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Suppl. pl. : 341 (1782). |
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Sterculiaceae (APG: Malvaceae) |
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2n = 16, 20, 22 |
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Abroma fastuosum Jacq. (1776, nom. illeg.), Theobroma augusta L. (1776), Abroma mollis DC. (1824). |
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Abrome, abrome royal (Fr). Devil’s cotton, perennial Indian hemp, abroma (En). Abroma (Po). |
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Abroma augusta est réparti de l’Inde à la Chine méridionale, au nord de l’Australie et aux îles Salomon, en passant par l’Asie du Sud-Est. Il est cultivé en Inde et parfois en Asie du Sud-Est. Il a également été cultivé à petite échelle en Afrique tropicale, en particulier en R.D. du Congo et en Ouganda ; il a aussi été introduit en Afrique de l’Ouest et en Tanzanie. La répartition actuelle d’Abroma augusta en Afrique tropicale est inconnue. |
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En Afrique de l’Est, la fibre libérienne a par endroits été utilisée pour faire des cordes, des filets de pêche et des hamacs. En Asie, la fibre est utilisée à de nombreuses fins, dont des cordes, ficelles, lignes de pêche, filets et vêtements. Les cordes fabriquées avec ce matériau sont appréciées pour leur résistance et sont utilisées pour faire des cordes à linge puisqu’elles ne déteignent pas. Les fibres très fines, teintées, sont utilisées comme des rajouts capillaires à Sumatra. Aux Philippines, Abroma augusta est considéré comme un substitut du rotin, et des morceaux de l’écorce servent à fabriquer des produits tels que des poignées, des paniers et des plateaux. En Inde et en Nouvelle-Guinée, les feuilles sont parfois consommées. Les graines sont également comestibles. L’espèce a été proposée pour le reboisement en Asie, car elle est capable de lutter contre la paillotte (Imperata cylindrica (L.) Raeusch.). On la cultive quelquefois comme plante ornementale. Abroma augusta est couramment utilisé en médecine traditionnelle en Inde, au Bangladesh et dans d’autres pays asiatiques, en particulier pour traiter les troubles de la menstruation (racine, écorce de racine, tige, bois de cœur, écorce de tige, feuilles, fleur, plante entière), la gonorrhée (racine, écorce de racine, bois de cœur, tiges, feuilles), le diabète (racine, écorce, feuilles, plante entière) et des problèmes cutanés (racine, jus de feuilles, huile des graines, plante entière), et comme agent contraceptif (racine) et aphrodisiaque (racine, tige, feuilles, plante entière). |
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Aucune statistique sur la production et le commerce n’est disponible. |
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Les fibres sont situées dans le phloème secondaire. La teneur en fibres des tiges fraîches et défoliées est de (3–)4–8(–9)%. Les cellules fibreuses ultimes font (1,4–)2–3(–6,4) mm de long et (6–)12–20(–39) μm de large, avec un diamètre de lumen d’environ un tiers du diamètre total. Les extrémités des cellules fibreuses ultimes sont coniques et parfois fourchues. Les fibres contiennent 75–78% de cellulose et environ 7% de lignine. Les fibres extraites, constituées de cellules fibreuses ultimes reliées, font 0,5–2,5 m de long. La fibre correctement préparée est fine, blanc crème à brun doré, lustrée, relativement soyeuse en apparence, résistante et souple. Cependant, les faisceaux de fibres sont irréguliers et grossiers et il est difficile de séparer les faisceaux en brins individuels. La fibre est difficile à filer, mais peut être utilisée mélangée avec du jute pour la fabrication de toile de jute. En soi, elle est considérée comme appropriée pour la fabrication de ficelles et de fil de chaîne pour la toile d’emballage et il peut servir de substitut à la fibre de jute (Corchorus spp.) et de chanvre (Cannabis sativa L.). En R.D. du Congo, la longueur de rupture moyenne de la fibre obtenue après rouissage de tiges fraîches en cours d’eau varie de 26 km à 36 km, avec une moyenne de 30,7 km. La longueur de