PROTA4U Record display |
PROTA4U Homepage
|
Bot. Jahrb. Syst. 14: 375 (1891). |
show more data (11) | comments (0) |
Passifloraceae |
show more data (19) | comments (0) |
2n = 24, 48 |
show more data (0) | comments (0) |
Adenia mannii (Mast.) Engl. (1871), Adenia schweinfurthii Engl. (1891), Adenia rumicifolia Engl. & Harms (1921). |
show more data (28) | comments (0) |
Ngole (Sw). |
show more data (7) | comments (0) |
Adenia lobata est présent depuis le Sénégal jusqu’en Ethiopie et vers le sud jusqu’en Angola et au Mozambique. |
show more data (24) | comments (0) |
Adenia lobata est largement utilisé en médecine traditionnelle. Les feuilles jeunes légèrement grillées s’appliquent sur les abcès, et l’on recouvre ensuite le tout de feuilles. Au Sénégal, on fait sécher les tiges feuillées à la chaleur et on les applique sur les plaies faites par le ver de Guinée pour l’en extraire. Les Tendas du Sénégal confectionnent une soupe à base de feuilles pour faire tomber la fièvre chez les enfants ; la décoction de feuilles leur sert aussi à laver les patients. En Côte d’Ivoire et au Congo, les feuilles sont consommées avec de l’huile de palme et du sel pour traiter les palpitations. Le jus de feuilles s’utilise en application locale ou en lavement contre les douleurs rhumatismales et les douleurs costales et abdominales, et la macération dans l’eau de rameaux feuillés se prend pour traiter la toux, la bronchite et la fièvre. Le jus des feuilles et des tiges est utilisé pour traiter la trypanosomiase, et on l’applique sur les piqûres d’insectes. On administre des lavements à base de rameaux réduits en pâte, pour leurs vertus diurétiques et pour traiter la jaunisse et les évanouissements. Pour faciliter l’accouchement, on prend des breuvages à base d’une macération de racines ou de jus de tige. Le jus de tige se prend également pour traiter les problèmes gastro-intestinaux ; en friction, il sert à traiter les maux de tête, les torticolis, et en gouttes dans l’oreille, à soigner les inflammations de l’oreille. L’extrait de feuilles en lavement s’utilise pour ses puissantes vertus purgatives. Les Ebriés de Côte d’Ivoire utilisent les feuilles écrasées et macérées dans de l’eau en lavement pour traiter les accès de fièvre. Au Ghana, les feuilles servent à traiter les hémorroïdes en application locale. Au Togo, la décoction de rameaux se boit ou s’utilise en bain pour traiter le paludisme. Au Nigeria et en Côte d’Ivoire, la pulpe de tige est utilisée en lavement et par voie orale pour ses vertus aphrodisiaques et pour traiter la gonorrhée. La décoction de feuilles se prend pour traiter la toux, la bronchite et la fièvre. Au Gabon, la poudre de racine, mélangée à de la poudre de Capsicum annuum L. et des graines d’Aframomum melegueta K.Schum., s’inhalent pour traiter les tumeurs nasales. En R.D. du Congo, la décoction de feuilles se boit pour traiter les bouffées délirantes et l’extrait de rameaux se boit ou s’applique en lavement pour traiter la gonorrhée et les douleurs abdominales. On broie des copeaux d’écorce dans de l’eau, et cette eau s’utilise en massage sur la tête pour traiter les poux ; les copeaux de racine s’appliquent sur les blessures. En Sierra Leone, en Côte d’Ivoire et au Gabon, le jus de tige s’utilise comme poison de flèche pour tuer les rats et les chiens des rues. La tige, l’écorce de tige, le fruit ou le jus servent à empoisonner les poissons en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, ainsi qu’en Tanzanie et en Angola. En R.D. du Congo, les feuilles émincées cuites d’Adenia lobata se mangent en légume. Le liquide de la tige peut se boire. Sur l’ile de Príncipe, on tire une fibre de la tige, et en R.D. du Congo, c’est la tige elle-même qui sert de corde. Au Cameroun, des tronçons de tige s’utilisent comme éponges. |
