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Acokanthera oppositifolia (Lam.) Codd

Protologue  
 Bothalia 7: 448 (1961).
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Famille  
 Apocynaceae
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Synonymes  
 Acokanthera longiflora Stapf (1922).
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Noms vernaculaires  
 Bushman poison, wintersweet, common poison bush (En). Msunguti (Sw).
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Origine et répartition géographique  
 Acokanthera oppositifolia est présent du Kenya à l’Afrique du Sud, et vers l’ouest jusqu’au sud de la R.D. du Congo.
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Usages  
 L’écorce, les racines, le bois et les feuilles servent à la fabrication de poison de flèche, et sont aussi utilisés pour la chasse, le suicide et l’homicide. Le seul et unique antidote est l’excision immédiate de la chair autour de la plaie. Le poison sert aussi à tuer les animaux sauvages (hyènes, éléphants, buffles, léopards, lions) et les chiens errants. Des accidents mortels ont été causés par une consommation de viande grillée sur un feu de bois provenant de l’arbre. En cas de morsure de serpent ou d’araignée, on mange une petite quantité de feuilles, on boit une décoction de feuilles ou de racine et on frictionne la plaie de pulpe de feuille ou de racine. Une autre solution consiste à inhaler de la poudre de racine et à appliquer un pansement à base de racines ou de feuilles sur la partie tuméfiée. On consomme une infusion de racine pour soigner la syphilis. En Afrique du Sud, on inhale de la poudre de racine ou de feuilles contre les maux de tête, tandis qu’on utilise une infusion de feuilles en pulvérisation nasale à cet effet. On mâche de petits fragments de la tige contre les douleurs dentaires. On consomme une infusion de feuilles en cas de douleurs abdominales, de refroidissement, de rougeole et de septicémie. Une infusion de racine permet d’expulser le ténia et de soigner les menstruations excessives et irrégulières. L’empoisonnement du bétail est rare, mais les risques augmentent en période de sécheresse.
La pulpe du fruit mûr est comestible et a un goût aigre-doux. Elle fait le régal des oiseaux et des animaux et est aussi employée pour les confitures et les conserves. En revanche, les fruits et les graines immatures sont très toxiques, et des cas d’empoisonnements accidentels d’enfants ont été signalés. Les enfants utilisent le latex du fruit comme chewing-gum. Acokanthera oppositifolia a des fleurs splendides, c’est pourquoi il est cultivé comme essence ornementale malgré sa toxicité. Il est parfois commercialisé comme plante en pot en Afrique du Sud et dans les régions subtropicales et tempérées.
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Production et commerce international  
 Le poison obtenu à partir du bois, des feuilles et des racines d’Acokanthera oppositifolia fait l’objet d’un petit commerce entre tribus. De même, les pointes de flèches sont enduites de poison en échange d’argent. Mais on ne dispose d’aucune donnée ni sur les volumes échangés ni sur leur valeur.
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Propriétés  
 Toutes les parties d’Acokanthera oppositifolia, à l’exception de la pulpe du fruit mûr, contiennent de grandes quantités d’hétérosides cardiaques (les cardénolides), dont une quinzaine ont été identifiés. Les hétérosides sont responsables de l’activité en tant que poison de flèche, mais agissent aussi comme cardiotonique. Le principal composé est l’acovénoside A (1,2–2,4%), dont l’aglycone est l’acovénosigénine, suivi par l’acolongifloroside K (acolongifloriside K) (0,3–0,4%), dont l’aglycone est l’ouabagénine. Les arbres d’Acokanthera oppositifolia d’Afrique du Sud contiennent deux fois plus d’acovénoside A que ceux du Kenya, mais moins d’acolongifloroside K. Parmi les composants secondaires, on trouve l’acovénoside C, l’opposide, l’acofrioside L, l’acolongifloroside H et des traces d’ouabaïne. Cette composition varie en fonction du lieu.
Des demandes de brevets ont été déposées concernant l’usage de l’acovénoside A dans le traitement des douleurs musculaires. L’acolongifloroside K, l’opposide et l’ouabaïne sont les composés les plus cardiotoniques ; ils sont très toxiques et peuvent provoquer la mort même à doses infinitésimales. Les autres composés sont légèrement moins toxiques. Les hétérosides cardiaques sont administrés à faibles doses pour traiter les patients souffrant d’insuffisance cardiaque. A fortes doses, ils ont une action inhibitrice directe sur la conduction atrio-ventriculaire et ralentissent la fréquence cardiaque. Une piqûre de flèche empoisonnée provoque la mort presque instantanée d’un animal, alors qu’un homme blessé par flèche mourra entre 30 minutes et 2 heures. Les animaux ayant mangé des feuilles ou des fruits immatures souffrent tout d’abord d’engourdissement, puis de spasmes violents, de paralysie et finissent par mourir.