rupture des fibres provenant du Rwanda, mesurée dans les années 1950 était de 31,2 km. Un important obstacle à l’utilisation d’Abroma augusta comme source de fibres est que les plantes sont couvertes de poils urticants, rendant la manipulation très déplaisante et provoquant des dermatites chez les personnes sensibles. Des extraits à l’eau des racines ont montré des effets hypoglycémiques et hypolipidémiques in vivo chez des rats diabétiques par induction d’alloxane, des effets galactotrophes sur la lactation des rats, et une activité ocytocique. Des extraits à l’éthanol de racine ont montré une activité cicatrisante in vivo chez les rats. Des extraits de racine à l’éther de pétrole, à l’éthanol et au chloroforme ont des vertus abortives. L’extrait méthanolique de l’écorce de racine, de l’écorce de tige et des feuilles a fait ressortir une activité antibactérienne. Des extraits méthanoliques de feuilles ont montré une activité antidiabétique in vivo chez des rats diabétiques par induction d’alloxane et une activité antioxydante in vitro, mais également une toxicité dans l’essai biologique à l’Artemia. L’huile des graines a montré une activité phytotoxique contre Lemna aequinoctialis Welve et une activité antifongique modérée contre Trichophyton schoenleinii et Microsporum canis ; elle n’a pas montré d’effet bactéricide ou insecticide, ni de toxicité dans l’essai biologique à l’Artemia. Parmi les composés isolés, on trouve un alkaloïde, l’abromine, ainsi que la choline, le β-sitostérol, le stigmastérol et la friedéline dans la racine ; le β-sitostérol et la friedéline dans l’écorce de tige ; le β-sitostérol dans le bois de cœur ; et le taraxérol, l’acétate de β-sitostérol et l’octacosanol dans les feuilles. Les graines donnent 20% d’huile contenant de l’acide palmitique (14%), de l’acide stéarique (4%), de l’acide oléique (9%) et de l’acide linoléique (72%). L’huile ne contient pas d’acides cyclopropénoïdes. |
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Arbuste érigé ou petit arbre atteignant 10 m de haut, atteignant 2–4 m de haut à l’état cultivé, habituellement ramifié à 1–2 m de hauteur, mais souvent à tiges multiples à partir de la base en raison du recépage ; tige et rameaux à écorce tenace, toutes les parties souvent à poils étoilés, à pointes épineuses, urticants, et parfois également à poils glandulaires ; rameaux orthotropes restant habituellement végétatifs, les rameaux à fleurs étant habituellement plagiotropes. Feuilles alternes, simples, très variables mais deux formes principales existent (hétérophyllie) : lobées (souvent sur les rameaux orthotropes) ou non-lobées (souvent sur les rameaux plagiotropes) ; forme lobée à pétiole atteignant 40 cm de long, limbe 3–5-lobé, à contour cordé-ovale, atteignant 30–40 cm × 30–40 cm, base 3–7-palmatinervée, bord denté de façon irrégulière ; forme non-lobée à pétiole atteignant 1,5 cm de long, limbe lancéolé, de 10–23 cm × 9–12 cm, cordé à la base, bord denticulé, à nervures pennées à palmées. Inflorescence : cyme de 1(–4) fleurs opposée aux feuilles ou terminale ; pédoncule de 1–3 cm de long ; bractées de 6–8 mm de long. Fleurs bisexuées, pendantes, de 3–5 cm de diamètre, 5-mères ; bractéoles 2, pédicelle de 1–3,5 cm de long, articulé ; calice profondément divisé en 5 lobes, lobes entiers, triangulaires, de 15–20 mm × 6 mm, verdâtres ; pétales 5, en cuiller, de 2–3,5 cm × 1 cm, base concave et blanche, limbe violet foncé, rouge ou jaune, cilié ; tube staminal court, avec 5 fascicules d’anthères à l’apex alternant avec 5 staminodes pétaloïdes, chaque fascicule à 3(–4) anthères ; ovaire supère, de 2–3 mm de long, 5-lobé, 5-loculaire, style de 1–2,5 mm de long, à 5 branches. Fruit : capsule obconique de 4–5 cm × 3–4 cm, base arrondie, sommet tronqué, à 5 ailes et côtes, parfois pourvue d’un bec, enveloppée par le calice légèrement évasé, à poils épineux denses, partie apicale loculicide, parties latérales à déhiscence septicide, contenant de nombreuses graines. Graines cylindriques à obovoïdes, de 3–4 mm × 2 mm, sans ailes ou arille, noires. Plantule à germination épigée. |
