Choanephora et à Pythium est très variable chez les cultivars locaux. La rouille blanche provoquée par Albugo candida semble poser peu de problèmes. La maladie des taches foliaires due à Alternaria a été signalée en Tanzanie. Aucune maladie virale n’a été signalée. Les insectes représentent un sérieux problème pour les producteurs d’amarante. Des chenilles (Spodoptera litura, Helicoverpa armigera, Hymenia recurvalis) et parfois des sauterelles causent le plus de dégâts. Les larves du foreur des tiges Lixus truncatulus peuvent causer de gros dégâts, parfois dès la pépinière. La base de la plante contenant les nymphes gonfle et la croissance de la plante est fortement retardée. De nombreux autres insectes tels que des pucerons, des mineuses, des punaises, des courtilières, ainsi que des acariens, attaquent également l’amarante mais ne provoquent en général que des dégâts mineurs. De nombreux producteurs commerciaux pulvérisent désormais régulièrement des insecticides, jusqu’à deux fois par semaine, au lieu d’utiliser la méthode traditionnelle de lutte qui consiste à étaler des cendres pour repousser les insectes. Afin d’éviter des résidus nuisibles, l’utilisation de produits chimiques moins toxiques est fortement recommandée. Les insecticides biologiques à base de Bacillus thuringiensis (Bt) sont assez efficaces sur les chenilles. L’amarante n’est pratiquement pas sensible aux dégâts causés par les nématodes. Les larves qui pénètrent la plante ne se développent pas. De plus, la récolte par arrachage enlève les larves de Meloidogyne qui ont pénétré dans les racines, laissant un sol plus favorable à une culture suivante de laitue, de gombo, de morelles africaines (espèces de Solanum), de Corchorus ou d’autres légumes sensibles aux nématodes à galles. |
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La période optimale de récolte est atteinte lorsque la surface totale des feuilles représente 7 fois la surface du sol (LAI = 7). Dans la pratique, la récolte est effectuée à un stade plus précoce afin d’obtenir un produit plus tendre. La plupart des producteurs commerciaux d’amarante récoltent la culture entière en l’arrachant 20–30 jours après le repiquage. Certains producteurs récoltent en effectuant une coupe au ras du sol. Si l’on pratique un espacement large, la récolte s’effectue par coupes répétées, la première coupe ayant lieu environ un mois après le repiquage, puis toutes les 2–3 semaines pendant une période de un à deux mois. La coupe doit être effectuée à une hauteur qui permet de garder au moins 2 feuilles avec bourgeons pour la repousse. La hauteur de la première coupe est normalement de 10–15 cm. Une coupe courte retarde la montée à graine. On peut effectuer jusqu’à 10 coupes à des cadences de 2 semaines. Si la culture a été semée directement au champ, la récolte peut être effectuée en une fois par arrachage ou par coupe au ras du sol 3–4 semaines après le semis. Certains producteurs obtiennent une seconde récolte 3 semaines plus tard grâce à la repousse des plantes les plus petites. Lorsqu’on les cultive à petite échelle, les amarantes à grains sont récoltées en coupant les sommités tôt le matin pour éviter la chute des graines. |
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Les bons producteurs obtiennent 2–2,5 kg/m2 (maximum 3,0 kg/m2) pour une culture arrachée (16% de teneur en matière sèche, 35–50% de portion comestible, représentant toutes les feuilles et jeunes tiges). La première coupe d’une culture de repousse donne 1,0–1,5 kg/m2 (70–80% de partie comestible), la suivante 0,5–1,0 kg/m2. Une culture d’amarante en continu peut donner jusqu’à 30 kg/m2 de produit commercial par an. Avec une utilisation de la terre de 70%, on peut obtenir un rendement annuel de 210 t/ha de produit commercial. Le rendement en graines de l’amarante-légume atteint 2 t/ha, celui de l’amarante à grains 5 t/ha. On a noté des rendements en fourrage de 30 t/ha (avec une teneur en matière sèche de 18% ) en 8 semaines, ce qui représente un rendement de 1,6 t/ha de protéine foliaire pure d’excellente qualité. |
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Les plantes récoltées sont mises en bottes, les racines sont lavées et le produit est emballé pour le transport au marché. Sur les marchés et dans les magasins, on les asperge d’eau afin de maintenir une apparence de fraîcheur. Lorsqu’on l’arrache, ce légume peut être maintenu à l’état frais pendant quelques jours en le plongeant dans une bassine avec les racines dans l’eau. Il est vendu en bottes ou au poids. Le produit récolté peut être séché au soleil en vue de la préparation de poudre de feuille. Les inflorescences sèches récoltées pour les graines sont battues en les mettant dans de grands sacs de jute que l’on bat avec des bâtons. La plus grande partie de la paille est enlevée dans un premier temps, puis la balle est éliminée par vannage. |
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Il existe une collection d’amarantes au Rodale Organic Gardening and Farming Research Center (OGFRC) à Kutztown, en Pennsylvanie (Etats-Unis). Le matériel provenant d’Asie du Sud-Est est maintenu à l’Asian Vegetable Research and Development Center (AVRDC) à Tainan (Taïwan). Des cultivars africains et des entrées de l’OGFRC sont conservées au National Horticultural Research Institute (NHR) au Nigeria et des cultivars africains au centre de l’AVRDC à Arusha (Tanzanie). Des collections indiennes sont conservées au National Bureau of Plant Genetic Resources (NBPGR), à New Delhi (Inde). De nombreux instituts nationaux ont de petites collections de travail de cultivars locaux. Des études d’évaluation et de variabilité sont nécessaires pour faire connaître la quantité de variation génétique exploitable. |
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La sélection d’Amaranthus cruentus comme légume-feuilles s’est limitée à choisir parmi les cultivars locaux. Dans certains pays (Bénin, Nigeria), des sélections ont été effectuées à partir de variétés-populations locales. ‘Fotete’ est un cultivar apprécié et productif au Bénin. Les essais de sélection de types à grains en Inde montrent qu’il y a des possibilités d’amélioration par hybridation. Un gros travail de sélection a été effectué sur des types à grains aux Etats-Unis et en Inde. |
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Amaranthus cruentus est reconnu pour être un légume extrêmement productif et nutritif et facile à cultiver. C’est probablement le légume-feuilles le plus productif des tropiques. Il a un grand potentiel pour produire des concentrés de protéines foliaires. Son excellente valeur nutritionnelle en fait un légume important pour l’alimentation humaine, tant pour l’auto-consommation dans les zones rurales que comme légume vert bon marché sur les marchés des villes. La recherche devrait se concentrer sur une optimisation des pratiques culturales (gestion intégrée des ravageurs pour éviter les résidus de pesticides, nutrition des plantes) et sur la sélection pour la résistance aux maladies fongiques et aux insectes. L’amarante à grains, par contre, n’a pas beaucoup d’avenir en Afrique, car elle ne peut concurrencer les céréales traditionnelles plus productives et plus faciles à cultiver. Les types ornementaux d’Amaranthus cruentus resteront probablement appréciés dans les jardins, mais sans grand intérêt commercial. |
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Geographic coverage Africa | |
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Cereals and pulses | |
Vegetables | |
Dye and tannins use | |
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Forage/feed use | |
Medicinal use | |
Food security | |