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Bot. Jahrb. Syst. 49: 426 (1913). |
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Caesalpiniaceae (Leguminosae - Caesalpinioideae) |
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2n = 24 |
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Doussié, doussié rouge (Fr). Afzelia (En). |
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L’aire de répartition d’Afzelia bipindensis s’étend depuis le sud du Nigeria jusqu’à l’ouest de l’Ouganda, et vers le sud jusqu’en R.D. du Congo, au nord de la Zambie et au nord de l’Angola. |
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A l’instar d’autres Afzelia spp., le bois d’Afzelia bipindensis se caractérise par une excellente stabilité avec une faible sensibilité aux variations de l’humidité, de faibles taux de retrait au séchage et une bonne durabilité naturelle. Le bois étant durable, les traitements avec des produits de conservation n’ont pas lieu d’être, même lorsqu’il doit être utilisé dans des conditions d’humidité permanente ou dans des endroits où les insectes xylophages sont légion. Cela en fait un excellent bois qui est utilisé pour la construction de bateaux de plaisance, notamment pour les quilles, les étraves et les panneaux, pour la réalisation de ponts, ainsi que pour les agencements intérieurs. Pour ces usages, il est parfois autant recherché que le teck. Il est également prisé pour les menuiseries et les boiseries, tant intérieures qu’extérieures, la parqueterie, les huisseries, les cages d’escaliers, la charronnerie, le mobilier, les articles de sport, les étais de mines, les instruments de musique, les traverses de chemin de fer, les outils agricoles, les ustensiles, les manches d’outils, le tournage, les panneaux de fibres et de particules. Il se prête parfaitement aux placages tranchés décoratifs. De par sa bonne résistance à de nombreux produits chimiques et sa grande stabilité dimensionnelle, on le préfère souvent à des matériaux tels que les métaux et les produits synthétiques pour les cuves et les équipements de précision utilisés dans l’industrie. Grâce à son pH neutre, il convient tout à fait pour les emplois où il est en contact avec des objets fragiles comme les antiquités et les livres anciens dans les bibliothèques. En revanche, il ne doit pas être mis en contact avec des tissus lorsque l’humidité est élevée à cause de la présence de colorants. Il sert également de bois de feu et pour la production de charbon de bois. Au Cameroun, l’exsudat de l’écorce est administré en cas de maux d’estomac. On applique l’arille des graines sur les lèvres gercées. |
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Le bois d’Afzelia bipindensis est couramment vendu sous le nom de “doussié” sur le marché international des bois d’œuvre, bien qu’il soit souvent mélangé avec celui d’autres espèces, comme Afzelia pachyloba Harms. Le Cameroun en est le principal pays exportateur. En 2003, il a exporté 9900 m³ de sciages de doussié et 47 750 m³ en 2005. En 2008, les exportations camerounaises s’élevaient à 23 300 m³, la part d’Afzelia bipindensis représentant environ 6100 m³. En 2008, les exportations congolaises de bois d’Afzelia bipindensis étaient de 1750 m³ pour les grumes et de 400 m³ pour les sciages. Le Gabon a exporté entre 1991–1999 en moyenne 6500 m³/an de bois de doussié contre en moyenne 8600 m³/an entre 2000–2005, la part représentée par Afzelia bipindensis étant considérable. En Centrafrique, Afzelia bipindensis a également la réputation d’être une essence à bois d’œuvre d’excellente qualité ; en 2004, les exportations de bois d’Afzelia (doussié) s’élevaient à 6500 m³. |
