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Bull. Mus. natl. Hist. nat., Paris 9: 37 (1903). |
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Didiereaceae |
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2n = 240–256 |
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Arbre pieuvre (Fr). |
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Alluaudia procera est endémique du sud-ouest et du sud de Madagascar, jusqu’à la rivière Mangoky au nord. |
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Le fût est souvent débité en épais madriers qui sont utilisés pour la construction d’habitations locales. Le bois, connu sous le nom de ““antsilotra”, sert également souvent à la fabrication de caisses et de cageots. On s’en sert pour confectionner des récipients servant à entreposer le tabac et la vanille car il est inodore. Il convient pour les boiseries intérieures, le mobilier, les voliges pour les toits de tuiles, les structures de soutènement, les plaques internes du contreplaqué et les panneaux de particules. Il sert de bois de feu et pour la production de charbon de bois. Alluaudia procera, très recherché comme arbre d’ornement, est l’une des Didiereaceae les plus communes dans les collections de plantes succulentes. |
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Le bois de cœur, jaune blanchâtre, ne se distingue pas nettement de l’aubier dont l’épaisseur peut atteindre 4–5 cm et qui pourtant vire souvent au grisâtre ou au verdâtre à l’air. Le grain du bois est moyennement fin. Il a une structure marbrée à cause de la présence de rayons de grande taille. C’est un bois léger, avec une densité de 380–480 kg/m³ à 12% d’humidité. Il sèche à l’air relativement bien, sans déformation. Une planche de 4 cm d’épaisseur peut sécher en 5–6 mois. Les taux de retrait sont faibles à modérés, de l’état vert à anhydre ils sont de 1,6–3,2% dans le sens radial et de (3,8–)5,0–6,7(–8,5)% dans le sens tangentiel. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 53–83 N/mm², le module d’élasticité de 3500–7150 N/mm², la compression axiale de 22,5–38 N/mm², le cisaillement de 3–5,5 N/mm², le fendage de 8–14,5 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 0,8–1,6. C’est un bois facile à scier. Il tient assez bien les vis et les clous, et il se colle et se peint de façon satisfaisante. Les caractéristiques de déroulage et de tranchage sont bonnes. Ce n’est pas un bois durable car il est sensible aux attaques fongiques, notamment au bleuissement, aux termites et aux térébrants du bois. Malgré tout, les madriers des habitations locales peuvent durer plus de 5 ans s’ils ne sont pas en contact avec le sol. Le bois se laisse facilement imprégner à l’aide de produits de conservation. |
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Arbre de petite taille atteignant 15 m de haut, dioïque, caducifolié ; fût dépourvu de branches sur une hauteur jusqu’à 6(–10) m, cylindrique, jusqu’à 40(–55) cm de diamètre ; écorce épaisse, surface blanchâtre à grise, écorce interne rougeâtre ; branches verticales, munies de nombreuses épines solitaires, trapues, de 1–2 cm de long. Feuilles par paires au-dessous de chaque épine, simples et entières, épaisses et charnues, à limbe vertical, presque sessiles, caduques ; stipules absentes ; limbe elliptique à oblong ou obovale, de 7–25 mm × 4–12 mm, glabre. Inflorescence : grandes panicules latérales, de 12–30 cm de diamètre, regroupées aux extrémités de longues branches, composées de cymes, à nombreuses fleurs. Fleurs unisexuées, petites, jaune verdâtre à blanchâtres, odorantes, à pédicelle court, chaque fleur sous-tendue par 2 bractées en forme de bonnet, légèrement inégales, d’environ 2 mm de long ; tépales 4, largement ovales, d’environ 2 mm de long, les 2 externes légèrement plus grands que les 2 internes ; étamines 8, soudées à la base, 4 longues et 4 courtes, poilues à la base des filets ; ovaire supère, ovoïde à légèrement trigone, 1-loculaire, style très court, stigmate à 3 lobes de grande taille, irrégulièrement incisés ; fleurs mâles à ovaire rudimentaire, fleurs femelles à étamines rudimentaires. Fruit : nucule en forme de toupie de 2–3 mm de long, enveloppée par les bractées et les tépales persistants, indéhiscente, contenant 1 seule graine. Graines