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Falsifications et succédanés  
 Une autre plante à poison de flèche, Strophanthus gratus (Wall. & Hook.) Baill., contient essentiellement de l’ouabaïne, et dans une moindre mesure de l’acolongifloroside K.
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Description  
 Arbuste ou petit arbre sempervirent atteignant 6(–7) m de haut ; écorce marron, profondément fissurée ; jeunes branches rougeâtres, glabres, nettement anguleuses et côtelées. Feuilles opposées décussées, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 2–6 mm de long ; limbe obovale à elliptique, de 4–13,5 cm × 1,5–8 cm, base cunéiforme ou arrondie, apex aigu, obtus ou arrondi, à mucron dur, coriace, brillant, généralement glabre, pennatinervé, à nervures latérales exsertes, ne se raccordant pas. Inflorescence : cyme axillaire dense, à nombreuses fleurs. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, odorantes ; sépales libres, ovales à lancéolés, de (1,5–)2–3,5 mm de long, apex acuminé à aigu, courtement poilus ou glabres à l’extérieur, ciliés ; tube de la corolle cylindrique, de 6,5–20 mm de long, courtement poilu à l’extérieur, à l’intérieur légèrement poilu dans la moitié supérieure et ridé en dessous, rose ou rouge, lobes généralement elliptiques, de 2–5 mm de long, à apex aigu, courtement poilus sur les deux faces, ciliés, blancs ; étamines insérées à 12,5–15 mm de la base du tube de la corolle, légèrement exsertes ; ovaire supère, ellipsoïde, 2-loculaire, style fin, de 11–16 mm de long, stigmate très légèrement bifide. Fruit : baie ellipsoïde de 1,5–3(–4) cm de long, violette à maturité, à pulpe verte à rouge profond, contenant 1–2 graines. Graines ellipsoïdes, plano-convexes, de 6–10 mm de long, lisses, glabres.
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Autres données botaniques  
 Le genre Acokanthera comprend 5 espèces et se limite à l’Afrique, mais une espèce se trouve aussi au Yémen. Il s’apparente au genre Carissa.
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Croissance et développement  
 Acokanthera oppositifolia est un arbre à croissance relativement rapide, qui tolère la sécheresse et l’ombre, et qui résiste au gel. Sa floraison a lieu de fin janvier à mars, et sa fructification d’avril à juillet en Afrique du Sud et en Tanzanie ; il fructifie de février à mars au Kenya. Ce sont surtout les insectes qui pollinisent et les animaux qui dispersent les graines.
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Ecologie  
 Acokanthera oppositifolia se rencontre à 1000–2400 m d’altitude dans des régions où la pluviométrie annuelle est de 600–1000 mm. Il pousse sur des sols rocailleux d’argiles rouges et argilo-limoneux, souvent sur des termitières. On le trouve généralement sur des collines rocheuses, en lisière de ripisylve, en brousse côtière, ou en savane boisée.
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Multiplication et plantation  
 Acokanthera oppositifolia se multiplie par graines ou par boutures de bois semi dur. Les graines ne nécessitent pas de traitement préalable et doivent être semées fraîches car elles ne se conservent pas longtemps. Elles contiennent beaucoup d’eau et perdent rapidement leur viabilité lors du stockage. Les sauvageons peuvent également servir à la multiplication.
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Gestion  
 On laisse habituellement Acokanthera oppositifolia sur les pâturages et sur les champs en tant qu’essence d’ombrage. On peut avoir recours à la taille et à l’étêtage pour une bonne conduite.
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Récolte  
 Les fruits sont ramassés à la main ou récoltés à l’aide d’une gaule.
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Rendements  
 Pour obtenir 100 g de poison d’Acokanthera oppositifolia, il faut 1 kg de bois, ainsi que 250 g de racines et 100 g de feuilles.
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Traitement après récolte  
 Le bois ou les racines d’Acokanthera oppositifolia sont mis à bouillir longuement dans de l’eau jusqu’à l’obtention d’une substance semblable au goudron. Celle-ci est filtrée et entreposée dans un récipient hermétique, hors de portée des enfants. L’incorporation de morceaux de végétaux et d’animaux dans le poison de flèche est une pratique courante en Afrique australe. Le latex frais provenant d’Euphorbia spp. et les bulbes de Boophone disticha (L.f.) Herb. sont des additifs fréquemment employés dans la production de poison. De nombreux additifs provenant d’animaux, par ex. des araignées venimeuses, des insectes, des glandes de vipères et de cobras séchées et réduites en poudre, peuvent aussi être incorporés pour renforcer la toxicité du poison.
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Ressources génétiques et sélection  
 Acokanthera oppositifolia est une espèce relativement commune, et rien ne semble indiquer qu’il soit menacé d’érosion génétique. En Afrique australe, c’est un colonisateur envahissant qui a tendance à devenir une adventice.