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Le bois de cœur, rouge-brun pâle à orange-brun ou à brun doré, devient rouge-brun à l’exposition prolongée. Il se distingue nettement de l’aubier, jaune pâle, et de 5 cm d’épaisseur. Le fil est droit à contrefil, le grain moyen à grossier mais régulier. Le bois est légèrement brillant et, une fois séché, dégage une odeur de cuir au rabotage. C’est un bois lourd, avec une densité de (750–)840–950 kg/m³ à 12% d’humidité. Si le séchage ne pose en général aucun problème, qu’il s’agisse de déformations et de fentes, le bois sèche en revanche lentement. Pour des planches épaisses (de plus de 7,5 cm), il est recommandé auparavant de les sécher à l’air et à l’abri avant de les sécher au four. Les taux de retrait sont faibles, de l’état vert à anhydre ils sont de 2,3–3,9% dans le sens radial et de 3,5–5,4% dans le sens tangentiel. Une fois sec, le bois est très stable en service. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 150–230 N/mm², le module d’élasticité de 12 150–17 050 N/mm², la compression axiale de 67–95 N/mm², le cisaillement de 7–11 N/mm², le fendage de 12–22 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 7, 9–11,5. Le bois se scie facilement avec de bons outils ; il contient peu de silice (moins de 0,01%) et il est inutile d’employer des lames de scies stellitées pour scier le bois frais. Certaines grumes présentent des poches de gomme qui peuvent entraîner des problèmes au sciage en désaffûtant les dents de scie. Il est recommandé d’employer des outils tranchants au carbure de tungstène pour le rabotage et le moulurage. Il est préconisé de réduire l’angle de coupe à 15° pour éviter des surfaces rugueuses en présence du contrefil. L’emploi d’un apprêt est conseillé si l’on souhaite obtenir des surfaces lisses. Les caractéristiques de clouage et de vissage sont satisfaisantes, mais des avant-trous sont recommandés pour éviter les fentes. Il peut arriver que le collage soit difficile. Le bois se peint et se vernit bien, même s’il arrive que les zones proches du centre de la grume contiennent des substances anti-oxydantes qui ralentissent le séchage du vernis et peuvent entraîner des problèmes pour la peinture. Les caractéristiques de cintrage à la vapeur sont satisfaisantes, mais la présence de gomme peut être problématique. On peut produire des placages tranchés de bonne qualité, mais le bois ne se prête pas au déroulage. Il a la réputation de bien résister aux acides et aux produits alcalins. Le bois de cœur est durable, sa résistance aux champignons, aux termites et aux insectes xylophages est excellente, contrairement à sa résistance aux térébrants marins qui n’est que moyenne. Quant à l’aubier, il a tendance à être attaqué par les Lyctus. La durabilité naturelle du bois est due en partie à la présence de certains composés protecteurs ; après extraction par une série de solvants, le bois perd une grande partie de sa résistance aux attaques cryptogamiques. Le bois de cœur est rebelle à l’imprégnation avec des produits de conservation. La sciure peut provoquer des réactions allergiques, l’irritation des muqueuses et de l’asthme chez les professionnels du bois. Les grumes peuvent présenter des crevasses remplies d’une poudre jaunâtre provenant des vaisseaux du bois ; il s’agit du kaempférol et de ses dérivés. Le kaempférol et ses hétérosides ont des activités antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires. Le bois contient 30–35% de cellulose, 25–28% de lignine et 14,5–16% de pentosanes. La solubilité est de 17–22% dans l’alcool-benzène, de 1–4% dans l’eau chaude et de 17–22% dans une solution à 1% de NaOH. On a signalé une teneur moyenne en huile de 26% dans les graines. |
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Le bois de trois autres espèces d’Afzelia ressemble à celui d’Afzelia bipindensis et est également commercialisé sous l’appellation de “doussié” : Afzelia africana Sm. ex Pers. et Afzelia bella Harms, tous deux exportés principalement d’Afrique de l’Ouest, et Afzelia pachyloba Harms, surtout exporté d’Afrique centrale. Les remarquables propriétés du bois d’Afzelia bipindensis, qu’il s’agisse de sa stabilité dimensionnelle et de sa grande durabilité naturelle, sont comparables à celles de certains bois d’œuvre renommés tels que le merbau (Intsia spp.) et le teck (Tectona grandis L.f.), et en Afrique à celles du makoré (Tieghemella heckelii (A.Chev.) Roberty) et du douka (Tieghemella africana Pierre). |
