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Sp. pl. 2: 1003 (1753). |
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Euphorbiaceae |
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2n = 20, 28 |
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Ricinelle des Indes, oreille de chatte, herbe chatte (Fr). Indian acalypha, Indian nettle, three-seeded mercury (En). |
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Acalypha indica se rencontre au Nigeria et depuis le Soudan jusqu’en Somalie, et vers le sud en passant par la R.D. du Congo et l’Afrique de l’Est, jusqu’en Afrique australe, Afrique du Sud comprise. Il est également répandu dans les îles de l’océan Indien et on le trouve en outre en Inde, en Asie du Sud-Est et en Océanie. Il a été introduit dans les régions chaudes du Nouveau Monde. |
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En Afrique de l’Est, le jus des feuilles s’emploie en collyre pour traiter les infections oculaires. En Namibie, ce sont les feuilles broyées dans l’eau qui ont cet usage. La poudre de feuille s’applique sur les blessures infestées d’asticots. Aux Comores, la décoction de feuilles s’utilise comme crème de massage pour traiter les douleurs articulaires. Aux Seychelles et à la Réunion, l’infusion ou la décoction de racine se prend pour traiter l’asthme, ainsi que comme dépuratif du foie et des reins. Aux Seychelles, la décoction de racines se prend également pour traiter les vers intestinaux et les maux d’estomac. L’infusion de feuilles accompagnée d’une infusion de tubercules de Jumellea fragrans (Thouars) Schltr. et sucrée avec du miel se prend pour traiter la bronchite. Les feuilles ont des vertus émétiques et à la Réunion, elles se prennent en infusion avec les racines de Tylophora indica (Burm.f.) Merr. dans les cas d’empoisonnement. L’infusion de feuilles se prend également comme purgatif. A Madagascar, les parties aériennes broyées s’appliquent pour déloger les parasites de la peau ; en infusion, elles se prennent pour leurs vertus purgatives et vermifuges. Sur l’île Maurice, le jus des feuilles broyées mélangé à du sel ou la décoction des parties aériennes s’appliquent sur la gale et autres problèmes de peau. Un cataplasme confectionné avec la plante entière est utilisé pour soigner les maux de tête. Le jus de feuilles se prend comme émétique et la décoction de racine comme laxatif. Acalypha indica faisait jadis partie de la pharmacopée britannique. Il a de nombreux usages médicinaux en Inde et figure dans la pharmacopée indienne comme expectorant pour traiter l’asthme et la pneumonie. Au nord-est de l’Afrique, Acalypha indica est brouté par les moutons et les chèvres. En Inde et en Indonésie, la plante est cultivée pour ses pousses et ses feuilles comestibles, qui sont cuites comme légume. |
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Les parties aériennes séchées contiennent un hétéroside cyanogénétique, l’acalyphine (0,3%), qui est un dérivé de la 3-cyanopyridone. Des flavonoïdes, notamment des hétérosides à kaempférol (mauritianine, clitorine, nicotiflorine et biorobine) ont été isolés des fleurs et des feuilles. La plante contient par ailleurs des tanins, du β-sitostérol (0,1%), de l’acalyphamide, de l’aurantiamide, de la succinimide, ainsi que de la flindersine, un alcaloïde pyranoquinolinone. Certains des composés d’Acalypha indica provoquent un intense changement de couleur du sang, qui prend une teinte chocolat foncé, et une irritation gastro-intestinale chez les lapins. De plus, l’ingestion de médicaments phytothérapeutiques à base d’Acalypha indica peut donner lieu à une hémolyse chez des patients souffrant de déficience en glucose-6-phosphatase déshydrogénase. Des extraits à l’éthanol d’Acalypha indica font ressortir une activité sélective significative contre les virus de la stomatite vésiculaire. Une activité cytotoxique contre les lignées de cellules HeLa a été observée. Un extrait de feuilles à l’éthanol a montré une inhibition significative de la létalité, des hémorragies, de la nécrose et de la dégranulation des mastocytes induites par le venin de Viper russelli chez les rats, ainsi que des effets cardiotoxiques et neurotoxiques sur des tissus isolés de grenouille. L’administration d’un extrait à l’éthanol a aussi inhibé de façon significative la peroxydation des lipides induite par venin et les taux de catalase du tissu rénal de rat. Des extraits à l’éther de pétrole et à l’éthanol de la plante entière ont eu une activité antifertile post-coïtale significative chez des rats femelles, et cette activité anti-implantation était réversible après retrait des extraits. Ces deux extraits ont montré une activité œstrogène à 600 mg/kg de poids vif. Un extrait à l’éthanol des parties aériennes a montré une activité vulnéraire modérée en application topique sur des rats. Des extraits bruts ainsi que des fractions à l’hexane, au chloroforme, à l’acétone et au méthanol de pousses, de feuilles et de racines ont fait ressortir une activité antibactérienne et antifongique ; c’est l’extrait au chloroforme des pousses et des feuilles qui a montré l’activité la plus forte. Il a également fait preuve d’activité larvicide contre les larves d’Aedes aegypti et de Tribolium casteneum. La pâte de feuilles a fait ressortir une activité acaricide significative in vitro (48 h) et in vivo (14 jours) contre Psoroptes cuniculi, un parasite des lapins. L’acalyphine sert de substitut à l’ipecacuanha tirée de Psychotria ipecacuanha (Brot.) Stokes, pour ses vertus vermifuges, expectorantes et émétiques. La composition des pousses par 100 g de partie comestible est la suivante : eau 80 g, énergie 269 kJ (64 kcal), protéines 6,7 g, lipides 1,4 g, glucides 6 g, fibres 2,3 g, Ca 667 mg, P 99 mg, Fe 17 mg et acide ascorbique 147 mg. |
