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Acanthosicyos horridus Welw. ex Hook.f.

Protologue  
 Benth. & Hook.f., Gen. pl. 1(3) : 824 (1867).
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Famille  
 Cucurbitaceae
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Synonymes  
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Noms vernaculaires  
 Nara, melon nara (Fr). Nara, nara bush, nara melon (En). Nara (Po).
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Origine et répartition géographique  
 Acanthosicyos horridus est endémique au désert du Namib de la côte sud-ouest de l’Afrique et est présent du sud de l’Angola à l’Afrique du Sud (nord-ouest du Namaqualand), en passant par la Namibie. L’aire de répartition du nara est limitée à la partie côtière du désert du Namib où il pousse exclusivement dans les dunes de sable des lits de rivières asséchés la plupart du temps, où de l’eau est disponible sous la surface. Avant l’introduction du maïs en Afrique australe, le nara était un aliment de base traditionnel. Les témoignages archéologiques indiquent que c’était un aliment de base depuis au moins 8000 ans, et qu’il a été transporté et peut-être même commercialisé depuis cette époque. Il n’a pas été domestiqué et les tentatives pour l’introduire ailleurs ont échoué.
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Usages  
 Les graines de nara, connues sous le nom de “butter-nuts” ou “butterpips” en anglais, sont consommées fraîches ou grillées en amuse-gueule, ou broyées en farine pour être cuites avec d’autres mets. Elles constituent un bon substitut aux amandes et ont été exportées vers des boulangeries de la ville du Cap pour un usage en confiserie. En Namibie, les fruits mûrs, qui sont sucrés et juteux et pèsent environ 900 g, sont soit consommés crus et appréciés pour leur forte teneur en eau, soit transformés traditionnellement, sous forme de gâteaux plats faits avec la pulpe du fruit séchée. Le nara est également consommé comme aliment de famine.
Les extrémités des jeunes tiges sont broutées par le bétail. Les racines amères ont une valeur médicinale. Mastiquées ou en décoction, elles sont utilisées pour traiter les nausées, les maux d’estomac, les maladies vénériennes, les problèmes rénaux, l’artériosclérose et les douleurs de poitrine. On utilise la racine broyée mélangée avec de la graisse pour soigner les blessures. On utilise l’huile extraite des graines crues ou bouillies comme raffermisseur de la peau et pour la protéger des coups de soleil.
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Production et commerce international  
 Les fruits de nara ne font pas l’objet de production commerciale. On a signalé un commerce de graines entre la Namibie et l’Afrique du Sud, mais aucune statistique n’est disponible.
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Propriétés  
 La composition des graines par 100 g de partie comestible est de : eau 5,3 g, énergie 2709 kJ (647 kcal), protéines 30,7 g, lipides 57,0 g, glucides 2,3 g, fibres brutes 1,3 g, Ca 100 mg, Mg 363 mg, Fe 4,0 mg, Zn 5,5 mg, niacine 2,2 mg. La composition des fruits frais par 100 g de partie comestible est de : eau 84 g, énergie 231 kJ (55 kcal), protéines 1,4 g, lipides 0,3 g, glucides 11,7 g, fibres 1,0 g, Ca 21,4 mg, Mg 19,0 mg, P 22,4 mg, Fe 0,5 mg, Zn 0,6 mg, carotène 0,12 mg, thiamine 0,01 mg, riboflavine 0,02 mg, niacine 0,75 mg (Van den Eynden, V., Vernemmen, P. & Van Damme, P., 1992). Les fruits mûrs sont parfumés et la pulpe est riche en sucres. La pulpe du fruit et le jus de la plante contiennent une enzyme non-volatile qui fait cailler le lait. Une grande partie de l’huile des graines est constituée d’acides gras polyinsaturés, avec une teneur en acide linoléique de 53%.
Les fruits verts immatures contiennent des quantités variables de composés triterpénoïdes tétracycliques fortement oxygénés, appelés les cucurbitacines. Les cucurbitacines B et D ont été identifiées comme étant les principaux principes amers, avec des traces de cucurbitacines G et H. Ces composés provoquent une sensation de brûlure dans la bouche. Lorsqu’ils mûrissent, les fruits perdent rapidement leur amertume sous l’influence de l’enzyme élatérase. On trouve ces mêmes quatre cucurbitacines en concentrations plus fortes dans la racine séchée. Les principes d’amertume sont présents dans les fruits comme aglycones, mais dans les racines comme hétérosides. La DL50 de la cucurbitacine B administrée par voie intra-péritonéale à des souris est de 1 mg/kg, et cette dose induit un œdème pulmonaire. Le jus de fruits contient des inhibiteurs de germination, qui agissent en grande partie par un facteur de stress osmotique. Les amidons sont de taille inhabituellement petite, ce qui permet de les utiliser pour la production de plastiques biodégradables.