à tégument mince et à caroncule blanchâtre. Les semis ont une croissance lente ; en effet, ce n’est qu’au bout de 6 mois qu’ils atteignent en moyenne 2 cm de haut, même si certains peuvent mesurer 25 cm de haut au bout de 14 mois. Compte tenu du climat et des sols secs et sablonneux de leur aire de répartition, une fois qu’ils se sont établis, les arbres d’Alluaudia procera ont une croissance relativement rapide. Des taux de croissance annuelle de 100–175 cm en hauteur ont été enregistrés mais avec seulement 2–3(–6) mm de croissance de diamètre de fût, alors que les accroissements annuels en volume de bois sont de 0,6–5,0 m³/ha sur des peuplements naturels. Sur des plantations d’arbres de 11 ans issus de boutures, les sujets les plus grands atteignaient 8 m de haut et 10–20 cm de diamètre, mais la plupart avait un fût de forme médiocre. Alluaudia procera fleurit en septembre–octobre et les fruits sont mûrs un mois environ après la floraison. Les fleurs sont probablement pollinisées par les abeilles. Elles s’ouvrent en fin de matinée pour se flétrir l’après-midi du même jour. Les fruits sont disséminés par le vent. On a trouvé que Alluaudia procera et d’autres Alluaudia spp. suivaient le cycle du métabolisme acide crassulacé (CAM) ; elles fixent le CO2 pendant la nuit et ont leurs stomates fermés le jour. On peut y voir une adaptation à l’aridité. Le genre Alluaudia comprend 6 espèces limitées au sud-ouest et au sud de Madagascar. Le bois de certains autres Alluaudia spp. sert incontestablement aux mêmes usages que celui d’Alluaudia procera. Alluaudia ascendens (Drake) Drake, limité au sud de Madagascar, est un arbre de petite taille atteignant 12 m de haut et dont le fût mesure jusqu’à 50 cm de diamètre, ce qui est suffisant pour qu'il soit employé sous forme de planches dans la construction d’habitations locales. Le bois sert aussi de bois de feu et pour la production de charbon de bois. Le bois d’Alluaudia dumosa (Drake) Drake, arbuste ou arbre de petite taille atteignant 8 m de haut, limité au sud de Madagascar, est utilisé dans la fabrication d’ustensiles, de caisses et de cageots. La décoction de tiges soigne les maux de dents et désinfecte la bouche. Plusieurs flavonoïdes ont été isolés d’Alluaudia dumosa ; ils pourraient être à l’origine de l’activité antimicrobienne invoquée. |
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Alluaudia procera se rencontre dans la forêt sèche et dans les fourrés, à 100–450(–800) m d’altitude, souvent avec des Euphorbia spp. xérophytes. La moyenne des précipitations dans son aire de répartition est de 300–900 mm par an, avec (7–)9–10 mois secs. La température annuelle moyenne est de 23°C. Le plus souvent, on rencontre Alluaudia procera sur des sols calcaires ou alluviaux bien drainés, mais aussi sur des sols gneissiques, sableux et des grès. |
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Le poids de 1000 graines est d’environ 1,5 g. La période la plus propice au semis est le mois de décembre. Le taux de germination est faible, certains essais faisant état de taux d’à peine 0,1%. Si certaines graines germent déjà 6–9 jours après le semis, la germination peut prendre jusqu’à 4 mois. Les plantules sont sensibles à la fonte des semis et il faut donc arroser avec soin. Les graines peuvent être conservées jusqu’à 6 mois. La multiplication est facile par boutures, et peut également être pratiquée avec succès par marcottage et par drageons. L'appareil racinaire d’Alluaudia procera a été utilisé de manière concluante pour greffer plusieurs autres espèces de Didiereaceae de Madagascar. Dans les plantations, il faut empêcher le bétail de brouter les semis. Au début des années 1970, on estimait l’aire de répartition d’Alluaudia procera à environ 200 000 ha. Par endroits, Alluaudia procera est dominant, et bien que le diamètre des fûts soit modéré, le volume total de fûts par ha peut être relativement élevé, parfois supérieur à 300 m³ avec 2000 fûts de plus de 8 cm de diamètre. Toutefois, l’écorce est épaisse et représente 32–55% du volume du fût. Sur des stations favorables de sables rouges, le volume de bois net atteint 80 m³/ha. L’éclaircissage de peuplements naturels relance la croissance du diamètre. Il est préconisé de convertir le bois sans tarder après la coupe afin d’éviter les maladies cryptogamiques et les attaques d’insectes, ou bien de le traiter immédiatement avec des produits de conservation. |