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Le nombre de taxons au sein du complexe Abroma augusta est controversé. On distingue jusqu’à 3 espèces en fonction de la présence ou de l’absence d’aiguillons sur les tiges et les rameaux, de la couleur des fleurs et du nombre de graines dans les capsules : Abroma augusta, absence d’épines, fleurs rouges, capsule contenant plus de 200 graines ; Abroma mollis DC., absence d’épines, fleurs jaunes, capsule contenant plus de 200 graines ; et Abroma fastuosa R.Br., épineux, capsules contenant 50–60 graines, présent seulement à Madagascar. Selon le point de vue accepté ici, il n’existe qu’une espèce très variable et répandue, mais une révision critique est nécessaire. |
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Les fibres libériennes sont présentes dans des groupes de faisceaux en forme de coin. Les faisceaux de fibres sont irréguliers et grossiers, généralement rectangulaires en section transversale. Le nombre de couches de faisceaux de fibres par coin est de 8–11, avec environ 21 cellules par faisceau. |
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Abroma augusta est protogyne et allogame, avec une pollinisation par le vent et les insectes. Les fleurs tombent au plus tard un jour après l’ouverture. Il se multiplie habituellement par graines, mais lorsque les tiges sont coupées, de nouvelles pousses peuvent sortir des bourgeons à l’aisselle des cicatrices foliaires à la base de la plante. Des drageons peuvent également se former sur des racines latérales parallèles à la surface du sol. En R.D. du Congo, la floraison survient 100–120 jours après le semis, et les fruits mûrissent 60–90 jours plus tard. |
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Abroma augusta peut être cultivé dans des régions dont la température annuelle moyenne est supérieure à 15°C et dont la pluviométrie annuelle moyenne est supérieure à 1000 mm. Une température annuelle moyenne de 25–30°C et une pluviométrie annuelle moyenne bien répartie de 1800–2500 mm sont optimales. L’espèce n’est pas appropriée pour les régions à saison sèche marquée. Elle ne résiste pas au gel et on ne la trouve pas à des altitudes supérieures à 1200 m. Abroma augusta est une plante de jours courts. Les meilleurs sols sont des sols fertiles alluviaux avec une bonne structure et un bon drainage, étant donné que la plante ne supporte pas longtemps l’asphyxie racinaire. Cependant, elle survit et pousse également dans des conditions moins favorables. L’aire de répartition naturelle d’Abroma augusta est caractérisée par des températures journalières moyennes de 27–30 °C pour les mois les plus chauds, une pluviométrie annuelle moyenne d’au moins 1500 mm et une humidité relative élevée. Lorsqu’elle pousse dans la nature, l’espèce se rencontre en touffes ou en fourrés, dans des forêts secondaires, des terrains vagues, en bordure des villages et le long des voies ferrées et des routes, et elle semble préférer les lisières de forêts et les rives de cours d’eau. |
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Abroma augusta peut se multiplier par graines, par boutures de tige ou par drageons émergeant des racines latérales. Le poids de 1000 graines est d’environ 6 g. Pour une multiplication par graines, il faut utiliser du matériau frais, les graines germant lentement et perdant leur viabilité assez vite. Le trempage dans de l’eau pendant 24–48 heures améliore la germination, et la germination de graines trempées débute habituellement dans les 9 jours. A une température de 33°C, la germination est plus rapide et le pourcentage de germination finale plus élevé qu’à 20–25°C. Les graines peuvent être semées directement au champ ou dans des pépinières en vue d’un repiquage sur le terrain. Dans le deuxième cas, les meilleurs résultats en Ouganda ont été obtenus en utilisant des semis d’environ 30 cm de haut, le plant étant rabattu à 15 cm avant le repiquage sur le terrain. Une profondeur de semis de 7 cm a donné de meilleurs résultats qu’un semis moins profond. La préparation du sol avant le semis est souhaitable, et du lisier ou de l’engrais vert peut être incorporé. Lorsque les plantes sont plantées trop éloignées les unes des autres, elles développent trop de ramifications, mais avec trop peu d’espace, il est difficile d’obtenir des peuplements homogènes. Dans des essais de densité en R.D. du Congo, les meilleurs rendements en fibre ont été obtenus avec des espacements de 0,4 m × 0,4 m ou 1 m × 0,2 m. |