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Plante herbacée monoïque, annuelle ou parfois vivace à vie courte, atteignant 1,5(–2,5) m de haut ; tiges légèrement à densément poilues. Feuilles disposées en spirale, simples ; stipules linéaires, d’environ 2 mm de long ; pétiole atteignant 12 cm de long ; limbe largement ovale à ovale-lancéolé, de 2–9 cm × 1–5 cm, base cunéiforme, apex aigu, bords dentés, membraneux, légèrement et brièvement poilu à presque glabre sur les deux faces, plus poilu le long de la nervure médiane, 5-nervé à la base et à 4(–5) paires de nervures latérales. Inflorescence : épi axillaire, solitaire ou en paires, atteignant 6(–10) cm de long, la partie inférieure (75%) à fleurs femelles disposées lâchement, la partie supérieure à fleurs mâles densément congestionnées, généralement terminé par une fleur femelle ; bractées des fleurs femelles transversalement ovales à presque orbiculaires, de 0,5–1 cm × 1–1,5 cm, dentées, chacune sous-tendant 1–2(–5) fleurs. Fleurs unisexuées, sessiles, pétales absents ; fleurs mâles à minuscule calice 4-lobé, ponctué de granules, verdâtre, étamines 8 ; fleurs femelles à 3 sépales ciliés triangulaires-ovales d’environ 1 mm de long, ovaire supère d’environ 0,5 mm de diamètre, 3-loculaire, légèrement 3-lobé, styles 3, fusionnés à la base, d’environ 2 mm de long, frangés, blancs. Fruit : capsule 3-lobée d’environ 1,5 mm × 2 mm, ponctuée de granules, densément et brièvement poilue, se fendant en 3 méricarpes, chacun 2-valve et contenant 1 graine. Graines ovoïdes, d’environ 1,5 mm × 1 mm, lisses, grises, à caroncule linéaire, apprimée ; fleur terminale produisant 1 graine. |
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Le genre Acalypha comprend environ 460 espèces et est présent dans toutes les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, sauf en Europe. On en dénombre environ 65 espèces en Afrique tropicale, et 35 environ à Madagascar et sur d’autres îles de l’océan Indien. Plusieurs autres espèces annuelles d’Acalypha à fleurs mâles et femelles dans la même inflorescence ont des usages médicinaux. Le jus de feuilles d’Acalypha supera Forssk. (synonyme : Acalypha brachystachya Hornem.), une espèce d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est ainsi que d’autres régions tropicales de l’Ancien Monde, s’applique en collyre au Gabon pour traiter les maux de tête. La poudre de feuilles d’Acalypha lanceolota Willd., d’Afrique centrale et d’Afrique australe ainsi que d’autres régions tropicales de l’Ancien Monde, mélangée à de l’huile de ricin (Ricinus communis L.), s’applique sur la gale. En Asie du Sud-Est, les usages d’Acalypha lanceolata sont similaires à ceux d’Acalypha indica; en Inde, la plante est cultivée pour ses pousses comestibles, qui se mangent comme légume cuit. |
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Acalypha indica fleurit toute l’année dans les régions sans saison sèche prononcée. |
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Acalypha indica est présent sur les rives sableuses des fleuves et des cours d’eau saisonniers, généralement à l’ombre des fourrés, également sur les flancs rocailleux des collines, souvent dans les endroits perturbés et à l’état d’adventice dans les champs, depuis le niveau de la mer jusqu’à 1350 m d’altitude. |
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Acalypha indica ne se multiplie que par graines. |
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Bien qu’Acalypha indica soit cultivé en Inde pour ses pousses comestibles, il y a peu d’informations disponibles sur sa culture. La plante a besoin d’eau et de nutriments en quantité suffisante pour croître rapidement et rester tendre. Acalypha indica est souvent considéré comme une adventice nuisible. |
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Les feuilles d’Acalypha indica peuvent souffrir d’alternariose (Alternaria) ; en Inde, la plante est parfois gravement atteinte par Pseudocercospora acalyphae. Elle est également un hôte de plusieurs virus, comme le virus de la mosaïque à nervures jaunes de la citrouille, le virus de la mosaïque à nervures jaunes du gombo, le virus de la frisolée et le virus 10 de Nicotiana, qui se traduisent souvent par des infestations importantes et récurrentes dans les cultures. Il arrive que les racines souffrent d’une attaque de nématodes (par ex. Meloidogyne spp.). En Inde, Acalypha indica est un hôte de l’aleurode spiralante (Aleurodicus dispersus). |
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Les feuilles, les racines ou les plantes entières d’Acalypha indica sont récoltées en pleine floraison. |
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Après récolte, les plantes s’emploient fraîches ou simplement séchées en vue d’une utilisation ultérieure. |
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En tant que plante commune à caractère adventice, Acalypha indica n’est pas menacé d’érosion génétique. |
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Acalypha indica est une importante plante médicinale, tant sur les îles de l’océan Indien qu’en Inde, pour ses propriétés expectorantes. Elle possède également des activités antibactérienne et antifongique significatives, efficaces à la fois sur des agents pathogènes pour les humains et les végétaux, et il serait utile de poursuivre les recherches afin d’isoler les composés actifs. La prudence est de mise concernant sa consommation comme légume car elle contient plusieurs alcaloïdes ainsi que de l’acide cyanhydrique. |
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