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Perspectives  
 Les cardénolides d’Acokanthera oppositifolia sont extrêmement toxiques. La plupart d’entre eux n’ont pas fait l’objet d’études pharmacologiques, raison pour laquelle il y a lieu d’approfondir les recherches afin d’évaluer les perspectives d’avenir que représentent les différents composants. Acokanthera oppositifolia a de magnifiques feuilles coriaces vert foncé, de splendides inflorescences parfumées, et il tolère la sécheresse et le gel ; toutes ces qualités en font un arbre ornemental intéressant, en dépit de sa toxicité qui le rend dangereux.
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Références principales  
 • Coates Palgrave, K., 1983. Trees of southern Africa. 2nd Edition. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 959 pp.
• Hauschild-Rogat, P., Weiss, E. & Reichstein, T., 1967. Glycosides and aglycons. CCCI. Cardenolides of Acokanthera oppositifolia. 3. Isolation of additional cardenolides and partial structural elucidation. Helvetica Chimica Acta 50(8): 2299–2321.
• Kupicha, F.K., 1982. Studies on African Apocynaceae: the genus Acokanthera. Kew Bulletin 37(1): 41–67.
• Maundu, P. & Tengnäs, B. (Editors), 2005. Useful trees and shrubs for Kenya. World Agroforestry Centre - East and Central Africa Regional Programme (ICRAF-ECA), Technical Handbook 35, Nairobi, Kenya. 484 pp.
• Neuwinger, H.D., 1996. African ethnobotany: poisons and drugs. Chapman & Hall, London, United Kingdom. 941 pp.
• Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
• Omino, E.A., 2002. Apocynaceae (part 1). In: Beentje, H.J. & Ghazanfar, S.A. (Editors). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 116 pp.
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Autres références  
 • Dharani, N., 2002. Field guide to common trees and shrubs of East Africa. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 320 pp.
• Hanna, A.G., Elgamal, M.H.A., Hassan, A.Z., Duddeck, H., Simon, A., Kovács, J. & Tóth, G., 1998. Complete 1H and 13C signal assignments of 5b-cardenolides isolated from Acokanthera spectabilis Hook.f. Magnetic Resonance in Chemistry 36(12): 936–942.
• Karawya, M.S., Abdel Wahab, S.M. & Niazi, H.M., 1974. Assay of cardinolides in Acokanthera spectabilis. Planta Medica 25(1): 17–21.
• Kokwaro, J.O., 1993. Medicinal plants of East Africa. 2nd Edition. Kenya Literature Bureau, Nairobi, Kenya. 401 pp.
• Laudadio, C. & Davis, M., 2003. Cardiac glycosides for treating muscle pain and spasm. U.S. Patent Application US 2003229029. 6 pp.
• Maundu, P., Berger, D., Saitabau, C., Nasieku, J., Kipelian, M., Mathenge, S., Morimoto, Y. & Höft, R., 2001. Ethnobotany of the Loita Maasai. Towards community management of the forest of the Lost Child. Experiences from the Loita Ethnobotany Project. UNESCO People and Plants Working Paper 8, Paris, France. 34 pp.
• Maundu, P.M., Ngugi, G.W. & Kabuye, C.H.S., 1999. Traditional food plants of Kenya. Kenya Resource Centre for Indigenous Knowledge (KENRIK), Nairobi, Kenya. 270 pp.
• Pieri, F., Arnould Guerin, M.L. & Sefraoui, E.H., 1992. Cardiotonic glycosides from Acokanthera spectabilis. Fitoterapia 63(4): 333–336.
• Ruffo, C.K., Birnie, A. & Tengnäs, B., 2002. Edible wild plants of Tanzania. Technical Handbook No 27. Regional Land Management Unit/ SIDA, Nairobi, Kenya. 766 pp.
• Tyiso, S. & Bhat, R.B., 1998. Medicinal plants used for child welfare in the Transkei region of the Eastern Cape (South Africa). Journal of Applied Botany 72(3–4): 92–98.
• van Wyk, B.E., van Heerden, F. & van Oudtshoorn, B., 2002. Poisonous plants of South Africa. Briza Publications, Pretoria, South Africa. 288 pp.
• van Wyk, B.E., van Oudtshoorn, B. & Gericke, N., 1997. Medicinal plants of South Africa. Briza Publications, Pretoria, South Africa. 304 pp.
• Watt, J.M. & Breyer-Brandwijk, M.G., 1962. The medicinal and poisonous plants of southern and eastern Africa. 2nd Edition. E. and S. Livingstone, London, United Kingdom. 1457 pp.
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Sources de l’illustration  
 • Kupicha, F.K., 1982. Studies on African Apocynaceae: the genus Acokanthera. Kew Bulletin 37(1): 41–67.
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Auteur(s)  
 
O.O. Bethwell
Department of Natural Sciences, Catholic University of Eastern Africa, P.O. Box 62157, 00200 Nairobi, Kenya



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Editeur des photos  
 
A. de Ruijter
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Additional references  
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Acokanthera oppositifolia
wild



Acokanthera oppositifolia
1, flowering shoot; 2, flower; 3, fruit. Redrawn and adapted by Achmad Satiri Nurhaman



Acokanthera oppositifolia
inflorescences CopyLeft EcoPort



Acokanthera oppositifolia
leafy twig



Acokanthera oppositifolia
inflorescence



Acokanthera oppositifolia
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