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En culture, Abroma augusta ne nécessite habituellement que 2 désherbages, le premier à environ 20–30 jours après le semis, le second environ 1 mois plus tard. |
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En Ouganda, Abroma augusta s’est avéré très sensible au flétrissement dû à Verticillium, qui peut tuer la plante ou entraîner une croissance rabougrie. |
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Les tiges sont récoltées à la floraison, lorsque la qualité des fibres est optimale. Cependant, si seules des fibres grossières appropriées pour des cordages doivent être obtenues, la récolte peut être effectuée plus tard avec pour conséquence un plus fort rendement mais un produit plus lignifié. Les tiges sont recépées à environ 25 cm au-dessus du sol, une coupe plus basse pouvant nuire au redémarrage. Une repousse vigoureuse est habituellement observée, avec 2–3(–5) nouvelles pousses par plante. Jusqu’à 4 récoltes par an sont possibles, mais il est plus fréquent d’avoir 1–2 récoltes. Sur de bons sols, les plantes peuvent être récoltées pendant 3 ans, mais sur des sols pauvres, le rendement diminue plus rapidement. |
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Le rendement en fibres dépend de nombreux facteurs comprenant le climat, le sol et le statut sauvage ou cultivé des plantes. Le rendement moyen en fibres sèches pour la totalité de la vie économique d’une culture plantée a été évalué à 700–1000 kg/ha. Abroma augusta peut donner 250 kg/ha de graines par an. |
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Les faisceaux de fibres peuvent être extraits par rouissage des tiges entières (fraîches ou séchées) ou de l’écorce seule (fraîche ou séchée). Si seule l’écorce est à rouir, elle est retirée manuellement de la tige en rubans immédiatement après la récolte, au moment où l’écorce est la plus facile à retirer. Le séchage des tiges ou de l’écorce peut être effectué en plein champ ou sous abri. L’écorce correctement séchée peut être conservée plusieurs mois. Les périodes de rouissage requises dépendent des conditions locales, en particulier de la température et de la nature de l’eau utilisée (par ex. stagnante ou courante). Le rouissage des tiges prend habituellement 7–15 jours, les tiges plus âgées nécessitant une période de rouissage plus longue que les jeunes. Le rouissage de rubans d’écorce fraîche prend environ 11 jours et le rouissage de rubans d’écorce secs environ 13 jours. L’écorce fraîche donne environ 13% de fibre sèche au rouissage, l’écorce sèche environ 45%. Après rouissage, la fibre est habituellement lavée, séchée et grattée ou battue pour la rendre souple et séparer les brins. Un séchage trop important rend les fibres fragiles. |
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Aucune collection de matériel génétique d’Abroma augusta n’a été signalée. |
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Les priorités d’un éventuel programme d’amélioration génétique seront un rendement plus élevé et le développement de cultivars sans poils urticants. |
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Abroma augusta donne des fibres résistantes adaptées à la fabrication de cordages et restera localement utile à cette fin. Il a été proposé, de temps en temps, comme une source pérenne prometteuse de fibres libériennes, évitant la main-d’œuvre et les coûts impliqués par les cultures annuelles de fibres libériennes. Cependant, la présence de poils urticants sur toute la plante et les rendements relativement faibles rendent très improbable une augmentation de l’importance de sa fibre, en Asie comme en Afrique. |
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Geographic coverage Africa | |
Geographic coverage World | |
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Fibre use | |
Food security | |