show more data (4) | comments (0) |
La tige et les feuilles d’Adenia lobata contiennent des hétérosides cyanogénétiques. De la gynocardine, ou une substance très proche, a été détectée chez Adenia lobata. Dans des feuilles séchées provenant du Cameroun, on a trouvé les flavonoïdes suivants : 2’’-xylosylvitexine, vitexine, violanthine, vicénine-2 et schaftoside. |
show more data (0) | comments (0) |
Grande liane, habituellement dioïque, dont la tige atteint 45 m de long et jusqu’à 12 cm de diamètre, lisse ou munie de tubercules ; écorce verte à rouge-brun ; sève claire, virant au rouge ; tiges pourvues de vrilles simples ou 3(–7)-fides atteignant 25 cm de long. Feuilles alternes, simples ; stipules triangulaires, de 0,5–1 mm de long, tombant rapidement ; pétiole jusqu’à 15 cm de long ; limbe entier ou sinué à 3–5(–7)-palmatilobé, à contour elliptique à ovale ou orbiculaire, de 4–25 cm × 2–20 cm, base profondément cordée, apex acuminé, pourvu de 2 glandes à la base du limbe et jusqu’à 16 glandes sur la face inférieure de la feuille. Inflorescence : cyme axillaire généralement pourvue de 1–3 vrilles atteignant 20 cm de long, comportant jusqu’à 30 fleurs dans l’inflorescence mâle et jusqu’à 10 dans l’inflorescence femelle ; pédoncule atteignant 12 cm de long ; bractées et bractéoles triangulaires à oblongues, de 1–2 mm de long. Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères, jaunâtres ; pédicelle de 5–40 mm de long ; calice à tube de (5–)7–15 mm de long et à lobes triangulaires de 7–15 mm de long ; pétales libres ; couronne constituée d’une frange de poils ; fleurs mâles à pétales en cuiller à elliptiques-oblongs, de 4–13 mm de long, à bords frangés, filets des étamines fusionnés à la base, inclus, ovaire rudimentaire ; fleurs femelles à pétales en cuiller à linéaires, de 5–9 mm de long, aigus, à bords frangés ou entiers, ovaire supère, ovoïde à ellipsoïde, de 4–8 mm de long, styles 3, fusionnés à la base, à bras atteignant 5 mm de long, stigmates réniformes, densément papilleux-laineux, étamines rudimentaires. Fruit : capsule obovoïde à globuleuse ou ellipsoïde de 3–8 cm de long, coriace ou charnue, jaune, lisse ou bosselée, à 20–150 graines. Graines largement ellipsoïdes à orbiculaires, d’environ 5 mm de long, ponctuées. |
show more data (22) | comments (0) |
Le genre Adenia comprend environ 95 espèces, dont une soixantaine sur le continent africain, 20 à Madagascar et 15 en Asie. Il est subdivisé en 6 sections. Adenia lobata appartient à la section Blepharanthes. Un type vigoureux d’Adenia lobata a été décrit comme Adenia miegei Aké Assi, mais il est aujourd’hui considéré comme sa forme tétraploïde. |
show more data (2) | comments (0) |
En Afrique de l’Ouest, Adenia lobata fleurit toute l’année mais il a surtout des fruits de juillet à novembre. Il se régénère rapidement après les incendies de brousse. |
show more data (0) | comments (0) |
Adenia lobata est présent dans les forêts pluviales, les forêts secondaires, les lisières de forêts, les forêts-galeries, les forêts périodiquement inondées et marécageuses et sur les affleurements rocheux, depuis le niveau de la mer jusqu’à 1800 m d’altitude. |
show more data (23) | comments (0) |