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Description  
 Arbuste pérenne, dioïque, fortement ramifié, atteignant 1 m de haut et 15(–40) m de diamètre, avec une très longue racine pivotante ligneuse ; tige cannelée longitudinalement, jaunâtre pâle à vert pâle, épineuse ; épines par paires, de 2–3 cm de long. Feuilles réduites à de minuscules écailles, apparemment absentes. Fleurs unisexuées, régulières, 5-mères, sessiles ou à pédicelle court à l’aisselle des épines ; calice campanulé, à lobes ovales, poilu grisâtre ; corolle profondément lobée, lobes largement ovales, d’environ 1 cm de long, charnus, jaune pâle ou vert pâle ; fleurs mâles solitaires ou fasciculées, à 3–5 étamines ; fleurs femelles solitaires, avec 5 staminodes allongés et un ovaire infère, ovoïde, densément couvert d’épines molles oblongues-coniques, de 2–2,5 mm de long, style en colonne, avec 3–5 stigmates plats ou capités à 2 cornes. Fruit : baie subglobuleuse atteignant 20 cm de diamètre, couverte de protubérances épineuses, changeant à maturation de vert à jaune pâle ou à orange-jaune pâle, contenant de nombreuses graines. Graines enveloppées dans la pulpe jaune à orange-jaune, oblongues ou ovoïdes, de 12–16 mm × 7–11 mm × 5–7 mm, de couleur crème, dures avec un tégument épais.
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Autres données botaniques  
 Acanthosicyos comprend 2 espèces et est situé dans la tribu des Benincaseae, avec des genres importants tels que Benincasa, Citrullus, Coccinea, Lagenaria et Praecitrullus. Acanthosicyos naudinianus (Sond.) C.Jeffrey se différencie clairement d’Acanthosicyos horridus par ses tiges feuillues, rampantes et annuelles.
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Croissance et développement  
 Le nara est capable de survivre dans un climat désertique hyper-aride grâce à sa racine pivotante ligneuse qui pénètre profondément dans le sable, lui permettant d’atteindre l’eau souterraine. Il peut survivre des années sans précipitation et dans certaines régions c’est la seule espèce végétale qu’on rencontre. Un seul arbuste de nara peut couvrir une superficie atteignant 1500 m2. Presque 40% de la biomasse aérienne de la plante est constituée d’épines, le reste de tiges. En absence de feuilles, la photosynthèse a lieu dans ces épines et ces tiges. Comme les tiges âgées forment un réseau dense et entrelacé, elles captent et stabilisent le sable poussé par le vent, agissant comme fixateur de dunes, et la plante construit de cette façon son propre micro-écosystème dunaire. Les plantes mâles produisent plus de fleurs que les plantes femelles et peuvent fleurir presque toute l’année, avec une diminution de la production de fleurs au début de l’hiver (mai–juillet). Les plantes femelles fleurissent en août–avril et leur fruits mûrissent en décembre–mai. Du fait de son pollen collant, le nara est probablement pollinisé par les insectes. De nombreux habitants locaux ont signalé que la germination ne survient qu’après une pluie. Les plantes de nara adultes portant des fruits peuvent avoir plus de 100 ans.
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Ecologie  
 La côte du désert du Namib où l’on trouve le nara reçoit des quantités de pluie extrêmement faibles et variables, la moyenne annuelle ne dépassant pas 100 mm. Certaines années, il n’y a pas de pluie du tout. Le brouillard fréquent contribue à augmenter les précipitations. La répartition du nara suit à peu près celle des limites de la ceinture de brouillard à l’intérieur des terres. Les températures le long de la côte sont relativement constantes, le minimum atteignant 16°C de moyenne et le maximum 21°C. Du fait du déplacement constant des dunes, il n’y a pas de formation de sol et les plantes ont un environnement pauvre en éléments nutritifs. La