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Alluaudia procera ainsi que quelques autres Alluaudia spp. ont beau être communs voire dominants par endroits, le déclin de leurs populations soulève des inquiétudes. Alluaudia procera figure sur la Liste rouge de l’UICN, mais il est encore jugé à risque faible quoiqu’il soit presque menacé. Non seulement la savane herbeuse a remplacé la plus grande partie de la forêt sèche au sud de Madagascar, mais encore l’exploitation d’Alluaudia procera pour son bois d’œuvre constitue une autre menace grave. Toutes les espèces de Didiereaceae, y compris Alluaudia procera, figurent à l’Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) ; ceci dans le but de contrôler le commerce international de plantes vivantes en particulier pour les amateurs de plantes succulentes. |
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Alluaudia procera conservera une certaine importance locale comme bois d’œuvre tant que subsisteront des peuplements d’une certaine étendue. Même si l’on a instauré des zones protégées pour cette espèce et d’autres Alluaudia spp., les travaux de recherche doivent se porter sur la protection de ces plantes particulières, si caractéristiques du sud de Madagascar. |
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• Blaser, J., Rajoelison, G., Tsiza, G., Rajemison, M., Rabevohitra, R., Randrianjafy, H., Razafindrianilana, N., Rakotovao, G. & Comtet, S., 1993. Choix des essences pour la sylviculture à Madagascar. Akon’ny Ala: Bulletin du Département des Eaux et Forêts 12–13. 166 pp. • Gachet, C., 1969. Etude de la croissance et de la régénération du Fansilotra (Alluaudia procera). CTFT de Madagascar, Antananarivo, Madagascar. 46 pp. • Guéneau, P., Bedel, J. & Thiel, J., 1970–1975. Bois et essences malgaches. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 150 pp. • Rauh, W., 1963. Didieréacées (Didiereaceae). Flore de Madagascar et des Comores (plantes vasculaires), famille 121. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 37 pp. • Takahashi, A., 1978. Compilation of data on the mechanical properties of foreign woods (part 3) Africa. Shimane University, Matsue, Japan, 248 pp. |
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• Boiteau, P., Boiteau, M. & Allorge-Boiteau, L., 1999. Dictionnaire des noms malgaches de végétaux. 4 Volumes + Index des noms scientifiques avec leurs équivalents malgaches. Editions Alzieu, Grenoble, France. • Debray, M., Jacquemin, H. & Razafindrambao, R., 1971. Contribution à l’inventaire des plantes médicinales de Madagascar. Travaux et Documents No 8. ORSTOM, Paris, France. 150 pp. • Gurib-Fakim, A. & Brendler, T., 2004. Medicinal and aromatic plants of Indian Ocean Islands: Madagascar, Comoros, Seychelles and Mascarenes. Medpharm, Stuttgart, Germany. 568 pp. • Rauh, W. & Dinklage, W., 1978. A new method of propagation of Didierea madagascariensis H.Baill. Cactus and Succulent Journal 50(3): 132–133. • Kubitzki, K., 1993. Didiereaceae. In: Kubitzki, K. (Editor). The families and genera of vascular plants. Volume 2. Flowering plants - dicotyledons, Magnoliid, Hamamelid and Caryophyllid Families. Springer-Verlag, Berlin, Heidelberg, Germany. pp. 292–295. • Parant, B., Chichignoud, M. & Rakotovao, G., 1985. Présentation graphique des caractères technologiques des principaux bois tropicaux. Tome 5. Bois de Madagascar. CIRAD, Montpellier, France et Département des Recherches forestières et piscicoles du FOFIFA, Antananarivo, Madagascar. 162 pp. • Rakotovao, G., Rabevohitra, R., Gerard, J., Détienne, P. & Collas de Chatelperron, P., en préparation. Atlas des bois de Madagascar. FOFIFA-DRFP, Antananarivo, Madagascar. • Sallenave, P., 1971. Propriétés physiques et mecaniques des bois tropicaux. Deuxième supplément. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 128 pp. • Schatz, G.E., 2001. Generic tree flora of Madagascar. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 477 pp. • Thiel, J., 1973. Traitement de planches de Fansilotra par trempage à froid. CTFT de Madagascar, Antananarivo, Madagascar. 24 pp. |
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