Adenia lobata peut se multiplier aussi bien par graines que par bouturage. C’est une plante qui pousse vite et que l’on peut conduire sur une pergola, de la même façon que la passiflore. |
show more data (2) | comments (0) |
En raison de sa rareté dans la région du Mont Nimba, au Liberia, les Manos protègent la plante pour ses propriétés de poison de pêche. |
show more data (0) | comments (0) |
Adenia lobata est un hôte du virus des taches en anneau de la passiflore (PFRSV), auquel Passiflora edulis Sims est très sensible. |
show more data (0) | comments (0) |
Les parties récoltées s’utilisent habituellement fraîches à des fins médicinales après avoir été cueillies dans la nature. |
show more data (0) | comments (0) |
Adenia lobata est répandu dans toutes sortes de milieux et très commun sur toute son aire de répartition ; il n’est donc pas menacé d’érosion génétique. |
show more data (0) | comments (0) |
Adenia lobata est couramment utilisé en médecine traditionnelle. Si étonnant que cela paraisse, ses propriétés sont mal connues, et un approfondissement des recherches sur sa composition chimique et l’activité pharmacologique de ses composés semble justifié. |
show more data (0) | comments (0) |
• Burkill, H.M., 1997. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 4, Families M–R. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 969 pp. • de Wilde, W.J.J.O., 1971. A monograph of the genus Adenia Forsk. (Passifloraceae). Mededelingen Landbouwhogeschool Wageningen 71–18. Wageningen, Netherlands. 281 pp. • Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp. • Neuwinger, H.D., 2004. Plants used for poison fishing in tropical Africa. Toxicon 44(4): 417–430. • Okpekon, T., Yolou, S., Gleye, C., Roblot, F., Loiseau, P., Bories, C., Grellier, P., Frappier, F., Laurens, A. & Hocquemiller, R., 2004. Antiparasitic activities of medicinal plants used in Ivory Coast. Journal of Ethnopharmacology 90: 91–97. • Raponda-Walker, A. & Sillans, R., 1961. Les plantes utiles du Gabon. Paul Lechevalier, Paris, France. 614 pp. • Robyns, A., 1995. Passifloraceae. In: Bamps, P. (Editor). Flore d’Afrique centrale. Spermatophytes. Jardin botanique national de Belgique, Brussels, Belgium. 75 pp. • Ulubelen, A., Oksuz, S., Mabry, T.J., Dellamonica, G. & Chopin, J., 1982. C-Glycosylflavonoids from Passiflora pittieri, P. alata, P. ambigua and Adenia mannii. Journal of Natural Products 45: 783. |
show more data (4) | comments (0) |
• Adjanohoun, E.J., Ahyi, M.R.A., Aké Assi, L., Akpagana, K., Chibon, P., El-Adji, A., Eymé, J., Garba, M., Gassita, J.N., Gbeassor, M., Goudote, E., Guinko, S., Hodouto, K.K., Houngnon P., Keita, A., Keoula, Y., Hodouto, W.P., Issa Lo, Siamevi, K.M. & Taffame, K.K., 1986. Contributions aux études ethnobotaniques et floristiques au Togo. Médecine Traditionelle et Pharmacopée. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 671 pp. • Adjanohoun, E.J. & Aké Assi, L., 1979. Contribution au recensement des plantes médicinales de Côte d’Ivoire. Centre National de Floristique, Abidjan, Côte d’Ivoire. 358 pp. • Aké Assi, L., Abeye, J., Guinko, S., Riguet, R. & Bangavou, X., 1985. Médecine traditionnelle et pharmacopée - Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République Centrafricaine. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 140 pp. • Atindehou, K.K., Koné, M., Terreaux, C., Traoré, D., Hostettmann, K. & Dosso, M., 2002. Evaluation of the antimicrobial potential of medicinal plants from the Ivory Coast. Phytotherapy Research 16(5): 497–502. • Bouquet, A., 1969. Féticheurs et médecines traditionnelles du Congo (Brazzaville). Mémoires ORSTOM No 36. Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer. Paris, France. 282 pp. • Bouquet, A. & Debray, M., 1974. Plantes médicinales de la Côte d’Ivoire. Travaux et Documents No 32. ORSTOM, Paris, France. 231 pp. • de Wijs, J.J. & Mobach, J.D., 1975. Passionfruit ringspot virus isolated from Adenia lobata in Ivory Coast. European Journal of Plant Pathology 81: 152–154. • de Wilde, W.J.J.O., 1975. Passifloraceae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 71 pp. • Fernandes, R. & Fernandes, A., 1978. Passifloraceae. In: Launert, E. (Editor). Flora Zambesiaca. Volume 4. Flora Zambesiaca Managing Committee, London, United Kingdom. pp. 368–411. • Gassita, J.N., Nze Ekekang, L., De Vecchy, H., Louis, A.M., Koudogbo, B. & Ekomié, R. (Editors), 1982. Les plantes médicinales du Gabon. CENAREST, IPHAMETRA, mission ethnobotanique de l’ACCT au Gabon, 10–31 juillet 1982. 26 pp. • Getahun, A., 1976. Some common medicinal and poisonous plants used in Ethiopian folk medicine. Faculty of Science, Addis Ababa University, Addis Ababa, Ethiopia. 63 pp. • Hulstaert, G., 1966. Notes de Botanique Mongo. Académie Royale des Sciences d’Outre-mer, Classe des Sciences Naturelles et Médicales, N.S. 15–3, Bruxelles, Belgium. 213 pp. • Kerharo, J. & Bouquet, A., 1950. Plantes médicinales et toxiques de la Côte d’Ivoire - Haute-Volta. Vigot Frères, Paris, France. 291 pp. • Kerharo, J., Guichard, F. & Bouquet, A., 1961. Les végétaux ichtyotoxiques (poisons de pêche), 2ème partie : inventaire des poisons de pêche. Bulletins et Mémoires de l’École Nationale de Médecine et de Pharmacie de Dakar 9: 355–386. • Konda, K., Mbembe, B., Bavukinina, N. & Itufa, Y., 1992. Contribution à l’inventaire des plantes alimentaires spontanées au Zaïre. Al Biruniya, Revue Marocaine de Pharmacognosie, d’Etude Ethnomédicales et de Botanique Appliquée 8(2): 97–109. • Latham, P., 2004. Useful plants of Bas-Congo province, Democratic Republic of the Congo. DFID, London, United Kingdom. 320 pp. • Neuwinger, H.D., 1998. Afrikanische Arzneipflanzen und Jagdgifte. Chemie, Pharmakologie, Toxikologie. 2nd Edition. Wissenschaftliche Verlagsgesellschaft mbH, Stuttgart, Germany. 960 pp. |
show more data (1) | comments (0) |
show more data (1) | comments (0) |
• de Wilde, W.J.J.O., 1975. Passifloraceae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 71 pp. |
show more data (0) | comments (0) |
|
|
|
|
|
|
There are 136 book citations related to Adenia lobata (Jacq.) Engl.. Click on "show more" to view them. |
show more data | comments (0) |
There are 232 citation in web searches related to Adenia lobata (Jacq.) Engl.. Click on "show more" to view them. |
show more data | comments (0) |
There are 80 citation in scholarly articles related to Adenia lobata (Jacq.) Engl.. Click on "show more" to view them. |
show more data | comments (0) |
There are 13 citations in Afrirefs related to Adenia lobata (Jacq.) Engl.. Click on "show more" to view them. |
show more data | comments (0) |
There are 5 Wikipedia citations related to Adenia lobata (Jacq.) Engl. Click on "show more" to view them. |
show more data | comments (0) |
General importance | |
Geographic coverage Africa | |
Geographic coverage World | |
Vegetables | |
Ornamental use | |
Carbohydrate/starch use | |
Medicinal use | |
Fibre use | |
Climate change | |
Food security | |