composition minérale des sables des dunes comprend du quartz, du feldspath et du grenat. Les sables situés sous les plantes de nara sont particulièrement pauvres en azote et en phosphore. D’autres plantes poussent parfois en association avec le nara, comme la graminée des dunes Stipagrostis sabulicola (Pilg.) De Winter, ainsi que la plante à feuilles grasses Trianthema hereroensis Schinz. Le nara joue un rôle écologique important dans le désert du Namib, fournissant refuge, nourriture et eau pour de très nombreuses espèces d’invertébrés, de reptiles, de mammifères et d’oiseaux, dont certaines sont endémiques et dépendent entièrement du nara pour leur survie.
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Multiplication et plantation  
 Le poids de 1000 graines de nara est d’environ 300 g. Les graines germent facilement, mais les plantes ne prospèrent que rarement en culture.
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Gestion  
 Les fruits de nara sont récoltés dans les peuplements sauvages. Ils ne sont pas cultivés ou domestiqués. Les tentatives de domestication du nara ont échoué à cause de ses besoins écologiques très particuliers. Chez les Topnaars, chaque famille de la basse vallée du Kuiseb à proximité de Walvis Bay (Namibie) possède un certain nombre d’individus de naras, qui sont considérés comme propriété privée, ce qui n’est pas le cas de la terre sur laquelle ils poussent. Une famille n’a le droit de récolter que les plantes qui lui appartiennent.
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Maladies et ravageurs  
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Récolte  
 Lorsque les fruits de nara commencent à mûrir (à partir de décembre), de nombreuses familles topnaar se déplacent vers les sites de nara pour récolter et transformer les fruits. La récolte peut durer jusqu’en mai.
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Rendements  
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Traitement après récolte  
 Les Topnaars transforment les fruits de nara en conserve. Les fruits mûrs sont récoltés et enterrés dans le sol ou laissés au soleil pour ramollir, après quoi ils sont pelés puis cuits à l’eau jusqu’à ce que les graines se détachent. On laisse la pulpe s’épaissir, et elle devient orange foncé. Après séparation des graines, l’épaisse pulpe restante est étalée et on la laisse sécher au soleil. Elle se solidifie en quelques jours, formant des galettes plates coriaces appelées “goa-garibeb”, qui sont ensuite découpées en lanières ou enroulées en vue de leur conservation. Ces rouleaux fruités se conservent bien et peuvent être mastiquées ou ajoutées à des bouillies pendant le reste de l’année. Les graines sont extraites de la chair cuite au tamis, séchées au soleil et conservées pour être consommées directement, broyées en farine ou vendues à des commerçants. Les graines crues sont séparées de la pulpe du fruit en les frottant dans le sable.
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Ressources génétiques et sélection  
 Dans les 20 dernières années, les peuplements de naras récoltés par les Topnaars le long de la rivière Kuiseb ont été réduits d’environ un tiers. La construction d’un barrage retenant les crues, associée à l’avancée des dunes, a interrompu l’écoulement des eaux de surface. Il existe cependant des régions inhabitées le long de la côte du désert du Namib où le nara est encore présent abondamment. Du matériel génétique d’Acanthosicyos horridus est conservé au National Plant Genetic Resources Centre, Windhoek (Namibie).
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Perspectives  
 Bien que de nos jours le nara ne joue plus un rôle aussi essentiel que jadis dans la vie des Topnaars, il reste un élément important de leur tradition et de leur culture. Sa protection devrait être hautement prioritaire pour garantir la survie des hommes dans le désert du Namib et pour lutter contre l’avancée du désert. Des recherches sont actuellement en cours en Namibie sur la germination et la mise en culture d’Acanthosicyos horridus, afin d’évaluer son intérêt comme plante cultivée. Des scientifiques namibiens collaborent actuellement avec les Topnaars pour développer de façon durable les populations existantes de nara. Le commerce des graines pourrait représenter un débouché supplémentaire et l’acquisition de compétences et de techniques de commercialisation permettrait aux Topnaars d’espérer un meilleur revenu de la vente des graines de nara.