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Arbre de taille moyenne à assez grande atteignant 40 m de haut, sempervirent ou brièvement caducifolié ; fût dépourvu de branches sur 25 m, droit et cylindrique, atteignant 140(–180) cm de diamètre, cannelé à la base ou à petits contreforts de 1,5 m de haut ; surface de l’écorce brun jaunâtre à brun rougeâtre, irrégulièrement écailleuse et recouverte d’arêtes sinueuses, écorce interne granuleuse, brun jaunâtre, à stries blanchâtres, aromatique ; cime allongée à arrondie ou aplatie en fonction de l’âge et des conditions de croissance, à branches tortueuses, plus ou moins érigées ; jeunes rameaux glabres. Feuilles alternes, composées paripennées à (4–)5–7(–8) paires de folioles ; stipules à parties basales soudées et persistantes, parties supérieures libres, linéaires et caduques ; pétiole et rachis mesurant ensemble de 9–32 cm de long ; pétiolules de 3–7 mm de long, souvent légèrement tordus ; folioles opposées, oblongues à elliptiques, de 5–13(–20) cm × 2,5–6(–7) cm, obtuses à courtement acuminées à l’apex, glabres, pennatinervées à 9–13 paires de nervures latérales. Inflorescence : panicule terminale ou axillaire atteignant 18 cm de long, garnie de poils courts. Fleurs bisexuées, zygomorphes, parfumées ; pédicelle de 0,5–1 cm de long ; bractéoles de 0,5–1 cm × 0,5 cm, caduques ; hypanthium de 1,5–4,5 cm de long ; sépales 4, inégaux, de 1–2 cm de long, recouverts de poils courts et denses ; pétale 1, de 3–6 cm de long, muni d’un onglet long, 2-lobé, blanc à rose marqué d’une tache rouge au centre ; étamines fertiles 7, de 3–4 cm de long, étamines rudimentaires 2, d’environ 1,5 cm de long ; ovaire supère, d’environ 1 cm de long, à stipe court, légèrement poilu, style d’environ 4 cm de long. Fruit : gousse aplatie, réniforme, de (8–)11–19,5 cm × 5,5–8 cm, brun foncé à noire, déhiscente par 2 valves ligneuses, renfermant jusqu’à 15 graines. Graines ovoïdes-ellipsoïdes, de 2,5––3,5(–4,5) cm de long, noires, recouvertes sur environ les 3/4 par le plus grand lobe d’un arille 2-lobé de couleur orange à rouge. Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 6–16 cm de long, épicotyle de 9–20 cm de long, glabre ; cotylédons charnus, oblongs, érigés ; 2 premières feuilles opposées, à 2–3 paires de folioles, feuilles subséquentes alternes. |
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Le genre Afzelia comprend quelque 11 espèces, dont 7 sont présentes en Afrique tropicale et 4 en Asie du Sud-Est. Il est très proche d’Intsia. Afzelia bipindensis ressemble à Afzelia bella Harms, qui est généralement un arbuste ou un petit arbre d’Afrique centrale. Cependant, en Côte d’Ivoire et au Ghana (où Afzelia bipindensis n’est pas présent), Afzelia bella peut également atteindre de belles dimensions. |
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Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) : Cernes de croissance : 1 : limites de cernes distinctes. Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 23 : ponctuations alternes (en quinconce) de forme polygonale ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 29 : ponctuations ornées ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 43 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux ≥ 200 μm ; 46 : ≤ 5 vaisseaux par millimètre carré ; (47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré) ; 58 : gomme ou autres dépôts dans les vaisseaux du bois de cœur. Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : 80 : parenchyme axial circumvasculaire étiré ; 81 : parenchyme axial en losange ; 82 : parenchyme axial aliforme ; 83 : parenchyme axial anastomosé ; 89 : parenchyme axial en bandes marginales ou semblant marginales ; (91 : deux cellules par file verticale) ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; (93 : huit (5–8) cellules par file verticale). Rayons : 97 : rayons 1–3-sériés (larges de 1–3 cellules) ; 104 : rayons composés uniquement de cellules couchées ; 115 : 4–12 rayons par mm. Inclusions minérales : 136 : présence de cristaux prismatiques ; 142 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées du parenchyme axial. (N.P. Mollel, P. Baas & H. Beeckman) |
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Au Gabon, sur des terres défrichées, le taux de survie de semis repiqués âgés de 1 an était de 85%, contre 91% dans le sous-étage de la forêt éclaircie. Au bout de 6 ans, le taux de survie est passé à 54% sur les terres défrichées et à 44% dans la forêt ; dans les endroits dégagés, la hauteur moyenne des arbres était de 8,3 m avec un diamètre moyen du fût de 7,1 cm, contre 5,4 m et 5,1 cm dans la forêt, respectivement. Au bout de 11 ans, la hauteur moyenne atteignait 13 m dans les endroits dégagés et 8 m à l’ombre. Afzelia bipindensis semble préférer beaucoup de lumière pour que sa croissance initiale soit optimale. Au Gabon, on a remarqué que les arbres fleurissaient presque tout au long de l’année. Les racines s’associent avec des champignons ectomycorhiziens, mais souvent aussi avec des mycorhizes arbusculaires. |
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Afzelia bipindensis se rencontre dans la forêt sempervirente et semi-décidue jusqu’à 900 m d’altitude, normalement sur des sols bien drainés, dans la forêt primaire comme dans la forêt secondaire. |
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On compte 300–350 graines par kg. On a enregistré un taux de germination de 95% dans des essais menés au Congo pour des graines semées une semaine après le ramassage des fruits sous l’arbre. Ce sont les graines enterrées à un peu plus de 1 cm de profondeur avec l’arille vers le haut qui ont donné les meilleurs résultats. La germination débute 6–16 jours après le semis. En pépinière, la mortalité des semis est très faible. |
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Afzelia bipindensis est généralement disséminé et en faibles densités dans la forêt. Au Cameroun, la densité moyenne d’arbres ayant un diamètre de fût supérieur à 60 cm varie entre 0,02 et 0,2 par ha, avec un volume de bois moyen de 0,3–1,8 m³/ha. Au Gabon, il semblerait que les densités soient encore plus faibles. Les jeunes peuplements d’Afzelia bipindensis sont souvent envahis non seulement par des arbres dont la croissance est plus rapide mais aussi par des lianes, ce qui a pour effet de ralentir la croissance d’Afzelia bipindensis, voire de causer sa mort. Un désherbage ininterrompu est nécessaire pour assurer une bonne croissance. |
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Les éléphants de la forêt dépouillent souvent les arbres de leur écorce et risquent de provoquer de graves dégâts. |
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Le diamètre de fût minimal pour l’abattage est de 80 cm au Cameroun et de 60 cm en Centrafrique. Au Gabon, le diamètre de fût minimal recommandé pour la coupe est de 70 cm. |
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Le stockage prolongé des grumes après l’abattage n’entraîne pas de problème si ce n’est parfois l’apparition de trous noirs dans l’aubier provoqués par les insectes xylophages. Les grumes d’Afzelia bipindensis sont trop lourdes pour pouvoir être transportées par flottage fluvial. |
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Bien qu’Afzelia bipindensis soit assez répandu en dépit de sa présence dispersée, il figure sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN comme espèce vulnérable à cause de l’exploitation intensive dont il est l’objet. Dans certaines régions, on a remarqué que peu d’individus âgés produisant des semences subsistaient après l’exploitation de la forêt. |
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Afzelia bipindensis est une essence à bois d’œuvre utile qui devrait faire l’objet d’essais en plantations puisqu’elle a une croissance lente en forêt naturelle. Grâce à la qualité supérieure de son bois, elle est intéressante d’un point de vue économique. Il y a lieu d’approfondir les recherches sur son taux de croissance, sur sa multiplication et sur des modes de conduite judicieux afin de limiter la pression qui s’exerce actuellement sur les peuplements naturels. |
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General importance | |
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