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Références principales  
 • Craven, P. & Marais, C., 1986. Namib flora. Swakopmund to the giant Welwitschia via Goanikontes. Gamsberg Macmillan Publishers, Windhoek, Namibia. 128 pp.
• Hylands, P.J. & Magd, M.S., 1986. Cucurbitacins from Acanthosicyos horridus. Phytochemistry 25(7): 1681–1684.
• Jeffrey, C., 1980. A review of the Cucurbitaceae. Botanical Journal of the Linnean Society 81: 233–247.
• SEPASAL, 2002. Acanthosicyos horridus. [Internet] Survey of Economic Plants for Arid and Semi-Arid Lands (SEPASAL) database. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. http://www.rbgkew.org.uk/ ceb/sepasal/acantho.htm. Accessed 28 February 2002.
• Van Damme, P., 1998. Wild plants as food security in Namibia and Senegal. In: Bruins, H.J. & Lithwick, H. (Editors). The arid frontier: interactive management of environment and development. Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, Netherlands. pp. 229–247.
• Van den Eynden, V., Vernemmen, P. & Van Damme, P., 1992. The ethnobotany of the Topnaar. University of Gent, Belgium. 145 pp.
• Wehmeyer, A.S., 1986. Edible wild plants of southern Africa. Data on the nutrient contents of over 300 species. Scientia, Pretoria, South Africa. 52 pp.
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Autres références  
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• Enslin, P.R., 1954. Bitter principles of the Cucurbitaceae. I. Observations on the chemistry of cucurbitacin A. Journal of the Science of Food and Agriculture 5: 410–416.
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• Enslin, P.R., & Rehm, S., 1958. The distribution and biogenesis of the cucurbitacins in relation to the taxonomy of the Cucurbitaceae. Proceedings of the Linnean Society of London 169(3): 230–238.
• Enslin, P.R., Rehm, S. & Rivett, D.E.A., 1957. Bitter principles of the Cucurbitaceae. VI. The isolation and characterization of six new crystalline bitter principles. Journal of the Science of Food and Agriculture 8: 673–678.
• Klopatek, J.M. & Stock, W.D., 1994. Partitioning of nutrients in Acanthosicyos horridus, a keystone endemic species in the Namib Desert. Journal of Arid Environments 26(3): 233–240.
• Meeuse, A.D.J., 1962. The Cucurbitaceae of southern Africa. Bothalia 8(1): 1–112.
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• Sandelowsky, B.H. & Cambry, R.G., 1988. Namibia yesterday, today and tomorrow. In: Whitehead, E.E., Hutchinson, C.F., Timmermann, B.N. & Varady, R.G. (Editors). Arid lands today and tomorrow. Proceedings of the international research and development conference, October 1985, Tucson, Arizona. Westview Press, Boulder, United States. pp. 1121–1125.
• Schrire, B.D., 1987. Cucurbitaceae, orthographic ambiguity clarified. Bothalia 17(2): 181.
• Versfeld, W. & Britten, G.F., 1915. Notes on the chemistry of the Naras (Acanthosicyos horrida Hook.). Report of the South African Association for the Advancement of Science 12: 232–238.
• Watt, J.M. & Breyer-Brandwijk, M.G., 1962. The medicinal and poisonous plants of southern and eastern Africa. 2nd Edition. E. and S. Livingstone, London, United Kingdom. 1457 pp.
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Afriref references  
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Sources de l’illustration  
 • Sandelowsky, B.H., 1990. Acanthosicyos horridus, a multipurpose plant of the Namib Desert in southwestern Africa. In: Bates, D.M., Robinson, R.W. & Jeffrey, C. (Editors). Biology and utilization of the Cucurbitaceae. Cornell University Press, New York, United States. pp. 349–355.
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Additional references  
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1, habit of fruiting plant; 2, male flower; 3, female flower; 4, seeds. Redrawn and adapted by Iskak Syamsudin



Acanthosicyos horridus
fruit



Acanthosicyos horridus
male flower, spines and stem



Acanthosicyos horridus
developing fruits on female plant



Acanthosicyos horridus
male flower



Acanthosicyos horridus
nara field


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